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Dernière mise à jour : jeudi 6 juin 2013.

 Livre fermé à l'emprunt avec Masso-restitution (Partielle & terminée voir).

(Voir son statut d'emprunt).

TITRE : Est à votre disposition Cinésiologie ou science du mouvement dans ses rapports avec l'éducation, l'hygiène et la thérapie. Etudes historiques, théoriques et pratiques.

AUTEUR : Dally Nicolas (1795-1862). Voir son curriculum vitae.

ÉDITEUR : Librairie Centrale des Sciences, Paris.

Date d'édition : 1857, 1ère édition.

Régime politique du contexte de l'ouvrage (en France) : Second Empire (1852 – 1870), avec l'empereur Louis-Napoléon Bonaparte (20 avril 1808 – 9 janvier 1873) mort à 65 ans.

Lieu d'impression : France.

LANGUE : français.

FORMAT : complet en un volume broché, In-8, 24 * 16,5cm, XI pp., Cinésiologie 64p., 1ère partie jusqu'à la page 135, 2ème partie jusqu'à la page 518, 3ème partie jusqu'à la page 823 + 2 p. d'errata. Voir aussi la bibliographie citée dans ce volume de Dally.

Type : Livre en un volume, complet.

ISBN : aucun.

Droits : libres.

Crédit photographique : Le CFDRM.

Identifiant : http://www.cfdrm.fr

Numéro d'archives :

RELIURE : demi-bas. verte, d'origine, dos orné de filets dorés. Charnière du dernier plat fragile.

 

ILLUSTRATIONS : oui, six planches gravées hors-texte, dont cinq (page 110) représentant les fameux mouvements de "Cong-Fou" qui manquent quelque fois, re-dessinée d'après celles de l'édition d'Amiot de 1779 Fiche technique que vous pouvez voir.

La dernière gravure (page 782) est une planche anatomique de la main.

ETAT : quelques rousseurs, manque de papier pp. 110 et 111, déchirure au milieu de la page 227 et en bas de la 237.

BIOGRAPHIE & THÈME : Gymnastique.

POIDS :

Description : Le livre traite de gymnastique mais aborde à de nombreuses reprises le massage.

Anecdote : Cet exemplaire contient un tampon à l'encre bleue au nom du docteur J. Pravaz, qui est en fait le fils de Charles-Gabriel Pravaz justement cité dans le présent ouvrage ; alors soit cet exemplaire appartenait à la bibliothèque personnelle de Pravaz père pour finir par intégrer celle du fils, soit il s'agit d'un ouvrage distinct mais quoi qu'il en soit, il semble bien appartenu à cette célèbre famille d'orthopédistes français. Voir les Signatures-autographes.

Commentaires : "On considère Dally avec Amoros comme l'un des apôtres de l'éducation physique en France".

Estradère le cite dans sa thèse de 1863 Du massageFiche technique pages 9, 32, 33, 36, 37, 38 et 134.

Voir 1 Commentaire des lecteurs.

Nous pouvons ajouter sans trop de risque de nous tromper que très probablement Jacques Estradère et Georges Berne ont lu cet ouvrages puisqu'ils en reprennent des passages et les erreurs qui s'y trouvent.

BIBLIOGRAPHIE : Pages 158 à 164 nous avons toute une liste d'ouvrages se rapportant au système de Ling évidement antérieure à 1857. Voir aussi toute celle citée dans le volume de Dally.

Restitution de texte : Partielle et terminée, voir.

Fiche de repérage (mots clef) : terminée.

Massage, p. (72 barbier chinois) ; 85 ; 89 ; 176 ; 180 ; 209 ; 277 ; 345 ; 346 ; 531 ; 533 ; 543 ; 562 ; | massement 533 ; Froissement : 539 ; 595 ; 809.

Psellaphes : 406, Psélaphe : 540 ; Psellaphie : 406 ; 532 ;

orthopèdes : 531 ;

Iatraleptique c'est-à-dire de massage : pages 83, 88 et 89. | Iatralepte, 347, 406. | Alipte : 406 ; 531 ;

Masser, page 126, | Percuteur, 406,

Malaxer : 183 ; 449 ; 539 ; | Malaxation : 563 ;

Palpation : 563 ;

Frictions, p. 83, 89 ; (101, 102 Cong-Fou), 123, 124, 126, 128, 130, 207, 209, 133, 210, 243, 276, 283 ; 296 ; 299 ; 310 ; 345 ; 366 ; 371 ; 373 ; 375 ; 411 ; 412 ; 449 ; 478  ; 485 ; 500 ; 512 ; 543 ; 545 ; 551 ; 552 ; 559 ; 560 ; 586 ; 594 ; 607 ; 809 ; 810 | frictions sèches : 488 ; 538 | (avec aussi frictionner), 277, 307 ; 368.

Frotter : 210, 263, 345, 353, 373, 375, | frôlement : 552 ; 809.

– Frapper, page 126,

Passes, 485 ; | le pétrissage, 176 ; 283 ; 307.

Pression / pétrir : 72 ; 87 ; 131 ; 152 ; 180 ; 183 ; 209 ; 210 ; 298 ; 485 ; 513 ; 533 ; 543 ; 551 ; 552 ; 559 ; 560 ; 562 ; 586 ; 774 ; 809 ; 810 | pétrissage : 531 ; 809 | Écrasement : 87 ; 542 ; 543 ; 594 ; 595 ; 809

Vibrations : 283 ; 412 ; 541 ; 545 ; 551 ; 594 ; 774 ; 809 ; 810 | Ébranlements : 176 ; 181 ; 277 ; 298 ; 534 ; 539 ; | Tremblement : 544 ; 545 ; 594 ;

hachure, page 298/299 ; 310 ; 809

Percussions, 176 ; 178 ; 180 ; 181 ; 283 ; 513 ; 534 ; 533/539 ; 542 ; 551 ; | Flagellation : 513 ; 587 ; | palette : 531 à 539 ; 533 ; 541 ; 562 ; 809.

– Mouvement de scie, 176 ; 809

Ebranlements, 176 ; 181 ; 182 ; 183 ; 298 ; 302 ; 534 ; 539 ; 809 | Claquement : 541 ; 607 ; 809

Shampooing page 125, 131 (avec aussi la trad. angl. chamboning),

Tripsis page 130 | Promener page 179 ; | mouvements de rotation, 180 ; 183.

Mouvements passifs : 180 ; 210, 283 ; |

Douches, 296 ; 299 ; | électricité ; électro-magnétisme etc.
Il parle d'émollient, 419 , de pommade p. 203, d'onction p. 368 ; 371 ; 406 ; 412 ; 419 ; 449 ; 484 ; 537 ; 552.

apothérapie page 371 ; | relaxe page 373 ;

– Parle aussi de gestes concentriques et excentriques, page 527.

Matériels : Férule ; Battoir ; 531 ; 532 ; | Palette : 531/539. | Vessie : 536 ; 537 ; 538. | Fléau : 536. | Baguette : 537 ; 538. | Ventouse : 537 ;

Bien-être : 535.

– Autres : foulage, tappement, picottement ; balancement ; succussion ; pincement, plissement roulement, rotation, torsion, flexion, extension, adduction, abduction, pronation, supination, etc.

TDM : Traite ou emploie des termes liés au massage. oui.

Masso-intérêt : ****,

Livre en ligne sur : Google livres Ed. de 1857.

Provenance : Paris, France.

Incorporation : lundi 25 octobre 2010 ; Ré-incorporation après restauration le dimanche 3 mars 2013 avec nettoyage de la reliure.

Accès à l'emprunt : (Voir son statut d'emprunt).

Statut de l'ouvrage : don

Reconnaissance associative : Ce livre appartenait à la bibliothèque Alain Cabello-Mosnier.

Page de titre

Commentaire des lecteurs n°2. Chaque personne ayant procédé à la lecture de ce livre pourra, si elle le souhaite, y faire paraître un commentaire ou un résumé en lien avec le massage.

Nom & prénom
Paris le :

 

Restitution de textes : (Partielle & terminée) par Alain Cabello-Mosnier, commencée le : vendredi 5 août 2011 et terminée le : samedi 13 octobre 2012.
Le livre traite de cinésie, de mouvement, de gymnastique mais dispose d'un intéressant masso-contenu que je vous restitue avec la retranscription de l'ensemble des paragraphes ayant trait au massage ainsi que les thèses ou mémoires qu'il reprend et traduit parfois dès lors que le massage est cité. Je procède également méthodiquement à la dissémination de ce qui doit l'être au sein du tentaculaire site du CRDRM de Paris, cela, afin de faciliter le travail de ceux ou celles qui s'y pencheront à l'avenir. Il faut savoir qu'au 19ème siècle, les noms propres cités mais aussi la bibliographie utilisée pour la rédaction des ouvrages, ne sont jamais restitués en fin de livre, compliquant de fait les recherches ultérieures. Donc, dans le cadre de ces travaux, je vous rapporte ci-dessous pour la première fois, la liste de quelques 658 personnages mentionnés mais aussi l'intégralité des 397 Titres que Dally dissémine tout au long de ces 800 pages de textes.

 

Préface : Dally, qui en revendique la paternité, explique comment il a formé la Cinésiologie "l'idée de la science et de la théorie des cinèse et de leurs rapports,..." même si Carl August Georgii semblerait l'avoir crée avant lui, voire Ling.

L'Introduction : jusqu'à la page 60, le contenu est assez inintéressant avec des considérations géographiques et religieuses très datées allant jusqu'à expliquer pourquoi Dieu existe pour justifier du "Mandat de l'homme sur terre"...

Première partie p. 65 : Temps antérieurs à l'ère chrétienne. Orient – Asie –  Chine. Répertoriage dans ses grandes lignes des Thèses ou Mémoires qu'il restitue.

  • Sixième dissertation en latin de Frédéric Hoffmann : Du mouvement considéré comme la meilleure médecine du corps de 1708 issue et traduite de Dissertationes physico-medicae, de 1708 par Hoffmann (page 111Fiche technique).

Deuxième partie p. 139 : Temps postérieurs à l'ère chrétienne. Période depuis le seizième siècle jusqu'à nos jours. Répertoriage dans ses grandes lignes des Thèses ou Mémoires qu'il restitue.

  • Nicolas Andry L'exercice modéré est-il le meilleur moyen de se conserver la santé ? Fiche technique thèse, 1723, pages 501-518

Troisième partie p. 521 : Recueil des mouvements appliqués à l'éducation, à l'hygiène et à la thérapeutique, disséminés dans les écrits de médecine et de chirurgie publiés en France depuis le commencement du dix-neuvième siècle. Répertoriage dans ses grandes lignes des Thèses ou Mémoires qu'il restitue.

  • Percy et Laurent Article sur la Percussion, issu du Dictionnaire des sciences médicales (19eme tome 'OVA-PEA'), en 1819.

Quatrième partie p. 598 : Cinésie.
Partie consacrée à la recherche "chez tous les peuples, les traditions relatives à l'usage du mouvement artificiel, depuis les premiers âges de l'homme jusqu'au commencement de notre ère. Nous avons déjà exploré la Chine et l'Inde. Il nous reste à parcourir : En
Orient, les contrées de la Perse, de l'Arménie, de l'Assyrie, de l'Arabie, les îles de l'Océanie.

Au Centre des deux mondes : la Palestine.

En occident : l'Égypte d'abord, puis la Grèce, l'Etrurie, l'Espagne, la Gaule, la Bretagne, la Germanie, Rome enfin, où les débris vivants des civilisations antiques vinrent se heurter pêle-mêle, et mourir.

– p. 669Dally commence tout un travail sur la main.

– p. 743 XXXI – Sens de l'Odorat.

– p. 750 XXXII – Sens de la Vue.

– p. 757 XXXIII – Sens de l'Ouïe.

– p. 759 XXXIV – Sens du Gout.

– p. 766 XXXVI – Sens du Toucher (par rapport à l'instinct).

 

659 Noms propres cités dans l'ouvrage : Adolphi ; Acquapendent ; Adrien ; Agnibésa 119; Ainslie ; Albert (Empereur) ; Alberti ; Alexandre ; Alexandrini ou Alessandrini ; Alpinus ; Alsted ; Altembourg ; Amar-Durivier ; Amiot ; Amoros ; Ampère ; Andral ; Andrée ; Andromachus ; Andry ; Anhalt-Dessau ; Antiocus le grand ; Apollon ; Arago ; Arbey ; Arétée ; Arhyropyle ; Aristarque de Samos ; Aristote ; Arrien ; Asclépiade ; Astruc ; Atreya ; Auber Edouard ; Authnrieth ; Auzias-Turenne  ; Avenzoar ; Averroès ; Avicenne ; Baccio ; Bacon de Verulam ; Baglivi ; Baïer ; Balfour ; Barbier ; Barclay  ; l'abbé Barthélemy ; Bartholin ; Barthez ; Bartholom de Moor ? ; Basedow ; Bastien ; Bauer ; Bayes William de Brighton 107; Beau ; Beaucaire ; Béclard  ; Becquerel ; Belfied-Lefèvre ; Bell ; Bellini ; Benoiston ; Bérard ; Berault ; Berend  ; Berger ; C. Bernard ; Berzélius ; Bezellarius ; Bharadwaja 117/118; Bichat ; Bicher ; Bidder ; Biot ; Bishop  ; Bhrigou ; Blache ; Blainville ; Blankaard et/ou Blankard ; Blaud ; Bock  ; Boerhaave ; Boerner  ; Boettcher ; Bonnet ; Bois-Reymond ; Boissier de Sauvages ; Bonnet  ; Bordeu ; Borelli ; Borellus ; Bossuet ; Botton A. ; Bouddha Information ouverte dans une nouvelle page; Bouchardat ; Bouillaud ; Bourdier ; Bourdon ; Bouvier ; Bovee Dods ; Brahma ; Branting ; Briand ; Bricheteau ; Bright ; Brisseau ; Broekhuizen ; Broussais ; Bucq ; Budé ; Buffon  ; Burette P-J Information ouverte dans une nouvelle page 262 ; Burgraave ; Burq ; Bussemaker ; Cadet-Gassincourt ; Cagnati ; Campe ; Camus ; Canape ; Capuron ; Carolus ; Carus ; Casper ; Cassius ; Castelli ; Castor ; Celse ; Cesar ; Charaka ; Champier ; Champouillon ; Charlemagne ; Charles ; Charles-Quint ; Charles IX ; Charlton ; Chavée ; Chesne ; Chevreul ; Cheyne ; Chin Noung  ; Chomel ; Du Choul ; Cicéron ; Cleyer ; Clias ; Colomb Christophe ; Cloquet ; Cœlius ; Colbert ; Comenius  ; Commodus ; Conarius ; Condillac ; Condorcet ; Confucius ; Cornaro ; Corneille ; Copernic ; Corvisart ; Courtois ; Croll ; Cuspian ; Cruveilhier ; Dale ; Dally ; Damascène ; Daremberg  ; Darpentigny  ; Dechange ; Deidier ; Delpech ; Delsarte ; Demades ; Démocrite ; Denonvilliers ; Descartes ; Desgrand ; Deusing ; Dezeimeris ; Diby ; Dieu ; Diodore de Sicile ; Diogène Laërte ; Dionis ; Dioscoride ; Dominitien ; Drelincourt ; Driesken Nypers ; Du Laurent ; Duhalde ; Duchenne de Boulogne ; Dumas ; Durand-Faradel ; Durante ; Duroy ; Dutens ; Duverney ; Earle ; Égine (Paul) ; Ehrenberg ; Eiselen ; Eisenmenger dit Sidérocrate ; Elidée de Padoue ; Entrecolles ; Epicure ; Erasistrate ; Erpel ; Escalier ; sslingen ; Eulenburg ; Euripide ; Faber de Saint-Jory ; Falconieri ; Falret ; Fauconneau-Dufresne ; Faure ; Fenelon ; Fernel ; Flourens ; Fludd ; Flueger ; Fontenelle ; Formann ; Fou-hi ; Fourcroy ; Fourier ; François 1er ; Frank ; Frankenau ; Freiberg ; Fresnel ; Freyer ; Friedrich E. ; Friedrich G. ; Friedlander ; Fuller ; Fuchs ; Furlani ; Galien ; Galilée ; Gargantua ; Gassendi ; Gassner (Père) ; Gavarret ; Gaza Théodore ; Gazi ; Pierre Gerike ; Georges-Ernest ; Georgii ; Gerdy Jeune ; Glisson ; Goclenius ; Goepel ; Goethe ; Golclénius ; Gopâ ; Grassi ; Greatrake ; Groebner ; Guérin J.  ; Guérin  ; Guignes ; Guitton ; Günther ; Guths-Muths  ; Guyon ; Haguenot ; Hali ; Haliabas ; Haller ; Hannover ; Hartwig ; Harvey ; Heidler ; Heister ; Helmont (van); Hell ; Helvétius ; Hermolaus ; Henle ; Henri ; Henri III ; Henri IV ; Herbet ; Hérodicus / Hérodite ; Herschell ; Heyne ; Hildesheim ; Hilscher ; Hippocrate ; Hirschfeld ; Hoang-Ti ; Hoffmann ; Holoferne ; Homère ; Hoorne ; Horst ; Huc ;  Humbert ; Humboldt ; Ideler ; Indebetou G. ; Indra ; Ideler ; Isaac ; Iselin ; Jacubowitch ; Jaeger ; Jahn ; Jésus-Chris ; James Johnson ; Jauffret  ; Job ; Jonquet ; Joubert ; Jourdan ; Journ Jowin ; Journez ; Jupiter-Elicius ; Kaempfer ; Kaisin ; Kang-Hi ; Kellie ; Kepler ; Kern ; Kestner ; Kircher ; Kœlliker ; Kloss ; Koch C.-F. ; Koeulliker ; Krause ; Kupffer ; Kurt-Sprengel ; L'Héritier ; Lacauchie ; Lachaise ; Lacroix ; Laisné ; Lamarch ; Mamennais ; Laming ; Lamure ; Lanzoni ; Lascaris ; Latour ; Laurens ; Laurent ; Laurentius ; Laverine ; Lavoisier ; Le Clerc ; Le Noble ; Le Plieur ; Le Sacq ; Leconte ; Leibnitz ; Lemgo ; Lenhossek ; Lepage ; Le Cat ; Libavius ; Libri ; Liebig ; Liedbeck ; Liévin Lemius ; Leuret ; Linacre ; Linden ; Ling P-H ; Linné ; Liston ; Littré  ; Livington ; Lœschke ; Lombard de Genève ; Lominus ; Londe ; Longet ; Lorain ; Lorry ; Louis le Grand ; Louis III ; Louis XIV ; Louis XV ; Lucian ; Lucrèce ; Ludger Lallemand ; Lycurge ; Lynceus : Lypichius ; Lyserius ; (de) Macedoine Philippe ; Mackensie ; Magendie ; Mahomet Information ouverte dans une nouvelle page; Macrobe ; Maisonneuve ; Maissiat ; Malpighi ; Mandl ; Manou ; Mancinius ; Mappuce ; Marchal de Calvi ; Marguerite du Terrail ; Marchal de Calvi ; Marozzo ; Marrotte ; Marshall ; Martial ; Marsilio Ficino ; Martin H. ; Masset ; Massmann ; Matthæus ; Matteucci ; Maupertuis ; Maxime ; Maximilien II ; Maxwel ; Mayo ; Mégasthènes ; Meekeren ; Médée ; Mesmer ; Meissner ; Meibomius ; Melicher ; Mercure ; Mercurialis ; Merenda ; Merlet ; Mersenne (Père) ; Mesmer ; Mesué (le jeune ou l'ancien) ; Mialhe ; Mithridates ; Molènes ; Monod ; Montaigne ; Morton ; Müller  ; Nachtigall  ; Napoléon ; Néarque ; Négrier ; Nélaton ; Néron ; Neumann ; Newton ; Nicole ; Nicolai ; Nicolas de Cusa ; Nitzsche ; Numa ; Nysten ; Œrsted ; Oribase ; Orphée ; Othon ; Ovide ; Owsjannikoff ; Paccini : Paracelse ; Parchappe ; Paré Parry, de Bath ; Pascal ; Pasch ; Paul aux Thessaloniciens epi. V,23 ; Paullini ; Pausanias , Pauthier ; Pechlin ; Percy ; Perkins ; Perrault ; Pestalozzi ; Philips A.-J.-P. ; Piegu ; Pindare ; Piorry ; Pitcairn ; Platner ; Platon ; Plempius ; Plessner ; Pline le jeune  ; Plutarque ; Poinsinet de Sivry ; Poiseuille ; Pollux ; Polyclète ; Pommer ; Pompée ; Pouchet ; Pouteau ; Pravaz  ; Prémare ; Preston ; Prodicus (Hérodicus)  ; Pugh ; Pulvermarcher ; Purkinje ; Puyroger ; Pyrrhus ; Pythagore ; Pythagore ; Quellmatz ; Rabelais ; Racine ; Rama ; Ranson de Saint-Maigrin ; Rasmus ; Raspail ; Récamier ; Réclam ; Regnauld ; Remak ; Rémusat ; Renaut ; Retzius ; Reydellet ; Rhasès ; Richter E.-A. ; Ricord ; Riedel ; Rirsch ; Ritter ; Rive ; Robin C. ; Robin E. ; Robolsky H. ; Roi ; Ron ; Roth ; Rothstein ; Roulin ; Rousseau ; Royle ; Ruehle ; Rufus (d'Éphèse) ; Sabatier ; Sabellicus ; Saeterburg ; Saint-Didier ; Saint-Pierre (abbé); Salzmann ; Sanctorius ; Savary ; Scae ; Scaliger ; Scheunmann ; Schilling ; Schlemm ; Schmid ; Schmidt O. ; Schœffer (médecin communal) ; Schreber ; Schreiber ; Schultz-Schultzenstein ; Sée ; Segond ; Séguin ; Seidenschnur ; Sénèque ; Sérapion ; Serres ; Sévrin ; Sertorius ; V.J. Shaw  ; Sibourg ; Siddhartha ou Çakya-Mouni ; Silvaticus ; J.-E. Simon ; Spiess ; Socrate ; Soeberg ; Soma Koros ; Sonden ; Sophocle ; Sourja ; Spiess ; Sprengel ; Spurina ; Stannius ; Sténon ; Sthal ; Stilling ; Stromeyer ; Swedenborg ; Sydenham ; Taliacot ; Tao-ssé ; Ten-Khyne ; Thémison ; Théophraste d'Erèse ; Thucydide ; Tissot C.-J. ; Tissot S.-A.-D ; Thesée ; Theseus ; Tite-Live ; Toeppe A. ; Toricelli ; Tradescant Lay ; Trapp ; Trajan ; Tronchin ; Truthius ; Tsiou-Ho-Ki ; Tuccaro ; Tudécius ; Tullus-Hostilius (roi) ; Valentin ; Vallériolan ; Vasco de Gama ; Végèce ; Velpeau ; Venel ; Véron ; Vésale ; Vespasien ; Vidal ; Vieth  ; Vinci ; Virey ; Virgile ; Vitellius ; Vitruve ; Volta ; Voltaire Information ouverte dans une nouvelle page ; Volaterranus ; Vossius  ; Vulpian  ; Vyasa ; Wagner  ; Walker ; Wanner ; Warlitz Chrétien  ; Wassmannsdorff ; Weber ; Wells Williams ; Werner J.-A.-L ; Werner J.-C ; Wilson ; Will ; William Jones ; Winslow ; Wirding ; Wisby ; Wise  ; Wolke ; Xénocrate ; Xenophon ; Yn-Kang-Chi ; Young ; Yu ; zanthedeschi.

 

  

Exemple de Villes ou pays cités : Égypte, Grèce, Chine, la Perse, l'Inde, l'Afrique, Suède, Allemagne, Assyrie, Calcutta, Russie, Côte de Malabar, Japon, Stockholm, Londres et Saint-Pétersbourg

 

 

Bibliographie citée par Nicolas Dally dans la Cinésiologie avec 400 ouvrages :
Chacun des noms répertoriés plus haut renvoient dans leur grande majorité à des ouvrages mais ci-dessous je ne cite que les noms associés à un titre spécifié dans le présent ouvrage.

  1. Amiot Mémoires sur les Chinois - Cong-Fou des bonzes de Tao-Ssé, de 1779 Fiche technique. tomes 4, 8
  2. San Tsai Tou Hoei encyclopédie du XVIe siècle en 64 volumes TDM Fiche technique
  3. Nuy-Kim premier traité d'anatomie, 2698 Av. J.-C. Dont l'auteur serait l'Empereur Hoang-Ti.
  4. Nei Jing Su Wen (3700 ans avant J.C. selon Lavier) Dont l'auteur serait l'Empereur Hoang-Ti dans lequel on parle de massage.
  5. Francis Fuller, Médecine gymnastique (Medicina gymnastica), ou chacun son médecin ; traité du pouvoir de l'exercice dans ses rapports avec l'économie animal, et sa grande nécessité pour la guérison de plusieurs maladies, comme la consomption, l'hydropisie, l'hypocondrie, la gale et autres éruptions cutanées de 1740 Fiche technique
  6. De Guignes, Joseph Le Chou-king, un des livres sacrés des Chinois... de 1770 Fiche technique
  7. Friedrich Boerner, Dissertatio de arte gymnastica nova de 1748 TDM Fiche technique
  8. Commentaire sur la vie, les moeurs, le mérite et les écrits de Mercuriali, Brunswick, 1751. p. 248.
  9. Pierre Gerike De gymnasticœ medicœ veteris inventoribus, de 1748 TDM Fiche technique
  10. Chin Noung, et son herbier le Pen-Tsao
  11. Les missionnaires ont publié : Le traité de médecine légale, le traité analytique de la petite-vérole, le secret du pouls (p.75)
  12. P. d'Entrecolles, à traduit un traité sur la diète et le régime
  13. Abel Rémusat, Dissertation sur la glosso-sémiotique chinoise
  14. - L'Empire chinois
  15. Médecine chinoise dans le Dictionnaire des sciences médicales.
  16. Borelli De motu animalium de 1680 Fiche technique(p. 82 et 455...)
  17. De vi percussionis, Bologne,  1667, in-4°.
  18. De motionibus naturalibus à gravitate pendentibus, Bologne,  1670, in-4°.
  19. Tissot Clément-Joseph Gymnastique médicinale et chirurgicale ou essai sur l'utilité du mouvement ou des différents exercices du corps et du repos dans la cure des maladies de 1780 TDM Fiche technique
  20. Londe, Traité de gymnastique médicale, ou l'exercice appliqué aux organes de l'homme, d'après les lois de la physiologie, de l'hygiène et de la thérapie. de 1821 Fiche technique.
  21. Pugts, A treatise on the science of muscular action. de 1794
  22. Barclay, The muscular motion of the human body, Edimbourg de 1808
  23. Balfour, Illustrations of the power of compression and percussion in the cure of rheumatism, gout and debility of the extremities and in promoting health and longevity 1819. (p.85)
  24. Pravaz, Méthode nouvelle pour le traitement des déviations de la colonne vertébrale (Paris 1827) Fiche technique.
  25. Lachaise Claude, Précis physiologique sur les courbures de la colonne vertébrale, ou exposé des moyens de prévenir et de corriger les difformités de la taille, particulièrement chez les jeunes filles, sans le secours des lits mécaniques à extension de 1827 Fiche technique
  26. Humbert, père et fils, médecins-orthopédistes, : De l'emploi des moyens mécaniques et gymnastiques dans le traitement des difformités du système osseux par Paris de 1835
  27. Guérin J., Vues générales sur l'étude scientifique et pratique des difformités du système osseux Paris, de 1840 Fiche technique
  28. Bonnet, Des appareils de mouvement et de leur utilité dans le traitement des maladies articulaires, Extrait de la Gazette médicale de Paris, 1848
  29. Ranson de Saint-Maigrin, Du mouvement appliqué au traitement de l'entorse, Paris 1853 (pas de lien avec le massage Voir Gallica.)
  30. Velpeau, Le Journal de médecine et de chirurgie pratiques t. XIX, de 1848, cite la méthode d'écrasement employée avec succès.
  31. Dictionnaire des sciences médicales, article Pression. à propos de Corvisart.
  32. Blache, Du Traitement de la chorée par la gymnastique, présenté à l'Académie de médecine en avril 1865
  33. Wise, Commentary on the hindou System of medecine, publié à Calcutta (1845).
  34. Oribase, Les œuvres d'Oribase par Bussemaker et Daremberg Fiche technique(vol. I, fol. 473, trad. Bussemaker et Daremberg Fiche technique, en fait "page 474") & (Vol.1,  497) 2ème volume, folio 399 ; (Orib., t. 1, p. 482 sur l'apothérapie). p. 245
  35. Tradescant Lay, Londres 1841 : The Chinese as they are. (Sur des cas de réduction de luxation des vertèbres p.106)
  36. Wells Williams, Londres et New York : The middle Kingdom 1848
  37. Bayes William de Brighton, et son Mémoire : On the triple aspect de chronic disease. Londres 1854.
  38. Le livre de Manou (Manava-Dharma-Sastra) p.112 TDM Fiche technique
  39. Le livre du Veda et ses quatre divisions que sont Rig-Veda (feu), Sama-Veda (soleil), Yajur-Veda (Ayurveda) et Atharva-Veda.
  40. Le livre du Ramayana (qui chante les exploits de Rama.) p.112
  41. Le livre du Maha-Bharata ou la grande guerre.
  42. Arrien, dans ses Indiques, II, 15
  43. Royle, Antiquity of Hindou médicine, dont il cité la page 151.
  44. Medico-chirurgical-Journal, vol. II, p. 526, et vol. III, p. 109
  45. Tchang-seng, ou l'art de procurer une vie saine et longue TDM
  46. Cornaro, Quatre discours de Cornaro p.132, 408 et 440. (peut parler de friction)
  47. Rabelais, et son Gargantua –  & page 353 et notamment la réédition de 1854 des Oeuvres de Rabelais par Louis Barré où à la page 46 et suivantes il nous restitue cette phrase "Le temps ainsi employé, lui frotté, nettoyé et rafraischir d'habillements, tout doulcement retournoit...."
  48. Kinésithérapie, ou traitement des maladies par le mouvement selon la méthode de Ling par Georgii Ed. Baillière, 1847 TDM Fiche technique.
  49. Traité sur l'escrime à la baïonnette, Stockholm, 1838 par Ling,
  50. Traité sur la gymnastique sans appareil, Stockholm, 1836 qui tous les deux seront publiés par ordre du roi pour servir de règlement à l'armée et aux écoles militaires.
  51. Traité sur les principes de la gymnastique, par Ling à Upsal , 1834-1840 achevé après sa mort Traité sur la gymnastique sans appareil, par Georgii et Liedbeck.
  52. Kinésithérapie, ou gymnastique médicale selon la méthode de Ling par Georgii Ed. de Londres, 1850 (pour laquelle Dally écrira pages 160/161 "Le contenu de cet ouvrage est à peu près le même que celui des autres publiés (l'un à Paris, les autres en Suède.) p.160.
  53. Mercurialis, et de son De art gymnastica Fiche techniquede 1569, III, 10.
  54. Sonden, Discours sur la gymnastique appliquée au développement du corps, et à la médecine, Copenhague, 1840.
  55. Indebetou G., Manipulation thérapeutique, Londres 1842.
  56. Rothstein Hg. et A.-C. Neumann, Athnaeum für rationnelle Gymnastik, 1er numéro, Berlin 1853.
  57. Rothstein Hg. La gymnastique en Suède, et le système gymnastique de Ling, essai de 1844 (publié dans der Staat, qui n'a pas continué, attira le premier l'attention publique sur le système de Ling.) p.159.
  58. La gymnastique d'après le système du gymnasiarque du Nord, P.-H. Ling, Berlin, 1847-1850. De ce grand ouvrage, qui a pour but  le système de la gymnastique rationnelle, parut d'abord le troisième chapitre, la gymnastique curative, en janvier 1847, et la même année le deuxième chapitre, la gymnastique pédagogique. Ensuite parut le premier chapitre contenant la gymnastique, ses bases et ses divisions, 1848-1849. Le quatrième chapitre, la gymnastique défensive, fut publiée en 1850.
  59. Deux opuscules en faveur de la gymnastique de Ling, dans ses rapports avec l'éducation. Publiés dans le Journal du monde gymnastique. Année 1852, V.9, 10, 11.
  60. Les exercices gymnastiques libres, Berlin, 1853. p. 162
  61. Le combat de la baïonnette représenté d'une manière réglementaire, Berlin 1853. D'après le système de Ling.
  62. Instruction pour le combat de la baïonnette,
  63. Ling, Traité sur les exercices corporels, traduit du suédois par Massman, Magdebourg, 1847, p. 79. (p.188 & 284)
  64. Neumann, avec plusieurs articles publiés dans la Revue hebdomadaire de médecine générale de Casper en 1849 sur la gymnastique curative de Ling. p.160.
  65. La gymnastique curative ou l'art des exercices corporels appliqués au traitement des maladies, etc. Berlin, 1853 p. 335 et 361p.165 et 188
  66. Contre-explication de la nature de la gymnastique curative suédoise, dédié aux gens du monde, Berlin, 1852 p.27 p.188
  67. 5eme article publié dans l'Athnaeum, Des limites thérapeutiques de la gymnastique curative.
  68. Gymnastique à l'usage des hommes éclairés qui ne sont pas médecins,
  69. Mouvement concentrique ou excentrique, p. 469
  70. Neumann est de nouveau cité à la page suivante pour sa gymnastique curative, d'après le système suédois de Ling et de ses élèves Branting, Georgii et de Ron, Berlin, 1853. Il fera un voyage à Stockholm en 1850 "pour y étudier plus exactement la pratique de la gymnastique curative. En 1851, il entreprit un autre voyage scientifique aux frais du ministère des cultes du royaume de Prusse : il visita non-seulement Stockholm, mais aussi Londres et Saint-Pétersbourg, où depuis longtemps on avait ouvert des établissements pour la gymnastique suédoise."
  71. Freyer, Rapport annuel sur le collège de la cathédrale de Mersebourg, 1850 (Sur le système de Ling p. 161)
  72. Richter E.-A., Organon de la thérapie physiologique, Leipzig, 1850 (accorde une place comparativement considérable à Ling) (p. 345 Dally le date de 1830 à Berlin et dit l'avoir déjà cité p. 129 alors que c'est p. 161) Il mentionne le mot massage page 190.
  73. Roth Dr., Préservation et guérison de beaucoup de maladies chroniques, Londres, 1851. Voir aussi p. 185 texte sur les bains Russes.
  74. Eulenburg, La gymnastique curative, essai sur ses bases scientifiques, Berlin, 1853. (Fit un voyage à Stockholm en 1851 et fonde le premier Institut d'orthopédie et de gymnastique de Berlin avec l'assistance de Hjalmar-Fredrik Ling fils.
  75. Melicher, Premier rapport sur l'Institut de la gymnastique suédoise, Vienne, 1853. Après avoir étudié la gymnastique médicale à Stockholm auprès de Branting, puis à Londres auprès de Georgii (tout deux anciens élèves de Ling) alla fonder un établissement à Vienne.
    il le cite à nouveau sous l'appellation Premier rapport sur l'Institut de la gymnastique curative et orthopédique, Vienne, 1853.
  76. Notice sur la gymnastique médicale pratique, par le docteur Melicher p.186 Article IVe de l'Athnaeum.
  77. Notices de Graevell pour les médecins praticiens, 2e vol., Berlin, 1850
  78. Livre des familles du Lloyd autrichien, 3e vol., 4e livraison, 1853;
  79. Schmidt Oscar Tableaux du Nord, 1850,
  80. Koch C.-F. (docteur) La gymnastique au point de vue de la diététique et de la physiologie, Magdebourg, 1830.
  81. Hartwig (docteur) La méthode curative péripatétique, ou traitement des maladies par le mouvement, Dusseldorf, 1847
  82. Koeulliker, Tension des muscles résultant de la rétractation vitale.
  83. Manuel des tissus cellulaires, ou Histologie, p. 54, Leipzig. 1853
  84. Manuel de l'anatomie des tissus, p. 404 et 405.
  85. Courte exposition de l'essence de la gymnastique suédoise, pour les gens du monde, Berlin, 1852
  86. Carus, Système de physiologie, 2° édit. vol.1, p. 620. [p. 26] p.184 texte de Carus
  87. idem, vol.1, p. 575.
  88. Wagner, Dictionnaire portatif de physiologie, vol.1. p. 371. Idem p. 14. recité page 694 où il ont, avec Kœlliker, parlé de papille du toucher.
  89. Müller, Manuel de physiologie de l'homme, 3° édit. vol.1, p. 182. Idem p. 733 où il reprend un paragraphe de Muller comparant le réseau nerveux de la sensibilité parcourant le corps aux touches d'un clavecin.
  90. Bock, Manuel d'anatomie, 4° édit. pages 212 et 213.
  91. idem, 4° édit. p. 501 et 510.
  92. Schultz-Schultzenstein, Du rajeunissement de l'espèce humaine, 2e édit., Berlin, 1850, p. 59, 422.
  93. Dally, La gymnastique médicale, Berlin 1850, p. 210 (Die Heilgymnastik)
  94. Traité de gymnastique médicale, (Berlin 1852). p. 176.
  95. Berend, La gymnastique médicale étudiée surtout au point de vue du système du gymnaste suédois Ling. – Sixième compte-rendu de l'établissement de gymnastique orthopédique de Berlin, 1953.
  96. Journal des maladies des enfants, Par Berend et Hildebrand, 1851
  97. John Bishop, Recherches sur la pathologie et le traitement des difformités du corps humain. Londres 1952 (en anglais) p. 193.
  98. Boettcher A.-M. directeur de l'Institut d'orthopédie gymnastique de Goerliz, dans la haute-Lusace, 1853, Des déviations latérales de la colonne vertébrale ; causes originelles, formes spéciales, guérison. – Conseils aux parents,
  99. Freiberg, L'établissement de gymnastique curative suédoise dirigé par MM. Goepel et Robert Nitzsche (probablement une publication dans l'Athnaeum.) p. 194
  100. Maissiat, Etude de physique animale, Ed. ?P., Bathune & Plon, 1843 Fiche technique(Cité et repris par Dally pages 526/527).
  101. Daremberg, Essai sur la détermination et les caractères des périodes de l'histoire de la médecine, Paris 1830.
  102. Hoffmann, La médecine raisonnée en 1839 (Medicina rationalis systematica) dont la 1ère partie fut publiée en 1718 et les dernières peut de temps avant sa mort en 1742.
  103. Opuscula medico-pratica, Halle en 1736 qui contiendrait une dissertation intitulée Du mouvement, de la diète et de l'eau froide, considérés comme la médecine la plus simple et la plus efficace. Dally 244 et aussi p. 470.
  104. De imprud. med., etc., 54
  105. De nat. et art. effic. in med., 3, 4, 5) p.244
  106. De medico suî ipsius (un des trois livrets de Dissertationum physico-medicarum curiosarum selectiorum, ad sanitatem tuendam maxime pertinentium 1708 (latin) TDM Fiche technique) ou en français Du mouvement considéré comme la meilleure médecine du corps de 1708 « p. 259 du 1er livre.» d'Hoffmann Fiche technique14, 9
  107. Les sept règles de santé. Dally 479 succintement opposée aux anciens.
  108. Idée fondamentale de la médecine universelle déduite du mécanisme de la circulation du sang, Halle, 1707 Dally 497.
  109. Du duodenum, siége de beaucoup de maladies, Halle, 1708 (Dally écrit page 497 " C'est principalement dans l'esprit de ces deux écrits, que la thérapie d'Offmann, par le mouvement artificiel, diffère peu de celle de Stalh, selon ses dissertations citées plus haut et celle qu'il a publiée sur le Système de la veine porte, source des maladies chroniques, Halle, 1698." Et il rajoute Cette dissertation a pour titre : De nenœ portâ malorum hypochondriaco-spienitico-suffucativo-hysterico-hœmorrhoïdariorum.
  110. Kurt-Sprengel, Histoire de la médecine, t.V p. 282, ibidem p. 288. P.200, 413.
  111. Edouard Auber, Traité de la science médicale, Paris 1853, p. 206.
  112. Baglivi, (De fibrâ motrice, p. 213) p. 206.
  113. Claude Pechlin, Observatio-Numphysico-Medicarum Libri Tres, quibus accesit Ephemeris Vulneris Thoracici & in eam Commentarius. (Observation physique medicale) de 1691.
  114. Galien, (/. 4, alphorismes. Commentaire, 13) et (Aphor., 14, comment. 28). ; (l. 2, De sanit. tuendâ) ; (l. 6, Aphor. comment. 28) ; (l. 4, Aphor. comment. 15)
  115. Hippocrate, (1.1, De victu ratione, sect. 4) ; (De salubri diaetâ) ; (Aphor. 1) ; (Aphor. 42, sect. 2) ;
  116. Nosologie méthodique, dans laquelle les maladies sont rangées par classes, suivant le système de Sydenham, & l'ordre des Botanistes, par François Boissier de Sauvages de Lacroix Ed. Hérissant le fils, 1771
  117. Pline, (l. 1, Epist. 2) - (V. Plin, l. 3, epist. l)
  118. Borellus, (Ilist. et obs. cent. 2, obs. 90) Historiarium et observationum medico-physicarum centuria
  119. Richard Morton, (Exercitat. de phthi, p. 26)
  120. Celse, exprime très-bien cette pensée (2,15, De gestatione) ; (1. 3, c. 22) ; (1. 2, c. 15). il cite  entre autre :
    Auctoresque mulli sunt qui, inflatis vesicis pulsandos tumores esse opinantur (Celse, lib. III, cap. 21)
    Madefactis tantùm manibus aquâ, cui sal et nitrum et olei paulùm sit adjectum (Celse, lib. III, cap. 21)
  121. Bartholom. de Moor, tr. de instaurat. medicin, p. 345
  122. Platon (Républ. III)
  123. Job Van Meekeren, (Obs. chir., p. 206, cap.6).
  124. Blankard, (Inst. chir.,  cap 26)
  125. Grégoire Horst, (V. Oper. med. exercitat. 4, de febr. piitrid. curatione)
  126. Bacon de Verulam (Sermon. fidelium 18).
  127. Kristian Frantz Paullini, (Flagellum salutis, 1698Fiche techniqueen allemand) p. 246.
  128. Percy et Laurent, Concerné(e) par le massage Dictionnaire des sciences médicales sur le Soufflet.
    Article sur la Percussion, issu du Dictionnaire des sciences médicales (19eme tome 'OVA-PEA'), par Percy et Laurent en 1819.
  129. Virey, Histoire naturelle des Médicamens, des Alimens et des Poisons. Rémont, Paris 182.
  130. Berger Gottfried, Dissertation de commodis exercitationis corporis, de 1705.
  131. De tuenda valetudine ex cognitione sui ipsuis (sans date mentionnée).
  132. Sthal Georg Ernst, Dissertatio de motu corporis humani medico sanitatis conservandæ et restituendæ præcipuo, Erford, 1733. p. 247.
  133. De motuum vitalium causa, 1741 p. 476.
  134. De animœ imperio in cor, 1760
  135. De anima rediviva, 1761
  136. De viribus vitalibus, 1764
  137. Hilscher S.-P., Programma de legitimo clari sermonis exercitio pro sanitate tùm restaurandâ, tùm conservandâ, Iéna, 1723.
  138. Quellmatz, (Professeur de pathologie et de thérapeutique à l'université de Leipzig) Novum sanitatis prœsidium ex equitatione machinœ beneficio instituendâ de 1735. (Sur l'utilité de l'équitation en gymnastique)
  139. Programma de frictione obdominis, Leipzig, 1759.
  140. Erpel J.-P., De acommodis et incommodis equitationis in hominum sanitatem redundantibus, Diss. inaug. Halle, 1779. (Sur l'utilité de l'équitation en gymnastique)
  141. Bicher G.-G., De salutari, limitando tamen, equitationis exercitio, Gottingue, de 1757. (Sur l'utilité de l'équitation en gymnastique)
  142. Heister Laurent, (Professeur d'anatomie et de chirurgie à l'université d'Helmstadt) Ars gymnastica nova, de 1748.
  143. Andry Nicolas, Concerné(e) par le massage L'orthopédie, de 1740, TDM Fiche technique(En fait c'est 1741). Il le cite essentiellement pages 501/518.
  144. L'exercice modéré est-il le meilleur moyen de se conserver la santé ? Fiche technique 
  145. Tissot C.-J., Concerné(e) par le massage Gymnastique médicale* et chirurgicale, de 1780. (En fait c'est ce n'est pas Médicale mais Médicinale, il s'agirait de savoir si l'erreur est encore antérieure à Dally mais il semblerait que non. Cela montre bien leur parcours bibliographique. Le titre complet de l'ouvrage est : Gymnastique médicinale et chirurgicale ou essai sur l'utilité du mouvement ou des différents exercices du corps et du repos dans la cure des maladies de 1780 TDM Fiche technique.) p. 248.
  146. Alexandrini Jules, Paedotrophia, Zurich 1559 (médecin de l'empereur Maximilien II) p. 250.
  147. Salubrium, sive de sanitate tuendâ, ou L'art de conserver la santé, en trente-trois livres. Cologne, de 1575. (791 pages in-folio). p. 408.
  148. Liévin Lemius, De vitâ cum animi et corporis incolumitate recte instituendâ, Ziriczée, en Zélande ; Cologne, 1581. (Prêtre et médecin).
  149. Basedow Jean-Bernard, livre élémentaire (3vol. in4°, Altona, 1774) p. 251.
  150. Jean-Pierre Franck, System einer vollstœndigen medicinischen Polizei, Manhein, Stuttgard, Vienne, 1779-1816.
  151. Campe Joachim-Henri, Lettres écrites de Paris, en 1790. p. 253.
    Le nouveau Robinson.
  152. Sabathier, (François Sabatier) intitulé Les exercices du corps chez les anciens pour servir à l'éducation de la jeunesse, Paris, 1772 Fiche technique,
  153. Guths-Muths, La gymnastique de la jeunesse, Schnepfenthal, 1793. Traduit notamment par Amar-Durivier et Jauffret Paris, an XI (1803).
  154. Spiele zur Uebung und Erholung, etc., c'est-à-dire Jeux pour l'exercice et la récréation physique et intellectuelle de la jeunesse, Schnepfenthal, 1796 (4e édit. 1845).
  155. Lehrbuch der Schwimmkunst, ou Manuel de la natation, Weimar, 1798 (2e édit. 1833).
  156. Mechanische Nebenbeschœftigungen, ou Occupations mécaniques pour les jeunes gens et pour les hommes après leurs études, Altenbourg, 1801 (2e édit., Leipsig 1816).
  157. Turnbusch, ou Livre de gymnastique, Francfort, 1817.
  158. Bibliothek fur Paedagogik, journal.
  159. Clias, La gymnastique élémentaire, Paris, 1919 (trois traités qui sont "une forme variée du système de Guths-Muths)
  160. La somascétique naturelle, Besançon, 1812.
  161. La callisthénie, Besançon, 1843.
  162. Amoros, (colonel), Manuel d'éducation physique, gymnastique et moral, Paris, 1830.
    Veith Gérard-Ulrich-Antoine, Concerné(e) par le massage Essai d'encyclopédie des exercices corporels. (p. 262)
  163. 1ère partie : Document pour servir l'histoire des exercices corporels, Berlin, 1794
  164. 2e partie : Système des exercices corporels, Berlin, 1795
  165. 3e partie : Additions aux deux premiers volumes, Leipzig, 1818.
  166. Physikalischer Kinderfreund, Leipzig, 1815. (Traité de physique amusante en dix petits volumes)
  167. Jahn Frédéric-Ludwik, (1778-1852) Dally nous donne le titre d'une dizaine d'ouvrages en allemand que je vous laisse aller chercher page 265. Les 417 figures de Jahn, nous dit Dally page suivante, ont été réuni par
  168. H. Robolsky et A. Toeppe, revu par E.-W.-B., Eiselen, Abbildungen von Turn-Uebungen, Berlin, 1845.
  169. Seidenschnur O., Dr., Bücherkunde des Turnwesens, Dresde, 1851.
  170. Londe Charles, Concerné(e) par le massage Gymnastique médicale, ou L'exercice appliqué aux organes de l'homme, d'après les lois de la physiologie, de l'hygiène et de la thérapeutique, Paris, 1821 Fiche technique. (Dally décrit l'ouvrage p. 266)
  171. Koch C.-F., Die Gymnastik aus dem Gesichtspuncte der Diaetelik und Psychologie, ou La gymnastique du point de vue de la diététique et de la psychologie, accompagné d'un rapport sur l'institut gymnastique de Magdebourg, Magdebourg, 1830. (Dally décrit l'ouvrage p. 267)
  172. Werner J.-C. Erster Bericht über die orthopœdische Heilanstatl zu Kœnigsberg, ou Premier rapport sur l'établissement sanitaire d'orthopédie de Kœnigsberg, Kœnigsberg, 1837. (Dally précise "comprenant une période de dix années du 1er octobre 1826 au 1er octobre 1836)
  173. Reform der Orthopœdie, 60 thèses, Berlin, 1851.
  174. Grundzüge einer wissenschaftlichen Orthopédie, ou Base d'une orthopédie scientifique,
  175. Reforme de l'orthopédie ; deux parties :
    1re. –
    Dérivations des os et thérapie de la scoliose habituelle et de la scoliose statique.
    2e. –
    Suite de la thérapie des scolioses.
    Weber Wilhelm et Edouard, Mechanik der menschlichen Gehwerkzeuge, etc., ou Mécanique des organes de la locomotion ; recherches anatomico-physiologiques, Leipzig, 1836, (traduit en français par A.-J.-L. Jourdan, Paris, 1843).
  176. Werner J.-A.-L., Medicinische Gymnastik, ou Gymnastique médicale ; art de corriger les vices de conformation et de rétablir la forme  et les proportions du corps humain d'après les principes de l'anatomie et de la physiologie, Leipzig, 1850.
    Bericht ueber die Einricht., etc., ou Rapport sur l'organisation et les effets de l'établissement sanitaire d'orthopédie gymnastique du duché d'Anhalt-Dessau, et de et de l'école normale de gymnastique de Dessau, Dessau, 1840.
  177. L'institut gymnastico-orthopédique de Dessau, son organisation et ses effets, Leipzig, 1845 (C'est une nouvelle édition du précédent en français).
  178. Lœschke J.-T., Ueber das Turnen Geisteskranker, ou De la gymnastique dans la folie, Leipzig, 1840. (Dally nous dit page 269 "Cet ouvrage donne le résultat des expériences faites à l'établissement de Sonnenstein, à Prina.)
  179. Krause J.-H., Die Gymnastik und Agonistik, etc., ou La gymnastique et l'agonistique des Hellenes, d'après les mouvements écrits ou figurés de l'antiquité, etc., Leipzig, 1841. (Cet ouvrage contient plus de 900 pages in-8° et 183 figures ; c'est une histoire de l'art antique, considéré spécialement au point de vue de l'éducation et des jeux publics. C'est l'Agonisticon Fiche technique de Pierre Faber, (du Faur de Saint-Jorri), Lyon, 1590 : mais l'ordonnance en est plus savante et les détails bien plus complets.) Le livre de Krause traite également de gymnastique et dally l'associe aussi à Jaeger.
  180. Faber de Saint-Jory ou Du Faur de Saint-Jorri, Agonisticon 1590 et 1595 à Lyon Fiche techniquep. 198, 407,
  181. Adolf Spiess, Die deutsche Turnkunst, ou La gymnastique allemande, Bâle, 1840-1846.
  182. Turnkunst für Schulen, ou Manuel de gymnastique pour les écoles, Bâle, 1847.
  183. Les exercices libres pour les deux sexes, Bâle, 1840
  184. Schreber Daniel Gottlieb Moritz, Das Turnen von œrtzlichem Standpunkte, ou La gymnastique au point de vue médicale, Leipzig, 1843.
  185. Recept zu einem gesunden und langen Leben, etc., ou Recette pour une vie saine et longue, etc., Leipzig, 1843.
  186. Kinesiatrik, ou Méthode de gymnastique médicale, à l'usage des médecins et des gens du monde, d'après ses propres expériences, 1852. p. 287.
  187. Aerztliche Zimmer-Gymnastik, ou Gymnastique médicale de la chambre ; représentation et description des mouvements gymnastiques n'exigeants ni appareil ni aide, et pouvant s'exécuter en tout temps et en tout lieu, à l'usage des deux sexes et pour tous les âges ; applications à diverses affectations, Leipzig, 1855. (Traduction française par H. Van Oordt, librairie de Victor Masson, Paris 1856.)
  188. Rasmus Gustave, Die geregelten Leibesübungen, etc., ou Exercices organisés dans le rapport du développement physique de la jeunesse, Leipzig, 1849 (2e Ed.).
  189. Plessner, Das Turnen, etc., ou La gymnastique, essai d'hygiène, 1844.
  190. Friedrich G. Das Turnen als Schutz, etc., ou La gymnastique comme moyen de préservation et de guérison, pour les malades des deux sexes, Reutling, 1847.
  191. Esslingen, Die Gymnastik der Hellenen, ou La gymnastique des Hellènes, dans son influence sur toute l'antiquité, et dans sa signification relative à l'état actuel de l'Allemagne ; essai pour servir de base historique et philosophique à une éducation nationale esthétique, Esslingen, 1850.
  192. Par un non médecin, Die Heilkratft, ou La force médiatrice de certains mouvement du corps jusque dans l'âge le plus avancé ; moyen de guérir radicalement l'hypochondrie obstinée, la goutte, le rhumatisme, les oppressions de poitrine, les aigreurs d'estomac, les hémorroïdes et plusieurs autres maladies, etc. Leipzig, 1852. (5em Ed.)
  193. Heidler J.-C.,Concerné(e) par le massage Die Erschütterung, ou La vibration considérée comme moyen de diagnostique et de guérison ; auxiliaire de la pathologie et de la thérapeutique physique, avec un appendice sur la vibration, considérée comme action et réaction, ou principe fondamental de la vie dans la nature, Braunschweig, 1853. (p. 272)
  194. Ideler K.-W., Handbuch der Dietetil für Freunde der Gesundheit und des langen Lebens, ou Manuel d'hygiène pour les amis de la santé et de la longévité, 1855.
  195. Kloss M., Die weibliche Turnkunst, etc., ou Gymnastique de la femme, moyen éducationnel pour le développement de la santé et de la grace ; conseils aux parents, aux instituteurs et au institutrices. Leipzig, 1855.
    Publications périodiques :
  196. Der Tuner, publié à Dresde
  197. Turn-Zeitung, publié à Karlsruhe, et plus récemment à Esslingen, par Théodore Georgii.
  198. Neue Jahrbücher für Turnkunst, (fondé en mars 1855 p. 273) ou Nouvelles annales de la gymnastique allemande, publié par Kloss, directeur de l'institut royal de gymnastique allemande, à Dresde, avec la collaboration de MM. E. Friedrich, docteur-médecin à Dresde, D.-G.-M. Schreber, médecin et directeur d'un établissement orthopédique à Leipzig, A. Spiess, assesseur des études supérieures du duché et directeur de l'école centrale de gymnastique de Darmstadt, et Wassmannsdorff, directeur de l'établissement de gymnastique de Heidelberg.
  199. Die deutsche Turnkunst,
  200. Athenœum de gymnastique rationnelle.
  201. Nouvelles annales de gymnastique allemande.
  202. Die Heilgymnastik in Schweden und Norwegen, ou La gymnastique curative en Suède et en Norvège ; exposition faites è visu aux médecins et aux gymnastes, Dresde, 1855. Par le docteur Edmond Friedrich (Hostile à l'école suédoise).
  203. Delpech Jacques, Othomorphie (ouvrage paru en 1828).
  204. Liebig, Respiration dans les muscles (Archive de Müller, 1850, n°s 4 et 5) p. 280.
  205. Massman, Les exercices du corps, Magdebourg, 1847. p. 284.
  206. Valentin, Physiologie, t. II, p. 221. p. 288
  207. Stromeyer, Paralysie des muscles inspirateurs (Hanovre, 1836, p. 132.)
  208. John Pugh, Concerné(e) par le massage Physiological, theoretic and pratical treatise, on the utility of the science of muscular action, etc, 1794
  209. V.J. Shaw, Sur les courbures de la colonne vertébrale et des os du thorax, traduit de l'anglais, Weimar, 1825, planche VI.
  210. Heine, (Mémoire sur les luxations spontanées et congénitales, Stuttgard, 1852, planche V.) p. 301
  211. M. Guersant, Mémoire sur la gymnastique médicale pratiquée à Paris, p. 307
  212. Ideler, De la gymnastique médicale, dans les Compte-rendus de la Société prussienne de médecine, 1855 n° 15.
  213. Le Clerc, Histoire de la médecine
  214. Gazi Antoine, Florida Corona, quœ ad sanitatis hominum conservationem ac longœvam vatam producendam sunt necessaria, continens, ab Antonio Gazio, patavino medico doctissimo composita. Fiche technique
  215. Fuchs, Concerné(e) par le massage Institutiones medicœ, Bâle, 1565, réimprimées dans ses Operum didacticorim pars prima et secunda, Francfort, 1605, in-folio TDM Fiche technique
  216. André Vésale, De humani corporis fabricâ libri septem, Bâle, 1543, avec des figures gravées d'après le Titien. p. 372.
  217. Jean Canape, Anatomie des os du corps humain et des deux livres du mouvement et des muscles de Galien, Paris, 1541. 1ère trad. fran.
  218. Ambroise Paré, Concerné(e) par le massage Oeuvres Complètes par d’Ambroise Paré – et celle de Joseph-François Malgaigne Ed. Baillière 1840 en 2 volumes EO Fiche technique
  219. Laurent Joubert, Concerné(e) par le massage Operum Latinorum, parue à Frankfort (1ère Edition en 1582) chez Heredes Andrea Wecheli (André Wechel) Fiche technique.
  220. Justification des anciens, où l'on fait voir qu'ils ont su ce que les modernes nous débitent en médecine comme des nouvelles découvertes, Paris, 1690. Dally p. 498.
  221. Dionis, Concerné(e) par le massage Des frictions et des exercices.)
  222. Traité du ris, contenant son essance, ses causes et mervelheus effais, curieusement recerchés, raisonnés et observés, (jolie mention sur les sens Dally p. 377)
  223. André du Laurens, Du risu ejusque causis et effectibus libri duo, Franckort, 1603
  224. Budé, Annotationes, Paris, 1508 Fiche technique. P. 380.
  225. Scaliger, Poetices libri septem, Lyon, 1561
  226. Baccio, Des thermes – en sept livres, Venise, 1571. (peut parler de friction)
  227. Botton A. , De vita conservandâ, Padoue 1582 (peut parler de friction)
  228. Duranteo Castor, Il tesoro della sanità, Venise, (peut parler de friction).
  229. Cagnati, Sanitate tuenda, ou de l'hygiène, en deux livres. Dally le décrit p. 409. (peut parler de friction)
  230. Bright, Concerné(e) par le massage Hygiène, sive de sanitate tuendâ medicinœ pars prima. Londres, 1583. Fiche techniqueDally p. 412.
  231. Therapeutica, hoc est de sanitate restituendâ pars altera. Londres, 1583. Fiche technique
  232. Haller, (Bibl. med. pract., t. II. p. 250) « Une note sur ce livre, elle est ainsi conçue : Liber ex veteribus collectus est, etiam unctiones et lotiones à nostris moribus aliena imperat. »
  233. Littérature médicale, art. Motus. à propos des de machines de "sport" d'intérieur destinées, au 18e siècle, à faire des mouvements. Dally p. 498.
  234. Quantum antiqui eruditione et industriâ antecellant modernos, La Haye, 1734
  235. Alpinus De Medicina Egyptiorum 1591 Fiche technique Dally p. 412.
  236. Savary, Lettres sur l'Égypte Fiche technique de 1785 et aussi la onzième lettre sur les Bains du Grand-Caire.
  237. Paracelse, De medi. orig. et  prog. diss. : Da doctrinâ, Utrecht, 1723
  238. Pouchet, Hist. des scien. nat. au moyen-âge ect., Pais 1853
  239. Du Chesne, Concerné(e) par le massage Le pourtraict de la santé, où est au vif représentée la règle universelle et particulière, de bien sainement et longuement vivre ; enrichy de plusieurs preceptes, raisons et beaux exemples, tirez des Médecins, Philosophes et Historiens, tant Grecs que Latins, les plus célèbres. Paris, 1606.
  240. Lucian, lib. de Saltatione
  241. Théophraste, Traité des sueurs traduit pour la première fois en latin par Daniel Furlani en 1576. p. 439.
  242. Cardinal Nicolas de Cusa, Idiotœ de staticis experimentis dialogus, Bâle, 1565.
  243. Sanctorius, De medicinâ staticâ aphorismi, Venise, 1514.
  244. L'Héritier, Traité de chimie pathologique, Paris, 1842, p. 442. sur la sueur.
  245. W. Hildesheim, Die Normal - Dlet. – Essai chimico-physiologique sur la normalité des besoins alimentaires des hommes, en vue d'établir une diététique normale, en relation spéciale avec le régime du nouveau règlement des hôpitaux de garnison en temps de paix, avec l'alimentation naturelle des soldats, et avec les pauvres, Berlin, 1856.
  246. Copernic, De revolutionibus orbium cœlestium, libri IV. Nuremberg, 1542.
  247. Aristarque, dans (Ency. nouv., Paris, 1836)
  248. Dutens, Recherche sur l'origine des découvertes attribuées aux modernes, où on démontre dans les ouvrages des anciens, et ... p. 446.
  249. Bacon, Concerné(e) par le massage Oeu. de F. Bacon, Par Buchon, Paris, 1841.
  250. On the advancement of learning, Londres, 1605, traduit en latin sous le titre de : De augmentis scientiarum, libri IX, Paris, 1624.
  251. Descartes, Discours sur la méthode, Leyde, 1637.
  252. Traité de l'homme et de la formation du fœtus. Ouvrage posthume, Paris, 1664.
  253. Eisenmenger dit Sidérocrate, De methodo.... Strasbourg, 1563 (Haler : bibl. med., t.II, p.147). p. 450. sur la iatro-mathématique.
  254. Dictionnaire de la conversation, 2e édit., Paris, 1854.
  255. Nouvelle biographie générale de Firmin Didot, Paris, 1855.
  256. Acquapendent, Concerné(e) par le massage De musculi artificio et ossium articulationibus, Vicence, 1614, sur la iatro-mécanique. p. 452.
  257. Chrétien Fromann, De consensu partium corporis humani, Cobourg, 1658.
  258. Charlton, Œconomia animalis, novis anatomicorum inventis, indeque desumptis modernorum medicorum hypothesis physicis superstructucta, et mecanicè explicata, Londres, 1658.
  259. Deusing, Exercitationes de motu animalium, ubi de motu muscularum et respiratione, itemque de sensuum functionibus, ubi et de appetitu sensitivo et affectibus. Groningue, 1661.
  260. Sténon, Elementorum myologiœ specimen, seu musculorum descriptio geometrica. Florence, 1667.
  261. Perrault, Essai de phusique. Paris 1680, 4 vol. in-12. - Le troisième contient un traité de la Mécanique des animaux.
  262. Courtois, Traité théorique et pratique des moteurs, etc., Paris, 1846, t.1, p. 27. p. 460.
  263. Boerhaave, De viribus medicamentorum, Paris, 1723. p. 470.
  264. Boissier de Sauvages, Les Chefs-d'Oeuvre, Paris, 1770, Vol. 2 Dissertation dans laquelle on cherche s'il y a des médicaments qui affectent certaines parties du corps humain plutôt que d'autres ; et quelle serait la cause de cet effet. Voir aussi p. 476, plusieurs titres.
  265. Dissertation sur la cure de la paralysie par l'électricité, 1747
  266. De hemiplegia, 1749
  267. Dissertation sur le mouvement des muscles, 1753
  268. Theorica febri, 1735
  269. Inflammationis theorica, 1740
  270. Nova putdûs et circulationis theorica, 1742
  271. Hœmastatique ou stique des animaux, traduit de Hales, 1744
  272. Dissertatio de vasorum capillarium corpois humani succione, 1747
  273. Recherches sur les lois du mouvement du sang dans les vaisseaux, 1753
  274. Medecine senensis conspectus, 1747
  275. Conspectus physologicus, 1751
  276. Benjamin Broekhuizen, Œconomia corporis animalis, sive cogitationes succinctœ de mente corpore et utriuque onjunctione, Nimégue, 1672 Ouvrage publié sous le titre de Rationes philosophico-medicœ, theoretico-praticœ, La Haye, 1687. p. 472.
  277. Le Cat, Traité des saignées.
  278. Mialhe, Chimie appliquée à la physiologie et à la thérapeutique, E, Paris, 1856.
  279. Bonnet, Traité des appareils de mouvement et de leur utilité dans le traitement des maladies articulaires, Paris, 1848
  280. Barbier, Traitement des maladies par l'exercice des fonctions, (semble cité par Bonnet au-dessus) p. 475.
  281. Arago, De astrorum influxu in hominem, 1757
  282. Cheyne, Méthode inverse des fluxions, 1722. Dally p. 478.
  283. Essay on health and long life, Londres, 1724. Dally p. 479.
  284. Essai sur la santé et sur les moyens de prolonger la vie, Paris, 1725 (Traduction du précédent)
  285. Fludd, De anatomia triplici, etc. Francfort, 1623
  286. Medicina catholica, scu mysticum artis medicandi sacrarium, etc. Francfort, 1829 (erratum), 2 tomes. Dally ou l'imprimeur se trompe probablement, c'est 1629 l'EO.
  287. Veritatis proscenium... (Avant-scène de la vérité...), De Bry, Franfort, 1821(erratum), 54 p. Dally ou l'imprimeur se trompe probablement, c'est 1621 l'EO.
  288. Clavis philosophiae et alchymiae (La clef de la philosophie et de l'alchimie), Fitzerum, Franfort, 1633, 87 p.
  289. Philosophie de Moïse, où sont expliqués la sagesse et la science de la création, (Philosophia Moysaica...), Gonda, 1638, 152 p.
  290. Swedenborg, Essai de philosophie spéculative sur l'infini, la cause de la création et le mécanisme de l'opération de l'âme et du corps, Dresde, 1734
  291. Mesmer, Mémoire sur la découverte du magnétisme animal,
  292. Martin H., Histoire de France, tome I. p. 61, et l'Eclaireissement VI. p. 470. sur le magnétisme.
  293. Laming, Matter and force, etc. Londres, 1851
  294. Plutarque, Les propos de table, 3e livre, 10e quest.
  295. Burq, Métallothérapie, traitement des maladies nerveuses, paralysies, rhumatisme chronique, spasmes... par les applications métalliques. Abrégé historique, théorique et pratique extrait de vingt-deux mémoires ou notes aux deux Académies. Baillière, Paris, 1853 TDM Fiche technique voir page 488.
  296. Bovee Dods, The phylosophy of eclectrical phylosophy, New-York, 1853
  297. Philips, Electra-dynamisme vital ou relations physiologiques de l'esprit de la matière. Paris, 1855.
  298. C. Bernard, Recherches expérimentales sur le grand sympathique, et spécialement sur l'influence que la section de ce nerf exerce sur la chaleur animale, Paris, 1854. Dans cet ouvrage, Dally fait un parallel avec le massage tout au long de sa note de bas de page, p. 490.
  299. Gavarret, De la chaleur produite par les êtres vivants, Paris, 1856
  300. Alsted Jean-Henri, Encyclopædia, Herborn 1612, 2 vol Dally p. 493. La 32e section du 35e livre est consacrée à la gymnastique des Grecs.
  301. Vossius Gérard-Jean, De quatuor artibus popularibus, etc. Amsterdam, 1650. Sur la gymnastistique et gymnastique (résumé les plus érudits...)
  302. Falconieri Octave, Inscriptiones athleticæ, Rome, 1668.
  303. Dale Antoine (van), Dissertationes IX. – Antiquitatibus, quin et marmoribus, etc. Amsterdam, 1702. Sur la gymnastique religieuse des Grecs.
    Burette Pierre-Jean, avec les Mémoires suivants :
  304. De la gymnastique des anciens, t. 1. Paris, 1717, p. 80
  305. Des bains considérés dans leurs rapports avec les exercices du gymnase, t. 1. p. 95.
  306. De la dance des anciens, en deux mémoires, p. 93 et 117
  307. De la sphéristique des anciens, p. 153.
  308. Histoire des athlètes, en 3 Mémoires, p. 211, 237 et 258.
  309. Du pentathle dans la gymnastique, t. II. p. 218
  310. De la lutte des anciens, p. 228.
  311. Du pugilat et du pancrace, p. 255.
  312. De la course à pied, à cheval et dans les chars, p. 280.
  313. Barthélemy Jean-Jacques (Abbé), Le Voyage du jeune Anacharsis en Grèce Fiche techniquede 1788
  314. Vinci Léonard, traité Sur la peinture, 1651. Contenant les règles de l'attitude et du mouvement d'après l'antique. Dont un chapitre nommé De l'attitude, Dally cite une édition de 1803.
  315. Saint-Didier, Traité de l'épée, seule mère de toutes les armes, 1573
  316. Marozzo et Grassi, Académie de l'épée, où se démontre etc...1628
  317. Charles, Ergo parvœ pilœ gymnastica omnium saluberrima, Paris, 1626
  318. Le Sacq, Ergo senibus  excercio, Paris, 1627
  319. Berault, Ergo in curru vectatio salubris, Paris, 1630
  320. Merlet, Ergo labor ante cibum, Paris, 1635
  321. Leconte, Ergo pulchritudo sanitatis effectus, Paris, 1641
  322. Regnauld, Non ergo sola gymnastica salutatis tutrix, Paris, 1643
  323. Jowin, An gravidis exercitatio ?, Paris, 1649
  324. Jonquet, Ergo aulicis mulieribus sanitas firmior ab equestri venatione, Paris, 1666
  325. Guérin, Ergo pituitosis exercitatio, Paris, 1667
  326. Brisseau, Traité des mouvements sympathiques, etc, Valenciennes, 1682
  327. Hoorne, Du mouvement involontaire, etc, La Haye, 1692
  328. Georges-Ernest, Des commotions actives et passives du sang, Halle, 1698
  329. De l'équitation, nouveau spécifique antiphthisique, La Haye, 1699
  330. De l'usage du mouvement volontaire, La Haye, 1708
  331. Du mouvement médical du corps humain, spécialement propre à conserver la santé et à la rétablir, Erford, 1733
  332. Tüchner, Base de la physiologie déduite des principes de la physique et de la mécanique, Halle, 1746. Dally p. 498.
  333. Base de la pathologie générale, déduite des principes de l'anatomie, de la physique et de la mécanique, Halle, 1746
  334. Sur quelques espèces de mouvements passifs corporels appropriés à certaines maladies, Halle, 1745
  335. Sur le danger des mouvements corporels appliqués mal à propos, Halle, 1747
  336. Sur le danger du mouvement volontaire excessif, Halle, 1748
  337. Groebner David, Medicina vetus restituta, Leipzig, 1695,
  338. Drelincourt Charles, Judica de inventis medicis nuperorum, apud veteres dudum latentibus, Leyde, 1967,
  339. Pasch Georges, De novis inventis, quorum accuratiori cultui facem prœtulit antiquitas, Kiel, 1695 ; Leipzig, 1700,
  340. Dezeimeris, Lettres sur l'histoire de la médecine et sur la nécessité de l'enseignement de cette histoire, Paris, 1838,
  341. Chomel J.-B.-L., Essai sur l'histoire de la médecine en France, Paris, 1762
  342. Wanner, Du degré constant de la chaleur animale, considéré, dans l'homme, etc... Acad. de med. séance du 25 sep. 1855
  343. Durand-Faradel, Mémoire sur la part que les eaux minérales prennent à la guérison des maladies chroniques, Gas. Med. de Paris, n° 16 et 20.
  344. Warlitz Chrétien, Scrutinium lacrymarum, (au sujet de l'ortie)
  345. Lominus, Commentaire sur Celse, (Dans son épître dédicatoire il y condamne un ouvrage nommé L'Ecole de salerne).
  346. Sibourg, (Mgr), Mandemant, 1851
    3eme Partie (Page 519)
  347. Arbey, Essai sur l'attitude et la position, Paris 1816 (Thèse inaugurale)
  348. Bourdon, De l'influence de la pesanteur sur quelques phénomènes de la vie, Paris, 1819, (p. 528 "Que le décubitus latéral, la narine correspondante au côté sur lequel le corps repose, cesse presque entièrement ses fonctions ; ce qui n'est point dû à la présence des mucosités, ni à la compression des vaisseaux de la face, mais au gonflement et à l'engorgement de la veine jugulaire, et il suffit de changer de côté pour dissiper tout malaise.")
  349. Principe de physiologie médicale, Paris, 1828, Liv. V, c. 28 : De l'influence de la pesanteur sur la circulation du sang, etc.
  350. Roulin, Proposition sur le mouvement et l'attitude, Paris, 1820
  351. Lacroix, Considérations pathologiques et thérapeutiques sur l'attitude de l'homme, Paris, 1824 (Thèse inaugurale) (voir s'il n'est pas celui qui a découvert les corpuscules.)
  352. Desgrand, Dissertation sur la situation, Paris, 1824 (Thèse inaugurale)
  353. Bouvier, Attitude, art. du Dict. de méd. et de chir. prat. ; Paris, 1829. (Cité et repris par Dally pages 523/526 avec reprise de texte)
  354. Gerdy Jeune, Sur l'attitude, Mémoire, dans les archives générales de médecines, et dans le dictionnaire de médecine, Paris, 1833 (En reparle page 528)
  355. Piorry, L'influence de la pesanteur sur la circulation, Paris, 1835
  356. N°8 Friction abdominale avec pression. – Développement de gaz dans l'intestin. – Epidiaphragmatopie. (Traité de médecine pratique, t. XI, n°4027 et 4028, Paris, 1847.)
  357. Nélaton, De l'influence de la position dans les maladies chirurgicales, Paris, 1851 (Thèse inaugurale)
  358. De l'influence de la position dans les maladies chirurgicales, Paris, 1851. (Dally nous en restitue un paragraphe page 543/544)
  359. Le Plieur, Attitude, art. de l'Encyclop. moderne de F. Didot, Paris, 1853
  360. Marchal de Calvi, La gymnastique respiratoire, (Cité pages 103 & 527 avec reprise de texte)
  361. N° 11. – Des mouvements de la respiration dans le chant, (Compte-rendus de l'académie des sciences, séance du 16 avril 1855)
  362. Auzias-Turenne, Théorie ou mécanisme de la migraine, (Mémoire lu à l'Institut ; Paris, 1849)
  363. Molènes J.-J. Marc (de), De la migraine, Paris, 1853 (thèse inaugurale) Il y parle de frictions page 551.
  364. Guyon, Le miroir de beauté et de santé corporelle, contenant toutes les difformités, maladies, tant internes qu'externes, qui peuvent survenir au corps humain avec leurs définitions, Lyon, 1615. (Fiche technique 1671 2eme ed.)
  365. – Ainsi que (Flagellum salutis, 1698) Fiche technique
  366. Meibomius J.-H., De flagrorum usu in re medica et venerâ, Leyde, 1629
    L'Utilité de la flagellation dans la médecine et dans les plaisirs du mariage et des fonctions des lombes et des reins ( 1795) Fiche technique
  367. Gazette hébdomadaire de médecine et de chirurgie, Paris, 15 juin 1855, p. 453 que nous restitue Dally page 545.
  368. Cruveilhier, Traitement du tétanos par une contraction volontaire permanente Anatomie pathologique du corps humain, Ed. Baillière de 1828-1842 TDM Fiche technique
  369. Robin Edouard, N°6 – Compression. –  De l'eclampsie des femmes enceintes etc, mémoire, Paris 1853.
  370. Robin et Lorain, Annuaire des sci. méd., Paris, 1856, p. 75 et suiv. sur les accident au chloroforme
  371. Réclam, N°7 Influence des mouvements du tronc sur la circulation, la respiration et l'évacuation des matières fécales. (Gaz. hebd.  de med. et de chir., 10 octobre 1856)
  372. F. P. Flueger, De l'arrêt des mouvements péristatiques de l'intestin, ouvrage cité dans l'anatomie des sci. méd., par M. Lorain, revu par M. Robin, 1ère année 1836, p. 83.
  373. N°9 Palpation de l'abdomen. La Gaz. hebd.  de med. et de chir., 12 septembre 1856, rendant compte de la séance du 9 juillet de la Société méd. des hôpit. de Paris, (réponse de M. Marrotte sur le massage)
  374. Mandl Louis, De la fatigue de la voix dans ses rapports avec le mode de respiration, (Mémoire présenté à l'Académie des sciences dans la séance du 12 mars 1855)
  375. Segond L.-A., N°12 Hygiène du chanteur. etc. Paris 1846.
  376. Marshall, N° 14 _ Règles pour le traitement de l'asphyxie, La Gaz. hebd.  de med. et de chir., 26 septembre 1856, page 585 il traite des asphyxies
  377. Ruehle, de Breslau, Congrès des sav. nat. et méd. allem., séance du 17 septembre 1856. Ici passe aux frictions et pressions sur la poitrine
  378. Bouchardat, N°15 – Moyen de remédier aux accidents causés par le chloroforme, Boucherdat : Nouveau formulaire magistral, Paris, 1856, p. 117. (là nous sommes sur des travaux qui vont amener à la découverte du massage cardiaque) Il y cite Maisonneuve parlant de flagellation.
  379. Vulpian et Bastien, N° 16 – Compression des nerfs (Mémoire sur les effets de la Compression des nerfs, extrait publié dans à Compte-rendus de l'académie des sciences, vol. XLI, 2e semest. 1855, p. 1009)
  380. Béclard, Influence du nerf pneumogastrique sur la respiration, sur les mouvements du coeur, sur la disgestion et l'absorption, sur la secrétion du sucre dans le foie. Paris 1856
  381. Traité de physiologie
  382. Flourens, Rech. expériment. sur les propriét. et les conct. du syst. nerv., Paris 1842, p. 204.
  383. Bell, The nervous system of the human body, etc, 1836
  384. Guitton, Nouvelle classification zoologique, Paris 1854
    Sur la main :
  385. Buffon, Histoire naturelle, générale et particulière, avec la description du Cabinet du Roy, comprenant : Histoire naturelle de l’homme, 1749 (Il y parle par exemple de la main et du sens du toucher.) page 672.
  386. Darpentigny, La chirognomie. – Science de la main, ou l'art de reconnaître les tendances de l'intelligence d'après les formes de la main,
  387. Chavée, Lexicologie indo-européenne, Paris 1849.
  388. Serres (d'Uzès), Essai sur les phosphènes ou anneaux lumineux de la rétine, Paris, 1850.
  389. Hirschfeld, Névrologie Et Esthésiologie. Traité Et Iconographie Du Système Nerveux Et Des Organes Des Sens De L'homme Avec Leur Mode De Préparation. Avec Un Atlas De 92 Planches Dessinées D'après Nature... par Hirschfeld Ludovic et Jean B. F. L. Veill Ed. Masson, 1866
    La 1ère édition est de 1853 Névrologie ou description et iconographie par Hirschfeld Ed. Baillère de 1853  Fiche technique(aborde les 5 sens)
  390. Mamennais, L'esquisse d'une philosophie,
  391. Macrobe, Saturnales 7,
  392. Longet, Physiologie en 2 volumes TDM  Fiche technique



    Poésie
  393. Plempius De sanitate tuenda, p. 284 ; De valetud. tuendâ, p. 200).
  394. Ovide 1er livre des Pontiques, 5ème lettre à Maxime.
  395. Sainte Bible, Sois diligent dans toutes tes actions, et les maladies ne viendront pas en toi.

 

 

1ère partie p. 65 : Temps antérieurs à l'ère chrétienne. Orient – Asie –  Chine.

 

Page 72 écrit ceci "Parmi les mouvements qui sont du domaine de cette méthode, on comprend le massage, la friction, la pression, la percussion, la vibration et beaucoup d'autres mouvements passifs, dont l'application faite avec intelligence produit des effets essentiellement hygiéniques et curatifs.
Or, ces différents mouvements sont en usage en Chine depuis les temps les plus reculés. On les emploie pour dissiper la rigidité des muscles occasionnée par la fatigue, les contractions spasmodiques, les douleurs rhumatismales, après la résolution des fractures, et dans beaucoup de cas de pléthore sanguine au lieu de la saignée." Il dit un peu plus l
oin que ces gestes sont fait par des barbiers qui, pour se faire repérer dans la rue, jouaient d'un instrument ou faisaient du bruit avec un instrument. comme cette photos Image que nous avons de cette époque.

 

Page 81 Plutarque nous dit que César, pour se guérir d'une névralgie générale, se faisait pinçotter chaque jour par ses esclaves, il nous apprend plus de vraie médecine gymnastique que les auteurs que nous venons de citer (Mercuriali et Marsili). D'autres mouvements de cette espèce s'étaient aussi conservés héréditairement dans les habitudes de quelques familles qui passaient pour avoir le secret de la guérison de certaines maladie."

 

Page 82 Dally nous dit qu'à la suite de Borelli est apparu "l'école iatro-mécanique ou iatro-mathématique. C'était une réaction contre l'école iatrochimique ou chimiâtrique, qui régnait surtout depuis Paracelse. Les iatro-mécaniciens cherchèrent à se rendre compte, par les lois des mathématiques et de la mécanique, de tous les mouvements et de toutes les fonctions du corps humain. Donc, ils reconnaissaient implicitement l'influence du mouvement sur les mécanismes entiers ; et, chose singulière, au lieu d'appliquer au traitement des maladies les éléments de la kinésique et de leur doctrine, ils empruntaient leurs remèdes à leurs antagonistes, les chimiâstres. Cette doctrine s'éteignit avant la publication (1779) de la Notice Fiche technique de : Notice du Cong-Fou des Bonzes Tao-sée du Père Amiot..."

 

Page 83
"Il y avait encore à cette époque la méthode iatraleptique, qui consistait à traiter les maladies par des frictions dans lesquelles on employait des substances médicamenteuses, telles que le camphre, la digitale, le quinquina, l'opium, le mercure, l'or, préparés avec de l'huile, l'axonge, la salive. C'était un procédé emprunté aux médecins de l'antiquité, qui avaient aussi fait une alliance hétérogène de la friction gymnastique et des médicaments. La friction sollicite l'absorptivité de l'économie, et dans beaucoup de cas elle suffit à la résolution du mal ; l'imbibition médicamenteuses, alors qu'elle n'est point nuisible, est quelque fois de peu d'utilité. Graviora quaedam sunt remedia periculis 1)"


"Ce fut vers 1740, que parut, en anglais, 2) un premier essai, sous le titre de : Médecine gymnastique, ou chacun son médecin ; traité du pouvoir de l'exercice dans ses rapports avec l'économie animal, et sa grande nécessité pour la guérison de plusieurs maladies, comme la consomption, l'hydropique, l'hypocondrie, la gale et autres éruptions cutanées, par Francis Fuller Fiche technique. Ce livre fit sensation ; il y eut plusieurs éditions, fut traduit en plusieurs langues. Il donna lieu à des publications spéciales, comme Dissertatio de arte gymnastica nova, de 1748 par Boerner Fiche technique ; De gymnasticœ medicœ veteris inventoribus, par Gerike Fiche technique, l'une et l'autre imprimées à Hemstadt, en 1748. La médecine de Fuller est un système nouveau,..."
1) Expression latine : Certains remèdes sont pires que le mal. 

2) Titre anglais : Medicina gymnastica, or a Treatise concerning the power of exercise, with respect to the animal oeconomy and the great necessity of it in the cure of several distempers (vérifier les dates, 1705 (2eme ed.)

 

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Ici nous avons ce mécanisme de rapprochement tout-à-fait factuel qui préfigure bien de ce qu'a été le 19eme siècle "Toutes ces observations sont isolées sans liaison quelconque avec un principe scientifique supérieur ; mais il ne serait pas impossible de les grouper, de les classer dans leur rapports entre elles et dans un ensemble méthodique. En effet, ne pourrait-on pas, avec tous ces éléments désassociés, tels que la position, les attitudes et les mouvements spontanés des malades, la pression abdominale de Corvisart., la pression digitée de Piorry, la pression et la percussion usitées en diagnostic, l'écrasement de Velpeau, les mouvements articulaires de Bonnet, les mouvements passifs de Ranson de Saint-Maigrin, les mouvements mécaniques de Guérin Fiche technique, des Humbert, de Lachaise Claude, de Pravaz, la compression et la percussion de Balfour, et beaucoup d'autres mouvements semblables..."

 

Page 88/89
Propos de M. Bouvier rapporteur de la thèse de M. Blache Du Traitement de la chorée par la gymnastique, présenté à l'Académie de médecine en avril 1865 "...M Bouvier, modifiant quelque peu le terme de la conclusion de M. Blache, se résume en disant que, dans aucun autre traitement de la chorée, et qu'elle n'a point les inconvénients attachés à plusieurs d'entre eux.
Notons qu'il ne s'agit pas ici de gymnastique ordinaire, qui se compose de mouvements actifs, inapplicable au début des Chorées intenses, mais de mouvements passifs « consistant, dit le rapporteur, tantôt dans une sorte de iatraleptique, avec différents mode frictions et de massages : tantôt dans une suite de mouvements cadencés ; communiqués aux membres de l'enfant dans des directions donnés, avec une mesure et des impulsions diverses. »

 

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"Lois de Manou, recueillis vers le treizième siècle avant notre ère, consacrent aussi la diète, l'ablution, le bain, la friction, l'onction,comme des obligations religieuses."

 

Page 124
Parlant de la
retenu de l'haleine comme moyen thérapeutique "C'est après les propriétés bien connues de ce mouvement qu'ils (les médecins grecs) l'employaient pour purifier la bouche, la gorge [...] ainsi que dans les intervalles des mouvements et après chaque série d'exercices, ou pendant la friction, comme moyen apothérapique (1).

(1) Mercurialis. De art gymnastica Fiche technique, III, 6 ; VI, 4 ; Œuvres d'Hippocarte Fiche technique, trad. de Littré ; Du régime, II, 64.

 

Page 125
Cet ordre de brâhmanes existe encore aujourd'hui. Différents de ceux qui prescrivent des médicaments, ce sont eux qui professent le shampooing hygiénique. Au rapport des Européens qui habitent dans l'Inde, c'est ordinairement après le bain que s'administre le shampooing

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et la friction. Celui qui veut se faire masser est étendu sur un siège où l'opérateur manie les membres comme s'il pétrissait de la pâte. Puis il les frappe légèrement avec le bord de sa main, les parfume, les frictionne et termine en faisant craquer les articulations du poignet, des doigts, et même celles du cou. Après cette opération, on éprouve une sensation de bien-être et d'énergie indicible. Aussi les ladies qui vivent dans l'Inde passent, dit-on, rarement un seul jour sans se faire masser par leurs esclaves.
Ces procédés sont essentiellement hygiéniques. Les brâhmanes ont aussi des pratiques spéciales contre les maladies chroniques.
Nous en pourrions citer plusieurs exemples. Pour être bref, nous prions le lecteur de consulter le Medico-chirurgical-Journal, vol. II, p. 526, et vol. III, p. 109, où se trouvent le description des mouvements spécifiques et la figure des appareils que les brâhmanes emploient avec succès contre le rhumatisme chronique. Selon le médecin James Johnson, ce remède est tout à fait semblable à celui des sables et des joncs, Remedium arenarum et arundinum(a), par lequel, au rapport de Suétone, l'empereur Auguste fut guéri d'une douleur ischiatique de la jambe gauche. La plus ingénieuse explication de ce remède, dit James Johnson, a été donné par Pouteau. Il suppose que les joncs servaient à percuter, légèrement et longtemps, les parties affectées, et qu'ensuite le sable était appliquer chaud sur la partie malade (1). Il y a une explication plus complète et authentique de ce remède dans Oribase, t. II, p. 403, sous le titre de Bain de sable... (Et ça continue sur les vertus des bains de sable chaud.)

 

(1) J. Johnson. Practical researches on the nature, cure and prevention of gout, Londres, 1819, p. 88.

(a) Remedium = remède ; arenarum = Génitif pluriel de arena qui signifie sable ; arundinum = roseau, c'est un remède à base de sable chaud et de flagellation avec des roseaux.

 

Retranscription de bribes de textes provenant de Monuments thérapeutiques et exercices des Indiens par l'Athenœum de Berlin (Vol. I, 4° partie, avril 1854) restituées par Dally de la page 129 à 131.

Page 129/130 écrit "Ce que nous pouvons surtout remarquer, c'est la manière dont les Indiens se préparent à ces combats, et qui rappelle les mouvements isolée de la méthode curative de Ling ; (ajoutons : et
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aussi ceux de la méthode grecque dans la
tripsis ou friction préparatoire et dans l'apothérapie qui se faisant après chaque série d'exercices et à la fin de l'exercice complet)."

"Avant de commencer les exercices, le lutteur s'accroupit par terre, les jambes reployées, et une autre personne vient le frictionner en tout sens avec le doux et fin limon du Deltat du Gange ; ensuite les muscles des bras, des mains, de la poitrine, du dos, du ventre et des cuisses sont pressés en descendant jusqu'aux pieds, les uns après les autres dans l'ordre indiqué ici, et cela d'une façon toute particulière qui peut bien être indiquée, mais non décrite exactement. Une ou deux personnes s'occupent à presser les muscles, les tournant ou les tordant transversalement aux fibres musculaires. Cela ne doit pas se faire d'une façon arbitraire, mais bien d'après certaines règles observées régulièrement. Ainsi, par exemple, les muscles de la
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partie supérieure du bras sont constamment tournés en dedans par celui qui les maintient fortement tendus dans ses deux mains ; ceux de la partie supérieure de la cuisse sont tournés en dedans, et ceux de la partie inférieure de la cuisse sont tournés en dehors, etc. Cela s'appelle éveiller le corps, et l'on éprouve, en effet, un sentiment de bien-être et de vigueur incroyable.
"Puis viennent quelques exercices pour essayer ses forces. Quand ils sont terminés, on reprend de la même manière la tension transversale des muscles, qui nous avons déjà décrite, ou bien le corps est encore traité d'une façon toute particulière. Le lutteur se couche à plat ventre, tous les membres étendus tandis qu'une autre personne se met sur son dos et, les pieds nus, piétine lentement sur tous ses membres, opérant avec les pieds cette tension musculaire et ce pressement latéral qui est produit par les mains de l'autre manière que nous avons décrite d'abord.
Dans certaines maladies les Indous emploient aussi très souvent un remède cinésique, nommé chamboning (mot traduit de l'anglais par champooing), qui consiste à pétrir doucement tout le corps du malade en allant toujours des extrémités supérieures du corps et des parties supérieures des membres vers les parties inférieures.
Ce que je raconte, l'auteur de cette communication, je l'ai vu de mes yeux ; je l'ai même essayé pour mon propre compte pendant quelques jours. L'occasion m'en a été offerte par hasard, ayant fait la connaissance d'un officier d'état-major anglais, qui depuis longtemps se livrait, dans sa garnison, à ces exercices et à ces manipulations. Par malheur, je ne fis sa connaissance que très-peu de temps avant mon départ ; et auparavant je ne savais rien de ces usages et je n'en avais pas entendu parler ; je n'ai pu les connaître que pendant la dernière semaine de mon séjour à Calcutta."

Page 133 les préceptes de Kang-Hi.
"Aussitôt après votre réveil, faites avec la main plusieurs frictions sur la poitrine, à la région du coeur, de crainte que, sortant tout chaud du lit, la fraîcheur ne surprenne tout à coup et ne referme subitement les pores du corps, ce qui causerait des rhumes et d'autres incommodités, au lieu que quelques frottements avec la paume de la main mettent le sang en mouvement à sa source, et préserve de plusieurs accidents."

 

2ème partie p. 139 : Temps postérieurs à l'ère chrétienne. Période depuis le seizième siècle jusqu'à nos jours. Période depuis le seizième siècle jusqu'à nos jours.

 

Page 141
"Il y avait alors un établissement de
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gymnastique annexé à l'École militaire de
Copenhague , dirigé par un homme distingué, Nachtigall, qui, depuis longtemps, essayait aussi de rappeler l'art dans les voies de la vérité. Ling profita de ses essais, interrogea les débris de la gymnastique des Grecs, épars dans leurs écrits médicaux, et lorsque, en 1886, il fut nommé maître d'escrime à l'université de Lund (en 1886), il y commença la réalisation de son idée."

Page 144, "C'est à Ling que revient de droit le mérite des développements qu'ont reçus les diverses branches de gymnastique (pédagogique, militaire, médicale et esthétique) ; son activité, qui ne négligeait aucuns détails, embrassait en même temps toutes les conséquences de son système ; son esprit, fécond en déductions ingénieuses, s'emparait en quelque sorte de l'avenir. etc." Tirée de Kinésithérapie, ou traitement des maladies par le mouvement selon la méthode de Ling par Georgii Ed. Baillière, 1847 TDM Fiche technique page 9.

Page 149 "L'idée suédoise est née au contact de l'idée française. L'art de l'escrime, qui faisait partie de la gymnastique militaire des anciens, et dont la noblesse en France conservait fidèlement les belles traditions, était fondé sur des règles qui expliquaient avec précision quels et quels muscles sont mis en jeu dans la pose, dans le mouvement, dans son point de départ et dans son point d'arrêt, pour produire tel ou tel effet déterminé, soit l'attaque, soit la défense.
Or, c'est le principe même de ces règles que Ling appliqua à chaque organe en particulier et à l'organisme vivant."

Page 152 Au sujet de Mercurialis et de son De art gymnastica Fiche technique, III, 10 "L'art grec distinguait le mouvement gymnastique en actif ou volontaire (alterum in quo suâpte naturâ), et en passif ou communiqué (alterum in quo, alio movente, sexe exercentes moventur), et en mouvement mixte (mixtum motum) [...] mais aussi à tous les mouvements de flexion, d'extension, d'adduction, d'abduction, etc., et aux mouvements de pression, de friction, de percussion, de vibration, etc."

Page 160 Au sujet de *** ** Kinésithérapie, ou traitement des maladies par le mouvement selon la méthode de Ling par Georgii Ed. Baillière, 1847 TDM Fiche technique "L'auteur est élève direct de Ling. Conjointement avec le professeur Branting, il a représenté tout le système théorique et pratique de Ling, de la manière la plus générale et la plus rationnelle. c'est durant un séjour de six mois à Paris qu'il fit paraître ce livre qui tient plus que son titre ne promet. La gymnastique curative et ses bases scientifiques en forment le principal objet ; il donne en outre une description courte mais claire des traits fondamentaux du système de Ling, tout en insistant particulièrement sur le système d'éducation."

Page 175 (Tout ce qui procède du mouvement excentrique  et concentrique, il en parle de la page 168 à 179.)
"La propriété de rafraîchir ou d'échauffer, que possèdent les mouvements excentriques  et concentriques, se rattache à l'action de ces mouvements sur les artères et les veines ; la pratique a démontré l'utilité contre le froid ou la chaleur excessive des extrémités. La même chose a lieu pour les mouvements de l'intestin, naturellement en tant que les mouvements doubles agissent spécialement sur les muscles de l'abdomen."

Page 176
"Les mouvements passifs sont des mouvements de translation des membres du malade, qui ne sont pas déterminés par l'action des muscles soumis à la volonté de celui-ci, mais par ceux du gymnaste (qui se sert de la main et rarement du genou). On peut y rapporter les passes,  les ébranlements, le mouvement de scie, le massage, le pétrissage, les percussions avec la main fermée ou étendue, avec les doigts, les tractions, etc. J'ai donné dans mon Traité de gymnastique médicale, (Berlin 1852)."

Page 178
"Lorsque, par exemple, on fait des percussions en coup de hache sur la région de l'estomac, qui est tendu, le malade étant couché, un aflux de sand dans les capillaires artérielles a lieu pendant que l'on favorise l'innervation, et l'on excite dans tous les organes situés dans cette région un travail régénérateur. Mais si, au contraire, le tronc étant un peu fléchi en avant, on percute de la même manière, on excite les veines à résorber les éléments des tissus, tout en augmentant aussi l'innervation."

Page 179
"C'est en vertu de ce principe que l'on guérit des constipations opiniâtres, en promenant la main sur le bas ventre du sujet, qui est couché sur le dos, de manière que les muscles de l'abdomen soient tendus."

Page 180
"On emploie diverses formes de mouvements passifs : pressions, massage, action de pétrir, mouvements de rotation, percussions diverses, que l'on fait agir sur les tissus relâchés. On peut désigner le troisième mode d'action des mouvements passifs sous le nom d'action innervante, névrosthénique. On
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l'obtient au moyen d'ébranlements, de percussion avec la main ouverte (claques), ou bien en coup de hache, de compression des nerfs, et d'autres mouvements passifs. La matière organique partage avec la matière inorganique la propriété d'entrer en vibration, même dans ses parties liquides, qui sont susceptibles de présenter des ondulations comme les parties les plus solides. Il en résulte un mouvement intime de la masse, une tendance de toute la substance à se rapprocher de la nature de la substance primitive, de l'éther, une expansion et une contraction même de la substance solide, un ébranlement de cette substance. Ce mouvement peut être communiqué à toutes les parties du corps du malade par la contraction des muscles du malade lui-même, comme aussi par les mouvements musculaires du gymnaste, par divers appareils en bois, en acier, que l'on fait vibrer. Lorsqu'un homme contracte en même temps les fléchisseurs et les extenseurs du bras, et en général les muscles situés autour du bras, et affectés à différentes fonctions, il se manifeste un tremblement dans le bras, un ébranlement de la masse organique. En répétant ces exercices, on peut arriver, au moyen de ces contractions générales, à produire un tremblement, non-seulement dans le bras, mais dans les parties plus ou moins considérables du corps. On peut donner à ce mouvement le nom d'ébranlement organique actif. Ou ne l'a pas encore mis au nombre des formes de mouvement que l'on fait exécuter au malade lui-même (comme on prescrit les attitudes prolongées); on peut se demander cependant si cela ne serait pas utile. On n'a employé jusqu'à présent que l'ébranlement communiqué par les doigts, la main ou le bras du gymnaste; le mouvement, chez le malade, est alors purement passif. Les muscles du malade sont dans un état de repos complet, ou n'agissent pas du moins de manière à produire par eux-mêmes l'ébranlement.

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"Le principe du système de Frédéric Hoffmann est que le corps humain, de même que tous les autres corps de la nature, possède des forces matérielles à l'aide desquelles il opère ses mouvements. Tout corps, par cela même qu'il est corps, a des forces de cohésion et de résistance qui lui ont été données par le créateur, et toutes les forces du corps agissent d'après le nombre, la mesure et l'équilibre : on peut les expliquer toutes mécaniquement et mathématiquement.
Un agent matériel impondérable, l'éther, force active motrice, anime toutes les propriétés des corps, et préside à tous les phénomènes physiques dans l'unité de la création (2)."

Page 201
Le fluide nerveux éthèrè
n'est donc autre chose, selon Hoffmann, que l'âme sensitive qui préside à la vie organique et constitue l'animalité dans l'homme. Essentiellement matérielle, cette âme sensitive est entièrement différente de l'âme spirituelle qui est unie momentanément au corps vivant. Principe de la conscience et source du raisonnement, cette âme spirituelle élève l'animalité à l'état d'hominalité.
Ainsi, Hoffman distingue dans l'être humain le corps, l'âme sensitive, animale et matérielle, et l'âme spirituelle ou l'esprit immortel (1).

(ï) La notion d'une d'une sensitive et périssable, principe vital on vitalité, distincte de celle de l'âme pensante et immortelle, est une tradition de l'antiquité. Elle remonte à Cicéron, à Platon, à Rlppoerats, a Pythagore, à la philosophie persane, indienne, chinoise. Elle touche aux origines de l'homme. — Saint Paul l'a formellement consacrée dans son épitro aux Thessaloniciens, V, 83.

 

Page 207
La première dissertation qui traite de la longévité contient d'abord les principes physiologiques sur lesquels repose le système de médecine de l'auteur. Il y établit ensuite de la manière la plus évidente que l'observance des lois de l'hygiène, la frugalité, l'exercice de l'esprit et celui du corps sont les moyens les plus certains de se préparer une longue vie sans infirmités. Il insiste sur l'importance des mouvements actifs réguliers, et cite un passage de Baglivi (De fibrâ motrice, p. 213), qui rappelle que les pères" de la médecine employaient principalement pour la préservation et la curation des maladies, les bains, les fomentations, les lotions, les onctions, les frictions et tous les autres genres de mouvement qui donnent du ton et de la souplesse aux membres et aux tissus. Il cite ces paroles de Celse : « La meilleure médecine, c'est de n'en point prendre. » Après le traité de Huffland et celui plus récent de M. Flourens, sur la même matière, on lira avec intérêt et avec fruit celui de Frédéric Hoffmann.

La plupart des autres dissertations ont aussi un caractère d'actualité, et certes, elles mériteraient d'être plus connues."

 

Page 209
On peut aussi, dit Oribase, ranger la friction dans la classe des mouvements qui viennent de l'extérieur. — Les pressions et les pincements qu'il note dans l'administration de la friction, sont aussi des mouvements passifs. Beaucoup d'autres mouvements de ce genre se produisaient dans le massage dont les anciens faisaient un emploi si fréquent.

Percurrit agili corpus arte tractatrix
manumque doctam spargit omnibus membris.*

 

(*) Il s'agit de l'épigramme. 8l de Martial contre un riche romain de son époque dont voici la traduction "Une masseuse exerce son art léger sur toutes les parties de son corps, et promène sa main habile sur chacun de ses membres." voir la suite.

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La lutte, dans laquelle s'établit une action et une réaction concomitantes entre deux personnes, appartient aux mouvements mixtes. On doit aussi ranger dans cette classe la friction accompagnée de la rétention du souffle pour tendre les muscles de la poitrine et relâcher ceux du ventre et du diaphragme, ou réciproquement, et celle qui se faisait avec enroulement dans des bandes, contre la pression desquelles le sujet devait se roidir, soit en faisant certains mouvements, soit en subissant la friction. « On fait ces frictions sur tout le ventre, dit Galien, en se plaçant derrière ceux qui doivent être frottés. On entoure d'autres bandes la partie supérieure du dos, en se plaçant devant celui qui doit être frotté, et on fait circuler les mains (le texte désigne plutôt des courbes concentriques exécutées avec les mains). On place d'autres bandes encore, dont on entoure les côtés, la partie inférieure du dos, les lombes et la poitrine (Ibid. Note 35, p. 655).

Il est évident que ces mouvements sont du genre mixte, actif-passif et passif-actif, ou double concentrique, et excentrique,
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et que les anciens ont dù connaître les effets physiologiques différents de ces mouvements, pour en avoir fait une application aussi ingénieuse à chaque organe particulier, comme à l'organisme tout entier. Les progrès tout récents de la gymnastique nous ramènent donc au point où en étaient les anciens.

 

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[...]
Nous avons encore quelques mots à dire au sujet de l'hygiène des exercices. Lorsqu'on s'y est livré, on ne doit pas travailler ou étudier, de peur que le corps échauffé par le mouvement ne soit exposé subitement à l'action de l'air froid ; il faut encore moins prendre des boissons froides, qui ont souvent produit, dans de pareilles conditions, des maladies chroniques rebelles. Il faut entretenir la transpiration, se tenir dans un lieu où l'on ait chaud, couvrir le corps et l'essuyer s'il est baigné de sueur, changer de linge et faire sur la peau des frictions auprès du feu.

 

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Citant Essai d'encyclopédie des exercices corporels, de Veith Gérard-Ulrich-Antoine en trois parties il écrit, "La deuxième partie contient une classification des exercices, qu'il divise en passifs et en actifs.
1° Au nombre de exercices passifs, il range :
Etre couché, assis, balancé, porté par un autre ; le bain, la voiture, la friction, l'endurcissement du corps."

 

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Les Indiens, dit Strabon, ont tellement l'habitude des frictions exercées sur

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le corps, au moyen de légères étrilles d'ivoire, que les rois se font frictionner ainsi, même pendant qu'on leur expose les plaines de leurs sujets.
[...] On pratique encore dans l'Orient les mouvements passifs, tels que massage, percussion, ébranlements. Ils ont été décrit par François Paullini, en 1698, dans son livre intitulé : Flagellum salutis, Fiche technique qui contient la description des moyens de guérir, souvent, promptement et bien, toutes espèces de maladies longues, et presque incurables (3)

 

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"Une autre série de mouvements passifs comprend les percussion, les frictions, les passes légères, etc. Ces mouvements sont plutôt excitants : ils agissent sur les nerfs sensitifs, et, par action réflexe, sur les nerfs moteurs. Les formes de mouvements passifs dont nous venons de parler sont pour la plupart connus depuis très-longtemps et constituent une partie de la médecine populaire ; d'autres, comme les torsions du tronc, les vibrations, certains modes de percussions, les mouvements de rotation, ont été employés pour la première fois par Ling, dans un but médical."

 

Page 284
Extrait issu de la page 64, de Traité sur les exercices corporels, de Ling, traduit du suédois par Massman, Magdebourg, 1847, cité par Dally le cite dans sa Cinésiologie de 1857 pages 284 restituant un article de Berend publié dans l'Athenœum avec la réponse de Neumann p. 316.
«
Lorsque la forme fondamentales dynamique est l'agent principal, la maladie revêt la forme dynamique ; lorsque c'est la forme mécanique qui prévaut, la maladie se présente sous l'aspect chimique ; lorsque enfin la forme chimique l'emporte, la maladie se manifeste dynamiquement. »

 

Page 296
« Des essais nombreux et variés m'ont appris que la gymnastique suédoise produisait en pareil cas à peut près les mêmes améliorations que celles qu'on obtient au moyen de la gymnastique active, des douches, de l'électricité, des frictions, etc. » S'en suit un intéressant débat sur l'efficacité des appareils de l'époque dans la rééducation selon M. Berend.

 

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« Je mis à profit le cas que j'avais sous les yeux pour essayer l'emploi exclusif de la méthode suédoise : je prescrivis des hachures pour exciter les nerfs, des ébranlements, des pressions et des mouvements doubles autant qu'il était possible de les exécuter. »

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« Comme, après neufs mois de traitement, la gymnastique suédoise n'avait donnée aucun résultat différent de ce que l'on obtenait dans des cas analogues eu moyens des exercices actifs, des frictions, des douches, de l'électro-magnétisme, etc. »

 

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« Je ne me refuse pas à croire que plusieurs des mouvements prescrits par les suédois ne soient quelquefois très-utiles dans des cas de constipation habituelle : ces mouvements sont des tractions du dos, des frictions douces concentriques faites sur l'abdomen, des rotations sur le plan horizontal, des hachures sur le sacrum, etc. »

 

Page 345

Extrait de l'ouvrage de Richter E.-A., Organon de la thérapie physiologique, Leipzig, 1850 dans lequel il mentionne le mot massage page 190.

« Cette méthode de traitement, dit-il, (Richter) est extrêmement ancienne : elle est une des plus naturelles. On la retrouve, avec ses mouvements actifs et ses manipulations thérapeutiques, chez les peuples les plus anciens : une grande partie de la médecine et de la chirurgie des Grecs est née de l'expérience de leurs gymnastes, et tous les médecins anciens font mention de pareils traitement. Nous la rencontrons encore aujourd'hui chez les peuples de toutes les régions : le massage et l'usage des étrilles sont pratiqués dans tout l'Orient, en Turquie, en Perse, dans les Indes orientales et dans les Indes occidentales, comme aussi dans les îles éparses de l'Océanie.

Dans l'Europe centrale, en Allemagne particulièrement, ces méthodes de traitement étaient tombées en désuétudes sous l'influence de la médecine officielle du moyen-âge et des temps modernes, et par suite de la grande confiance qu'on eut dans les agents chimiques.

Le peuple en a cependant conservé quelque chose, comme le massage et les frictions dans le rhumatisme, la cardialgie (Herzgespann), l'extension des membres douloureux, l'action de frotter après le bain, l'exercice de la promenade, celui de fendre du bois, etc. »

 

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Ce passage n'est pas en lien avec le massage mais fait la liaison entre la méthode suédoise et les Tao-Ssé.
« Après tout, la méthode suédoise est complète et essentiellement scientifique. C'est la méthode des Tao-Ssé, ces prêtres primitifs de la nation chinoise. C'est celle des prêtres persans des plus anciens âgés. C'est celle des brahmanes de l'Inde. C'est celle des prêtres égyptiens. C'est celle des Asclépiades. C'est celle de Pythagore, qui étudia vingt-deux ans chez les prêtres de l'Égypte, et douze ans chez ceux de Babylone.
C'est celle d'Hérodicus de Selymbria, en Thrace, l'un des
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maîtres d'Hippocrate, et dont la doctrine, au rapport de Pline n'était intelligible qu'à ceux qui étaient savants dans la musique et la géométrie.
C'est celle d'Hippocrate, Asclépiade  de Bithynie, Celse, Galien, Rufus (d'Éphèse) (De prodagrâ), et les autres médecins grecs et romains nous ont conservés quelques fragments, – fragments que les médecins arabes ont propagés dans l'occident pendant le moyen-âge, et qui ont ensuite formé toute la matière thérapeutique des corporations de guérisseurs.
C'est cette méthode, toute mutilée, dégradée et méconnaissable, que les iatro-mécaniciens et les iatraleptes ont voulu réinventer à priori.
C'est cette méthode dont le génie de Frédéric Hoffmann a retrouvé les vrais principes scientifiques, dont Nicolas Andry a commencé à faire une application à l'orthopédie, et que Ling nous parait avoir complètement remis en lumière et en pratique. »

 

Page 353

Dans la réédition de 1854 des Oeuvres de Rabelais, par Louis Barré où à la page 46 et suivantes il nous restitue cette phrase "Le temps ainsi employé, lui frotté, nettoyé et rafraischir d'habillements, tout doulcement retournoit...."
Page. 360 

Page. 360 « Gazi Antoine, de Padoue, florissait  à la fin du quinzième siècle et au commencement du seizième. C'est lui qui, le premier en Europe, recueillit dans un ordre méthodique et dans un style clair et précis, les observations des médecins grecs, latins et arabes, des philosophes, des écrivains sacrés et des poétes, sur l'art de conserver la santé et de prolonger la vie des hommes.
Son livre est intitulé :
Florida Corona, quœ ad sanitatis hominum conservationem ac longœvam vatam producendam sunt nrcessaria, continens, ab Antonio Gazio, patavino medico doctissimo composita.

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L'exemplaire que nous possédons est daté de Lyon, 1514, in-4°, goth. (1).
Ce livre, dit l'auteur, est une couronne des plus belles fleurs cueillies dans les champs d'
Hippocrate, d'Aristote, de Galien, d'Avenzoar, de Rhasès, d'Haliabas, de Dioscoride, d'Hali, de Sérapion, Avicenne, d'Isaac, d'Averroès, de Damascène, de Mesué (Il y a le jeune et l'ancien dont ce dernier est cité dans Le Canon medicinae d'Avicennae de 1595 en latin, TDM Fiche technique) et d'autres anciens auteurs et même de quelques modernes. Telle était, en effet, la tâche qui incombait aux écrivains du seizième siècle, tâche d'érudits, tâche rude et ingrate, qui fut, on le sait, remplie avec dévoument.
D'abord, Gazi place son oeuvre de compilation sous la protection divine ; craignant ensuite qu'on ne l'accusât de plagiat,

 (1) C. J. Kestner, Bibliotheca medica, Jéna 1746, p. 712, fait mention d'une édition de Venise 1491, in-fol. Il ajoute que depuis longtemps il est hors vente.
Ce livre était, en effet, tellement rare à cette époque, que James Mackensie (
History of health, Londres, 1758 , édit. franc., Paris, 1761, p. 243) dit que « quelque peine qu'il se soit donnée pour se le procurer, il lui a été impossible de le déterrer nulle part. »
Cet ouvrage, très estimable sous tous les rapports, est devenu de plus en plus rare, et pourtant il a eu un grand nombre d'éditions. Le nom même de son auteur a été altéré par quelques biographes modernes, qui ne citent point les autres écrits de ce médecin.

Voici le résultat de nos recherches à ce sujet.

Dans Van der Linden, De scriptis médicis, 2e édit., Amsterdam 1651, on trouve l'indication suivante :

Antonii Gazii, Patavini.

Florida Corona, quœ ad sanitatis hominum conservationem ac longœvam vatam preducendam sunt pernecessaria continens, Lugduni, apud Scipionem de Gabiano, 1534, in-8°

Ærarium sanitatis. Ejusdem de vino et cerevisia tractio. Augustæ, 1446, in-8°. Patavii apud Jacob. Fabianum, 1549, in-8°.

De somno et vigilia libellus. Extat cum Constantini Aphricani operibus reliquis, Basileæ apud Henr. Petri, 1539, in-fol.

Quo medicamentorum genere purgationes fieri debeant, sive de ratione evacuandi libellus. Basileæ apud Henr. Petri, 1541, in-fol., cum methodo medendi Albucasæ, aliisque.

D'autres éditions de ces mêmes ouvrages de Gazi sont indiqués par des notes manuscrites sur le titre de notre Florida Corona, Lyon, 1514, on y lit :

Extra apud maittaire, t. 1, annal. typogr., p.162, indictio 1er edit. hujus libri, Venetiis, per Joan. de Forlivio et Gregor. fratres, 1481, fol.

Ibid., p. 305, Lug., 1500, 4°.

Est alia edit. Lugdini, 1526, fol.

Une autre note manuscrite sur la page qui précède le titre porte :

Hie liber Lugdini editus fuit in-8°, an. 1541, et Venetiis 1490. – Lugdini in-fol. cum Ærarium sanitatis et tractatu de vino et cervisia (probablement l'édition de 1526). Ejusdem De ration evacuandi libellus ; Basileæ, 1541, in-fol., cum scholiis Pictorii.

La Nouvelle Biographie universelle de Firmin Didot, mentionne encore, sous le nom altéré de Basi, une autre édition de la Florida Corona, datée de Lugo Emporio, 1510.

Il résulte donc de ces indications que cet ouvrage aurait eu au moins huit éditions 1481, 1490, 1500, 1510, 1514, 1526, 1534 et 1541.

 

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il cherche à se disculper, et rappelle cette maxime; que la connaissance des choses du passé est indispensable aux progrès de l'avenir. Il ajoute que c'est dans cet esprit qu'il s'est appliqué, dès sa jeunesse, à recueillir et à classer les préceptes des
anciens sur la diététique, et que, s'il publie aujourd'hui ce travail, c'est moins dans l'intérêt de sa propre gloire, que dans celui de l'utilité publique et de la santé de ses amis.

Il le devise en trois cents chapitres, dont onze sont consacrés aux exercices du corps. Ce sont les seuls dont nous ayons à parler. Ils commencent au vingt et unième.

 

Voici leurs titres :

XXI. – De l'exercice et de son contraire.

XXII. – De l'excès du repos et de l'oisiveté.

XXIII. Des avantages de l'exercice relativement à l'esprit et au corps.–

XXIV. – L'exercice conserve très bien la santé, et même mieux que la diète et les solutions purgatives.

XXV. – Quels sont les corps qui ne doivent pas s'exercer et ceux qui ne doivent être exercés. Par quoi remplacer l'exercice ?

XXVI. – Que doit-on faire avant de commencer l'exercice ?

XXVII. – L'exercice ne convient ni à jeun ni immédiatement après le repas.

XXVIII. – L'heure propre à l'exercice.

XXIX. – Quels genres d'exercices conviennent et sont nécessaires à chaque constitution, à chaque âge, à chaque sexe ?

XXX. – De la quantité et de la mesure, ou de la fin de l'exercice pour chacun.

XXXI. – Quelles sont les choses à observer après l'exercice fait selon la qualité et la quantité.

 

Sous ces titres, l'auteur a coordonné avec art une multitude de préceptes tirés de nombreux volumes, dont la plupart étaient encore à l'état de manuscrits. On y trouve tout ce que les anciens ont dit de l'exercice comme moyen de conserver la santé. Ce travail utile, sans doute, à une époque où les

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exercices n'avaient guère d'autre but que l'acquisition de la force et de l'adresse, deux choses bien différentes de ce qui constitue la santé ; la santé ne se maintient, comme le rappelle l'auteur, que par une juste proportion de
mouvement et de repos, d'aliments et de boissons, bonitate mensurationis motûs et quietis, atque comestionis et potûs.

L'auteur traçait ainsi la voie qu'il avait à suivre, et son premier objet était évidemment de traiter, non de l'exercice (exercitium, exercitatio), mais du mouvement (motus) ; et cependant, à la fin du premier chapitre, il modifie la thèse et transforme l'idée de mouvement et celle d'exercice et de travail. Il continue l'élimination, et dit qu'il n'a pas l'intention de s'occuper de l'art de l'exercice (exercitium) et de ses différents genres, qui sont au nombre de cinq cent cinq, de leurs différentes espèces, qui sont presque infinies.

Pourtant, il fût arrivé par cette voie à l'expression la plus simple de l'exercice, au mouvement artificiel, à la cinèse correspondante aux lois de l'organisme, et dont la notion élémentaire constituait dans l'antiquité toute la théorie et la pratique de l'exercice du corps.

Gazi ne s'occupe donc ici ni des lois de chaque mouvement ni de celle de chaque exercice ; il se borne à colliger et à classer tout ce que les anciens ont dit des avantages que procure l'exercice, en tant que modéré et soumis à toutes les conditions hygiéniques qu'ont déterminées l'expérience et les observations des siècles antérieurs.

Il est vrai que tout cela, traduit en langage moderne, est encore aussi juste et rationnel qu'autrefois ; et c'est bien à la même source qu'ont puisé tous les médecins qui, jusqu'à nos jours, ont traité de l'hygiène. Mais qu'importent ces principes généraux, si l'on ignore les moyens de les mettre en pratique ? L'oeuvre de Gazi est donc réellement dépourvue du caractère d'utilité pratique ; elle pouvait d'autant moins remplir ce but, de son époque, étaient, en général, outrés ou faussés,

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et ne formaient plus un ensemble scientifique d'éléments cinésiques.

Cependant nous devons reconnaître qu'il y a un mérite réel dans le choix des fleurs et dans la contexture de la Couronne

fleurie. En effet, si c'est sous la forme synthétique et générale que la médecine des anciens, leur philosophie, leur littérature, leur architecture, reparurent parmi nous ; c'est aussi sous une forme semblable, que Gazi nous présente une idée de l'influence bienfaisante de la cinésie, oubliée depuis tant de siècles.

Mains combien de temps encore avant que cette idée, si obscure, s'élucide et se manifeste jusque dans ses parties les plus élémentaires, et que vérifiée et sanctionnée, elle puisse s'assimiler à nos moeurs et s'y réaliser enfin sous une nouvelle forme scientifique et populaire ! Les temps modernes n'accepterons rien du passé que sous bénéfice d'inventaire. » 

 

Suite de la page 364 sur Symphorien Champier :
« Déjà Champier, tout en se bornant à des extraits de
Gazi, son contemporain, y ajoute cependant quelques notion sur les différents genres d'exercices.

Symphorien Champier né en 14721 à Saint-Symphorien-le-Château près de Lyon, fut le médecin de Charles VIII Information ouverte dans une nouvelle page et de Louis XII Information ouverte dans une nouvelle page et premier médecin du duc Antoine de Lorraine Information ouverte dans une nouvelle page, qu'il suivi en Italie. De retour dans sa patrie, il fut élu conseiller-échevain de Lyon , où il mourut en 1533. Champier a beaucoup écrit sur divers manières, notamment sur l'histoire et sur la médecine. Quelques-uns de ses ouvrages sont fondés sur ses propres observations ; les autres ne sont, comme la plupart de ceux de son époque, que des compilations, où l'érudition tient la place de l'expérience et de l'observations(1).

 

(1) Consulter sur les ouvrages de Champier la Bibliographie médicale du Dictionnaire des sciences médicales, Paris, 1821, et la Nouvelle

bibliographie universelle de F. Didot, Paris, 1854. –  Champier, l'un des premiers qui écrivirent une biographie des médecins, fut le premier auteur d'un vocabulaire des termes de médecine, qui fut mis

1 Sur le CV de Symphorien Champier la date de naissance que nous avons est (1471-1538).

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Un jour il détacha de la Couronne de Gazi une fleur (1), qu'il nomma :

Rosa Gallica agregatoris Lugdunensis, domini Symphoriani Champerii, Omnibus sanitatem affectantibus utilis et
necessaria,
etc, Fiche technique la Rose gauloise du collectionneur lyonnais, le seigneur Symphorien Champier, utile et
nécessaire à tous ceux qui désirent la santé, contenant les préceptes, les autorités et les aphorismes dignes de
mémoire, tirés des livres d'
Hippocrate, de Galien, d'Erasistrate, d'Asclépias, d'Isaac, d'Avicenne et de beaucoup
d'autres hommes célèbres ; choses non moins importantes pour l'art médical que pour la santé.

– Ensemble, sa précieuse Marguerite, ou du devoir du médecin et du malade. Ce livre a eu plusieurs éditions ; notre exemplaire est daté de Nanci, de 1512, in-12.

Il est divisé en deux parties.

La première traite des six choses non-naturelles, en sept livres.

La seconde, à laquelle il donne le nom de sa précieuse Marguerite, Marguerite du Terrail, sa femme, de l'illustre famille du chevalier Bayard, contient, en deux livres, ce qu'il croit nécessaire de connaître pour traiter les maladies.

Cette seconde partie est une compilation purement médicale ; nous n'avons pas à nous en occuper ici. Mais dans la première partie, le septième chapitre du premier livre appelle notre attention.

Il montre, dit-il, que les exercices sont très avantageux à la santé : Exercitationes ad sanitatem prodesse plurimùm

ostendit.

L'auteur commence par résumer quelques traditions sur les avantages généraux que procurent les exercices. Il note ensuite différents genres d'exercices, rappelant que Galien préférait le

 

au courant du progrès des sciences par Blankaard, Castelli, Capuron, Nysten, Bricheteau, Henri, Briand, Jourdan, et enfin Littré et Robin, en 1855, sous le nom de Nysten.

N'oublions pas non plus, que c'est à Champier que la ville de Lyon doit la fondation de son école de Médecine, que subsiste encore aujourd'hui. C'est à la même époque que Linacre fondait son collège des Médecins à Londres.

(1) L'ouvrage de Gazi Florida Corona, de 1491 Fiche techniquesignifie "Couronne de fleurs."

 

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jeu de la petite balle à tous les autres ; que Platon divise la gymnastique en orchestique et en athétique ; que la réunion des cinq exercices : le disque, le saut, le jet et la lutte, constituait le penthalte, et celle de tous les exercices le pancrace. Il conseille à ses contemporains de reprendre l'habitude de tous les exercices du corps, au lieu de se borner à la lecture à haute voix, qui, dit-il, est presque le seul dont nous fassions encore usage, quitidiè publicis lectionibus comtentissimè boantes et

ravim exertâ voce repurgantes.

Il pose ensuite et résoud deux problèmes de physiologie, à la façon de son temps, et termine ce septième chapitre par une collection de cinquante-sept préceptes concernant le mouvement et le repos, l'exercice libre, utile à tous ceux qui veulent conserver leur santé, et la friction, convenable surtout aux personnes faibles, aux vieillards et aux enfants.

Les collections de Champier sont beaucoup moins complètes que celles de Gazi, qu'il ne nomme pas, et à qui cependant il les avait empruntées, plutôt qu'aux écrivains anciens auxquels il renvoie. »

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 « Il dit, [Léonard Fuchs]en passant, un mot de l'édifice du gymnase, où les athlètes s'exerçaient et se faisaient oindre et frictionner. »

 

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  « – Par exemple, après avoir décrit, d'après Galien, les différentes espèces de frictions, il dit qu'elles sont tombées en désuétude, et que pourtant elles étaient d'un usage général chez les anciens, et convenait surtout aux vieillards et à ceux qui mènent une vie sédentaire. »

[...] « Mais ce sont surtout les procédés de l'apothérapie qu'il voudrait voir renaître, tutissimum est apotherapiâ semper uti. Cette dernière partie de l'exercice, dont nous avons déjà parlé (p. 124 et suiv.), consistait en manipulations diverses et en onctions accompagnées d'enroulements dans des bandes d'étoffes... »

Ambroise Paré : Il s'agit du chapitre XV Du mouvement issue de la traduction de ses Oeuvres Complètes par Joseph-François Malgaigne Ed. Baillière 1840 en 2 volumes EO Fiche techniqueque nous restitue Dally :

Page 373
« Par mouvement en ce lieu (comme dit Fuchsius en son introduction de Medecine), se doit entendre toute espèce d'exercices, comme cheminer, dancer, courir, aller à cheval, jouer à la paume, porter fardeau, et autres semblables : et sous iceux est comprise la friction, l'usage de laquelle a esté des anciens en grande estime, et est encores à présent. Lesquels en ont fait plusieurs espèces et difference qui ce peuvent réduire en trois, c'est à sçavoir, dure, molle, médiocre.

Friction dure est, quand on frotte tout le corps, ou partie seule, fort et asprement, soit avec la main ou toile neufue, esponges, ou d'autres choses. La vertu et qualité d'icelle est de condenser et astraindre, et rendre la chair dure. Et si elle est longuement et souventesfois continuée, rarefie, evapore, resoult, extenue, et diminue la chair et autre substance de nostre corps. Oustre plus, fait revultion, et divertit la fluxion des humeurs d'une partie en autre. La molle est, quand l'on frotte doucement, laquelle fait le contraire de la dure : pource qu'elle amollit et relaxe, et rend le cuir doux et poly : toutes fois si elle est briefue(bref) ou longue, ne rend aucun effect. La mediocre tient le moyen entre les deux susdites, pource qu'elle fait augmentation d'aliment et nutrition, à cause qu'elle retient le sang et les esprits qui ont esté par icelle attirés sans les evaporer et resoudre,

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ainsi qu'il est testifié(testé) par Galien, chapitre 3, livre 2, de Sanitate tuenda. Voilà les effets des frictions en général, lesquelles ne faut nullement mépriser. »

Page 375

 « [...] Or la dernière partie d'exercitation parfaite et convenable, est une friction médiocre, de laquelle usent les joueurs de peaulme, le jeu estant fini, quand ils se chauffent, frottent et essuyent. Ladite friction expurge, nettoye et seiche la sueur, et autres exremens qui sont demeurés entre cuir et chair, et prohibe les lassitudes. » Fin des propos de Paré.

 

« [...] Telle est l'opinion Ambroise Paré quant à la friction et à l'exercice. Ces idées simples et nettement exprimées résument bien toute la question générale au point de vue de l'hygiène. Il les a tirées, dit-il, des compilations de Fuchs ; qu'importe ? On sent qu'elles sont celles d'un homme d'intelligence, d'expérience et de conviction, ... »

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Laurent Joubert : Il s'agit de deux mémoires, De gymnasiis et generibus exercitationum apud antiquos celebrum et balneis antiquorum, tum græcorum, tum romanorum libellus et qui se trouvent dans son ouvrage intitulé :
Operum Latinorum (Oeuvres Latines) de Lyon, 1582 Fiche technique que nous restitue Nicolas Dally dans sa Cinésiologie p. 400.

 

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De gymnasiis et generibus exercitationum apud antiquos celebrum.

(De la gymnastique et de tous le genres d’exercices chez les auteurs antiques célèbres)

 

L'auteur commence par faire, d'après Celse, Galien, Pline, un exposé rapide des origines de la médecine et de la chirurgie, de la clinique, de la diététique et de l'art des exercices du corps (somascie), qui dans la suite fut appelé gymnastique. Ce terme impropre, dit l'auteur, était inconnu au temps d'Homer . Il nomme Prodicus (Hérodicus), qui, selon Pline, fut l'instituteur de la iatraleptique. On s'habitua peu à peu à considérer la gymnastique comme une partie importante de la médecine, comme la gardienne de la santé, la conciliatrice de la force de la bonne constitution. Il ajoute qu'en effet, elle n'est pas la moindre partie de la médecine conservatrice ou prophylactique, qui explique, dit-il, les différents modes des exercices, des frictions, des onctions, et enseigne non seulement à conserver le corps dans un parfait état de santé, mais aussi à le dégager de ses superfluidités sous-cutanés, de prévenir  les lassitudes et de les guérir, de réparer les défectuosités, de diminuer la maigreur ou l'obésité, et de fortifier les parties faibles.

On remarquera que Joubert confond ici la notion de conservation avec celle de guérison, et qu'il oublie de rappeler que tous les médecins anciens employaient habituellement certaines formes de mouvements dans le traitement des maladies.

Le corps de l'ouvrage se compose de vingt-sept chapitres, dont nous nous bornerons à donner les titres :

 

I. – Des gymnases, lieux publics destinés aux exercices.

II. – De la structure des gymnases..

III. – Des autres parties des gymnases.

IV. – Du préfet des gymnases et des pédotribes.

V. – Quels furent ceux que l'on appelait les athlètes, et quel fut leur régime ?

VI – Des genres d'exercices usités dans la palestre.

VII. – De la lutte.

 

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VIII. – Du pugilat.

IX. – Du pancrace, exercices mêlé de lutte et de pugilat.

X. – De la course et de l'ecplethrisme.

XI. – Du saut et des altères.

XII. – Du jet du disque.

XIII. – De l'exercice appelé pitylisme.

XIV. – De la chironomie et des différentes genres de dances.

XV. – De l'acrochirisme.

XVI. – De la sciamachie.

XVII. – De l'hoplomachie ou exercice en armes.

XVIII. – De la corycomachie.

XIX. – De la sphéromachie.

XX. – De l'alindésie ou roulement dans le sable.

XXI. – De plusieurs autres exercices, parmi lesquels sont ceux de la voix.

XXII. – De l'onction et de la friction préparatoire.

XXIII. – De la poussière après l'onction.

XXIV. – Que faisait-on après l'exercice de l'étrille et de l'ampoule à huile. Des raclures et du sable foulé dans la palestre ?.

XXV. – De l'apothérapie, fin des exercices.

XXVI. – Des jeux solennels des Grecs.

XXVII. – Quels avantages devait-on attendre de l'exercice quotidien ?

 

A ces titres, on reconnaît que le travail de Joubert n'est réellement autre, qu'une ampliation de celui de du Choul, ampliation, toutefois pleine de recherches nouvelles, de savoir et de critique.

Le quatrième chapitre donne une idée juste de la composition du personnel des gymnases. C'est la première fois que nous rencontrons cette notion.

Le gymnasiarque, préfet ou principal du gymnase, était un magistrat (Annuel) chargé de la police générale de l'établissement. Sous ses ordres étaient les gymnastes, hommes savants et lettrés, qui avaient une parfaite connaissance de la nature et de la structure du corps humain, de la forme et des propriétés de chaque exercice et de chaque mouvements, doctos quidem et litteratos fuisse gymnastas, ut qui naturæ corporis scientiam structuramque, et exercitatiorum ac

motuum singulorum facultates optimé callerent. On distinguait, à leur toge pourpre, le premier, le second, le troisième gymnaste, chargés cha-

 

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cun d'un ou plusieurs genres d'exercices. Sans les faire exécuter eux-mêmes, ils les enseignaient aux pédotribes, et les prescrivaient selon les cas particuliers. Les pédotribes étaient des dresseurs ou des aides, qui, sans avoir besoin de comprendre les effets physiologiques des mouvements et des exercices, devaient en connaître parfaitement les formes, pour pouvoir les administrer selon les prescriptions des gymnastes.

« Ainsi, dit Joubert, l'organisation du personnel des gymnastes était semblable à celui de nos collèges actuels (1). Il ajoute, d'après Galien,  qu'il y a eu autrefois un grand nombre d'ouvrages composés par les gymnastes les plus estimés, l'un entre autres, Dionis, qui avait écrit un Traité des frictions et des exercices. Tous ces ouvrages sont perdus ; mais il nous en reste quelques fragments dans les écrits des médecins grecs, romains et arabes. » – Jusqu'ici, l'étude élémentaire et scientifique de ces fragments n'a pas été entreprise, et le travail de Laurent Joubert est peu de choses sous ce rapport ; mais certes il ne sera pas inutile pour la reconstitution de l'art et de ses formes générales. C'est, du reste, tout ce qu'il nous semble qu'on puisse en tirer.

Le second mémoire de Laurent Joubert est intitulé :

 

De balneis antiquorum, tum græcorum, tum romanorum libellus.

 

Il se compose de huit chapitres.

 

I. – Notions sur les thermes des Romains et les bains des gymnases grecs.

II. – Du luxe des bains ou thermes chez les Romains.

III. – De la construction des bains ou thermes.

IV. – De l'usage des quatre principales salles de bain, et de l'habitude de la lotion froide.

V. – De la cuve.

 

« Ainsi, dit Joubert, l'organisation du personnel des gymnastes était semblable à celui de nos collèges actuels (1). Il ajoute, d'après Galien,  qu'il y a eu autrefois un grand nombre d'ouvrages composés par les gymnastes les plus estimés, l'un entre autres, Dionis, qui avait écrit un Traité des frictions et des exercices. Tous ces ouvrages sont perdus ; mais il nous en reste quelques fragments dans les écrits des médecins grecs, romains et arabes. » – Jusqu'ici, l'étude élémentaire et scientifique de ces fragments n'a pas été entreprise, et le travail de Laurent Joubert est peu de choses sous ce rapport ; mais certes il ne sera pas inutile pour la reconstitution de l'art et de ses formes générales. C'est, du reste, tout ce qu'il nous semble qu'on puisse en tirer.

Le second mémoire de Laurent Joubert est intitulé :

 

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VI. – De la cuve froide, des piscines et des baptistères.

VII. – Des autres parties des thermes.

VIII. – Comment et quand les anciens faisaient usage des bains.

 

Il manque ici un ou deux chapitres, que l'auteur n'a pas eu le temps de rédiger.

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Intéressante intervention sur l'évolution entre les thermes antiques et leurs successeurs les étuves. « On voulait réparer par les jeux de la palestre, par les bains, par les onctions parfumées, par la pselaphie, les désordres que la mollesse et l'intempérance avaient apportés dans la constitution des dernières générations romaines ; et c'était le plus souvent en vue de sensualité nouvelles, du Columelle : etc... »

« Mais la foule des serviteurs qui y étaient attachés : iatraleptes, aliptes, alipiles, tonsores, psellaphes ou percuteurs, dispersés, continuèrent leur métier séparément pour leur propre compte, et sous les noms d'étuvistes, barbiers et autres, formèrent des corporations qui se perpétuèrent jusqu'à la Révolution française de 1789. Ces thermes se maintinrent, comme simples établissements d'hygiène et de thérapie, en Egypte et en Asie, d'où les Grecs et les Romains en avaient pris l'exemple.

L'ouvrage de Baccio nous aide à comprendre cette institution romain, barbare et grandiose, où se résumèrent au profit de la santé, de la sensualité et des joies féroces de l'amphithéâtre, les plus sages traditions des temps en anciens. Sous le premier aspect, il renferme des documents utiles à nos études historiques, ainsi qu'aux établissements modernes de la thérapie par le mouvement, par l'eau e par les bains de toutes sortes. »

 

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« Un grand nombre d'autres traités sur l'art de conserver la santé et de prolonger la vie, furent publiés dans les dernières années du seizième siècle. Ils redisent les mêmes choses avec plus ou moins de détails, insistant généralement sur la nécessité de reprendre l'habitude des exercices, de la friction et des lotions froides. Alexandrini et Cagnati nous paraissent avoir été les plus explicités à ce sujet ; mais le premier est trop indigeste, et l'autre trop négatif. »

  Page 412

Page 412

« Un médecin anglais, nommé Timothy Bright, de Cambridge, simplifia la question en la divisant :
Hygiène, sive de sanitate tuendâ medicinœ pars prima. Londres, 1583.

Therapeutica, hoc est de sanitate restituendâ pars altera. Londres, 1583.

L'auteur considère l'exercice comme le principe de la santé, et les frictions, les onctions, les ablutions, comme les moyens de la rétablir. C'est bien la méthode des anciens ; mais il ne l'explique pas, il n'en décrit pas les procédés, pour les rendre praticables. »

Suite de la page 412 sur Prosper Alpinus :

« Cependant sept ans après, Prosper Alpinus, célèbre naturaliste de l'Université de Padoue, rapporta d'Égypte la sanction de la doctrine hygiénique et thérapeutique de Bright, avec la description de la manière d'opérer, qui s'est perpétuée chez les habitants du Nil.

Le deuxième volume d'Alpinus, De Medicina Ægyptiorum Venise 1591 Fiche technique, donne à la fin du chapitre XIV, la formule cinésique qui s'était conservée héréditairement chez quelques empiriques pour le traitement des flux dysentériques. L'auteur dit avoir été témoin des effets véritablement curatifs de ces mouvements, qui consistent en une friction circulaire sur la région des hypochondres et une vibration sur le point de l'ombilic. Nous avons nous-même étudié ces mouvements, et les expériences que nous en avons faites ont toujours réussi. Cette méthode est l'objet d'un Mémoire qui se trouve à la fin de cette publication.

Les six chapitres suivants contiennent la description des thermes, presque innombrables, construits au Caire et à Alexandrie, celle des bains, des onctions, des frictions et autres cinèses passives, que l'on y administrait, soit pour embellir le corps
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ou pour l'engraisser, soit pour entretenir la santé ou pour traiter les maladies.

On retrouve une grande partie de cette dissertation dans les Lettres D'Égypte, par Savary Fiche technique. »

 

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Extrait de l'ouvrage de Joseph du Chesne Le pourtraict de la santé. Paris, 1606. que cite, Dally dans Cinésiologie, 1857 TDM Fiche technique.

« Au reste, ceux qui devaient luicter, se despouillaient anciennement, et se nettoient tous nuds s'oignans d'un ceroyne, c'est à dire avec quelque liniment faict d'huile et de cire, tellement que les ministres qui étaient appellez pour prendre garde à telles ceremonies, estaient appellez Ceromatistes.

[...] Or selon Thucydide, ce sont les Lacedemoniens qui les premiers ont introduit en tels jeux gymnastique, de s'oindre le corps, voire de se déspouiller tous nuds, et de fait à cause de ce déspouillement , tel art fust nommé Gymnasia, qui est à dire nudité. »

 

Page 438

« Les expériences de Sanctorius en sont le premier témoignage.

Prenons-les comme exemple.

Les anciens reconnaissaient que la peau qui recouvre le corps entier et le met en un contact permanent avec le monde extérieur(1), en format toutes les membranes muqueuses, et entretenant ainsi

 

(1) Cette notion est tellement ancienne, que c'est d'après elle que le mot corps, corpus, a été formé. Ce mot appartient à la famille sanscrite KR, causatif KRP, façonner, donner une configuration extérieure.

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avec les viscères des sympathies nombreuses et variées ; en sorte que les modifications survenues dans la manière d'être de la peau détermine nécessairement des modifications correspondantes dans les fonctions de tous les organes intérieurs, et réciproquement. »

 

Page 448 Citant Bacon "Cette composition, dit-il, et cette structure si délicate et si variée du corps humain en a fait une sorte d'instrument de musique d'un travail difficile et exquis, et qui perd aisément son harmonie."

 

Page 449 Toujours au sujet de Bacon "Un des principaux moyens qu'il croit utile à cette fin [prolonger la vie], consiste dans les exercices, la malaxation, les frictions, les onctions."

  Page 455

Page 455 Il s'agit de ce que Borelli Giovanni Alfonso dit lui-même de son De motu animalium par de 1680 Fiche technique

... « J'entreprends ici, dit Borelli, la physiologie du mouvement des animaux, travail difficile, que beaucoup de savants parmi les anciens et parmi les modernes ont tenté avant moi ; mais aucun d'eux, que je sache, n'a abordé ni même soupçonné le

 

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nombre infini des problèmes, aussi beaux qu'intéressants, auxquels cette question peut donner lieu ; aucun n'a eu le pouvoir ou ne s'est donné la peine d'en faire l'objet de démonstrations mécaniques.

 « C'est ce travail dont le me suis chargé : voulu que cette partie de la physique, soumise au calcul, puisse être aussi bien que l'astronomie, classée au nombre des sciences physico-mathématiques. Que si mes efforts ne sont pas couronnés de plein succès, du moins d'autres, après moi, viendront, avec plus de sagacité et de savoir, perfectionner l'oeuvre que j'ai commencée.

« Les deux ouvrages que j'ai publiés précédemment, l'un Sur la force de percussion (1), l'autre Sur les mouvements

naturels dépendants de la gravitation (2), étaient des prolégomènes de celui Du mouvement des animaux.

« Dans cet ouvrage principal nous exposons les causes et les modes qui rendent possibles les mouvements naturels ; nous recherchons les rapports et les proportions des facultés motrices, les lois mécaniques des mouvements de l'organisme, et l'art et les raisons qui ont présidé avec une si grande sagesse à la coordination naturelle de ce magnifique ensemble.

« Ce traité est ensuite divisé en deux parties.

« La première contient la discussion des mouvements visibles des animaux, c'est-à-dire des parties externes, des flexions et des extensions des membres, et enfin de la marche, du vol, de la natation et d'autres phénomènes semblables. »

« La seconde partie traite des causes du mouvement des muscles, de celles du mouvement des humeurs dans les vaisseaux et dans les viscères des animaux. – Et d'abord, relativement selon l'ordre même des choses, mais selon une méthode plus nette et plus claire, en cherchant quelle est la constitution des

(1), De vi percussionis, Bologne,  1667, in-4°.

(2), De motionibus naturalibus à gravitate pendentibus, Bologne,  1670, in-4°.


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muscles et en démontrant par quelle puissance motrice et par quels organes mécaniques se meuvent toutes les parties du corps vivant.

« Nous exposons ensuite le mode d'opérer du muscle, et nous en déduisons la force motrice distribuée dans les nerfs et par laquelle les muscles sont mis en mouvement. – Après cela, nous traitons des mouvements internes qui sont indépendant de la volonté, comme la pulsation du coeur, la circulation du sang, la respiration, son usage, ses modes et ses organes producteurs. Nous agitons ensuite les questions relatives aux esprits vitaux ou sucs nerveux (1) distribuant le mouvement et la sensation et provoquant la nutrition ; aux mouvements de ces esprits et à leur force locomotrice, à la nécessité de la nourriture et aux causes de la coction ; à la digestion des aliments, à la dépuration du chyle et à la manière dont s'opère la nutrition et dont les résidus excrémentiels sont rejetés par les pores, par les glandes et les reins ; à la circulation de la bile dans l'abdomen et à l'espèce de mouvement circulatoire de la substance séminal ; au sommeil et à la veille, et enfin à quelques perturbations maladives des mouvements internes, comme dans la convulsion, la fatigue et la fièvre. »

 

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« ... mais il n'a pas nettement distinguée
Page 478 "les frictions, les impulsions faites avec des baguettes ou des courroies, à la façon des Italiens, dit-il produiraient le même effet."

 

Page 484, "tout l'art de guérir consiste donc à savoir mettre le magnétisme animal, corporel et spirituel ou moral, en rapport avec le magnétisme minéral, végétal et sidéral. Certaines positions, certains mouvements, l'insufflation, le regard, des paroles, la transplantation des maladies dans certains arbres, l'onguent magnétique des armes, constituaient principalement la médecine universelle de Fludd. »

 

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Au sujet du magnétisme : « Cette imposition des mains et des doigts, ces pressions, ces frictions, ces passes en contact ou à distance sur les différentes viscères, sur les vaisseaux sanguins, sur les plexus et les rameaux nerveux, et en général sur le siège de la douleur, ces manipulations diverses et variées appartiennent  évidemment à la physique et à la mécanique animale ; et nous n'y voyons autre chose que cette partie de la gymnastique où le sujet, étant purement passif, subit l'influence de mouvements communiqués...»

 

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Passage de : Métallothérapie, traitement des maladies nerveuses etc... par Burq, Baillière, 1853 TDM Fiche technique, page 31.

« De tous les moyens de traitement, les plus réellement efficaces, ce sont précisément ceux, agissant avec le plus de bonheur pour les médecins et pour le malade, à la façon de nos armatures, sont le mieux propres à ramener ces deux fonctions à leur état normal. » Parmi ses moyens, il mentionne « les frictions sèches ou excitantes, de toute nature, particulièrement celles qu'on pratique sur les membres... ».

 

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« C'est de lui [il parle de Tronchin] que Jean-Baptiste-Louis Chomel, dans son Essai sur l'histoire de la médecine en France, Paris, 1762, écrivit ces paroles "... La postérité aura peine à faire croire qu'on ait vu à Paris un médecin étranger dont [...] toute pratique se bornait à conseiller des frictions, du mouvements, de l'exercice... ». etc.

 

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Dally retranscrit L'exercice modéré est-il le meilleur moyen de se conserver la santé ? par Nicolas Andry de Boisregard de 1723 Fiche technique que nous retrouvons aussi Chapitre V page 19 à la fin du second volume « Le mouvement de la voix influe jusque dans les endroits les plus intimes du corps, il met en action tous les esprits animaux, non-seulement pour ce qui concerne le dehors, comme les frictions, mais pour ce qui concerne les viscères les plus éloignées ; .... ».

 

Page 513 (En note de bas de page)

Il écrit, dans l'optique de calmer un enfant qui pleure :"Dans beaucoup de cas, de légères pressions ou percussions sur les fesses calmes instantanément l'irritation nerveuse.
Toujours en note de bas de page, citant Elidée de Padoue qui prescrivait "la flagellation avec des orties vertes pour hâter l'irruption de la petite vérole."

 


 

 

3ème partie p. 521 : Recueil des mouvements appliqués à l'éducation, à l'hygiène et à la thérapeutique, disséminés dans les écrits de médecine et de chirurgie publiés en France depuis le commencement du dix-neuvième siècle.

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Article sur la Percussion, issu du Dictionnaire des sciences médicales (19eme tome 'OVA-PEA'), par Percy et Laurent en 1819.
La restitution et complète pour ce qui est de ce que nous en donne Dally mais partielle au vu de l'article intégral. Estradère, nous en communique aussi d'autres passages dans sa thèse, Du massage de 1863 Fiche technique page 59.
* Les notes de bas de pages sont de N. Dally.

 

« Palette (instrument de percussion), palmula, ferula.(1) — Nous donnons ce nom à une espèce de spatule en forme de raquette, ayant un long manche, épaisse seulement de 4 à 5 lignes et faite avec du bois blanc très léger. L'usage de cet instrument est trop connu, et il nous a paru important de fixer un moment l'attention des médecins sur les avantages qu'on peut en tirer dans un assez grand nombre de circonstances.

L'emploi de la palette rentre dans le domaine du massage et malheureusement cet art n'existe pas en France, et il n'a encore trouvé ni un maître, ni un apologiste qui eussent pu l'y naturaliser... (2)

En attendant, nous allons indiquer le parti que l'on peut tirer de notre palette et citer quelques-uns des cas dans lesquels il convient d'y avoir recours.

Ce mode de percussion était familier aux médecins de l'antiquité qui probablement l'avaient emprunté à certains aliptes ou orthopèdes dont le métier consistait à corriger les vis de structure et de conformation chez les adultes et chez les enfants, ou qui peut-être l'avaient vu pratiquer dans les promalactérions, endroits particuliers où, avant d'entrer au bain, on se soumettait à une sorte de pétrissage tant avec les mains trempées dans l'eau tiède ou dans un mélange d'eau de sel, de nitre et d'huile : Madefactis tantùm manibus aquâ, cui sal et nitrum et olei paulùm sit adjectum (Celse, lib. III, cap. 21) qu'avec des battoirs de diverses formes et de différents bois, lesquels n'étaient maniés que par des

 

(1) Palmula, petite paume, battoir ; ferula, férule, plante dont les branches servaient à la percussion. On nommait aussi cet instrument tabella, planchette : eri probanda etiam ferularum tenerarum, vel tabellarum, percussio. (Cœl. Aurel., Mor. chroni., V, 4.)

(2) Depuis la date de cet article, une sorte de massage, composé de quelques manipulations vagues et indéterminées, a été introduit dans quelques-uns de nos établissements de bains.

 

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personnes bien exercées et plus souvent par des femmes,
quia moltior carum tactus est (Ibid.), parce qu'elles ont la main plus douce et plus légères, dit encore Celse. L'objet de ce double préliminaire étant d'amollir le corps, pour le rendre plus susceptible des bons effets du bain. In eâ parte balnei corpora sic prœmolliri solebant (Mercuriali)

 

Galien a recommandé l'emploi de la palette ou l'acte de la férulation en plusieurs articles des oeuvres ; il paraît qu'il avait beaucoup de confiance dans ce qu'il appelait l'exténuation des membres : Membra extenuata ferulis percutienda (Method. med., cap XVI), et il nous apprend que, pour faire réussir le picacisme ou l'application des emplâtres contre l'atrophie, il ne fallait pas négliger ce moyen, si propre, selon lui, à ramener les sucs nourriciers dans la partie où ils semblent n'avoir plus accès.

L'art d'embellir, que, selon Haller, Guyon, dit Doloïs, a tant enlaidi par ses misérables recettes (1), le secret de conserver la beauté et le talent de détruire ou de pallier les défauts corporels, étaient très-cultivés chez les anciens, et les médecins ne dédaignaient pas tous de s'y livrer ; c'étaient ceux de cette classe qui usaient le plus fréquemment de la palette, et on sait que Pline les comparait malignement, pour cette raison, aux maîtres d'école : Si pedagogis, medicis etiam ferulœ.

Il y avait dans les principales ville un établissement appelé , d'autres disent , où les esclaves à vendre et ayant quelque difformité trop apparentes, étaient envoyés, aux frais du maître, pour y subir des épreuves capables de tromper les acheteurs, ou pour y acquérir réellement les formes et les agréments qui leurs manquaient. C'est là surtout que la palette était usitée, et qu'on en favorisait l'effet dans la maigreur partielle  ou générale, par les fameux pianteria, espèces d'aliments engraissants, edutia pinguefacientia, dont on faisait un mystère parmi les entrepreneurs de ces maisons, lesquels étaient comparables aux maquignons d'aujourd'hui, et portaient chez les romains le même nom que nous donnons encore à ceux-ci, mangones. Quelques femmes allaient, mais bien secrètement, chercher de la fraîcheur et de l'embonpoint dans ces lieux, ordinairement mal famés, et leur mollesse, cédant à la vanité, se prêtait aux coups de palette qu'il fallait endurer. Tantôt c'étaient des fesses plates dont elles voulaient à toute force faire cesser la défectueuse dépression ; tantôt c'étaient des hanches rentrantes ou ravalées, comme disent nos hippiatres, qu'il fallait a tout prix rendre saillantes et évasées : alors la palette allait grand train, et son exercice n'était interrompu que par la palpation, la contrectation et toutes les ressources manuelles de la psellaphie, mot que nous désirerions voir adopter pour

 (1) Guyon Louis, Le miroir de beauté et de santé corporelle, contenant toutes les difformités, maladies, tant internes qu'externes, qui
peuvent survenir au corps humain avec leurs définitions
, Lyon, 1615. (Fiche technique1671, 2eme ed.)

 

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exprimer élégamment ce qu'on y appelle lourdement et grossièrement le massage, le massement (1).

Des hommes usés par les excès se rendaient, avec les mêmes précautions, dans ces maisons plus ou moins suspectes, pour y recouvrer des facultés qu'il avait perdu, la palette ne les épargnait pas ; mais le plus souvent elle n'opérait que des miracles passagers, comme ceux des verges de Meibomius (2).

Les Arabes, héritiers des préceptes de l'ancienne médecine, ne négligèrent pas celui de la palette, et tout leur en tenait lieu à l'occasion : ainsi, dans les syncopes, dans les morts apparentes ou présumées telles, ils frappaient à coups redoublés la paume des mains et la plante des pieds, moyens encore en usage parmi nous, et on se souvient que ce fut par une fustigation longtemps continuée, que Rhazès rendit un jour la vie, sur la place principale de Cordoue, un individu réputé mort, et qu'on allait porter en terre.

On a quelquefois conseillé la percussion de la face plantaire des pieds aux personnes menacées d'apoplexie, et à celles chez lesquelles le sang ; la vie, l'excitabilité, tout enfin se précipite par un invincible raptus vers l'encéphale, au dépens du reste de l'économie : c'est en effet attirer énergiquement en bas ce qui se porte trop facilement en haut, et peut-être cet expédient hygiénique, tout singulier qu'il paraisse, n'a-t-il pas été assez apprécié par les gens de l'art.

Nous avons vu battre la plante des pieds pour hâter la fin d'un accès d'épilepsie ; il eût mieux valu le faire avant le paroxysme, et nous pouvons assurer que cette palétation, pratiquée avec violence, trois ou quatre jours de suite et d'avance, réussira, chez certains sujets, à prévenir ou au moins à diminuer les attaques épileptiques.

La palette produit, à la manière de tous les excitants, et plus puissamment qu'aucun d'eux, l'afflux du sang et des liqueurs vers la partie soumise à son action ; elle détermine sur cette partie une intumescence plus considérables qu'aucune application connue ; elle y augmente la cha-

 

(1) Un mot d'explication : la psélaphie, (de , action de frapper en mesure, et de , toucher avec précision et comme en effleurant), est l'art de la percussion, tandis que le massage, soit que ce terme vienne du grec , ou de l'arabe mass, pétrir, est l'art du prétrissage. L'action de percuter et celle de pétrir sont deux formes différentes, provoquant aussi des effets physiologiques différents. Chaque espèce de mouvement artificiel constituait dans l'antiquité un art particulier qui avait ses principes, ses règles et ses applications. – C'est de l'oubli de ces lois que vint la décadence. – Par extension, chacun de ces deux termes désigne un ensemble de mouvements passifs coordonnés dans une certaine unité physiologique. Mais comme chaque formule cinétique diffère selon le cas, nous pensons qu'il conviendrait de conserver cette distinction, et que chacun de ces deux termes devrait se restreindre à sa signification propre et fondamentale. Aussi nous n'emploierons guère le mot psélaphie que dans le sens de percussion, et celui de massage que dans celui de prétrissage.

(2) Meibomius, De flagrorum usu in re medica et venerâ, Leyde, 1629

 

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leur ; elle y attire de la rougeur, des pulsations et de la sensibilité, en un mot elle y établit une sorte de phlegamsie qui ne cesse pas toujours avec la cause qui l'a occasionnée, mais qu'on est à peu près maître de prolonger, d'augmenter, d'adoucir ou de faire disparaître à son gré.

Les indous, qui ont besoins d'une pièce de peau avec son tissu lamelleux pour refaire un nez, ne manquent pas, lorsqu'ils doivent la prendre ailleurs qu'au front, de battre longtemps avec la semelle de leur chaussure l'endroit d'où ils se proposent de l'enlever, afin, disent-ils, qu'elle soit plus chaude, plus abreuvée de sang et de sucs nourriciers, par conséquent plus vivante et plus apte à la conglutination. Gaspard Tagliacozzo (Taliacot) a fait entrer comme condition essentielle dans sa méthode de réparer  les nez, percussion préalable avec la palette, ou avec un instrument équivalent, de la partie du bras où l'on doit former le lambeau cutané ; et c'est encore un plagiat qu'il a commis envers les rhinoplastistes qui l'on précédé, et dont il n'a pas fait la moindre mention.

Le proverbe, se battre les flancs, vient de l'usage où l'on fut autrefois d'exercer, soit avec les mains, soit avec une pièce de cuir épais, soit avec une palette quelconque, des percussions en tous sens sur les hypochondres, dans les engouements du foie et de la rate : usage qu'on a eu grand tort d'abandonner, et que nous ne saurions trop inviter les gens de l'art,à renouveler, tant il est utile dans les affections hypochondriatiques, ordinairement si rebelles aux autres moyens. On conçoit que les ébranlements imprimés peu à peu et sans bourrasques à des organes naturellement dépourvus de ton et de ressort, et devenus, par l'effet de la maladie, de plus en plus apathiques et engourdis, doivent y réveiller l'action vitale, y ranimer les sécrétions, et y susciter des changements salutaires (1). L'instinct des maladies dut mettre les médecins sur la voie. Observez un individu affecté d'hypochondrie, il lui semble que ses côtés sont tendus, tuméfiés, boursouflés ; et dans cette idée, qui n'est pas toujours chimérique, il les comprime avec les poings fermés ; et ce n'est qu'en les percutant qu'il soulage, qu'il se procure ces éructations bruyan-

 

(1) Cette observation pourrait servir à expliquer le fait suivant rapporté par le journal Le Droit, en 1849 :

« Le fait que nous racontons a quelque chose de si extraordinaire, qu'on pourrait le révoquer en doute. Nous en garantissons la parfaite exactitude, et d'ailleurs nous ne voudrions en aucun cas plaisanter sur le cruel fléau qui porte en ce moment le deuil dans tant de familles.

Hier, la femme du nommé B..., ouvrier teinturier, demeurant rue Saint-Guillaume, île Saint-Louis, fut prise d'une attaque de choléra, qui se manifestait d'une manière assez alarmante. B..., en ce moment, était absent ; ce furent des voisins qui donnèrent les premiers soins à la malade ; voyant le mal empirer, il se décidèrent d'aller chercher le docteur Charpentier. Celui-ci donna les prescriptions nécessaires, et comme il était appelé ailleurs, il se retira.

Les voisins coururent donc chez le pharmacien, et commencèrent le traitement ordonné ; mais, loin de s'améliorer, l'état de la malade devenait de plus en plus inquiétant.

Cependant, B..., qu'on avait vainement cherché de tous côtés, rentra le soir complètement ivre. On crut qu'il allait être affecté de la situation dans laquelle il trouvait sa femme, mais

 

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tes, et quelquefois ces déjections bilieuses qui sont suivies d'un calme si doux. Voilà ce qu'il faut imiter, et certes, notre
palette agira encore mieux que les poings du malade.

Mais ce n'est pas encore dans ces affections qu'elle aura le plus de succès ; qu'on l'emploie dans l'embarras du bas-ventre, dans ces empâtements, dans ces infarctus viscerum, que si peu de remèdes parviennent à dissiper, et on verra si c'est à tort que nous en louons ici les avantages. Quand on est attaqué de ces maux, et que le ventre est bombé, pesant, et comme argileux, on est naturellement porté à le battre avec les mains, et presque toujours on se trouve bien de cette percussion. Que serait-ce si on la pratiquait avec la palette même ? Les coups de cette machine sont plus secs, ils communiquent plus de mouvement, et les oscillation qui en résultent s'étendent plus au loin, et retentissent, pour ainsi dire, plus dans les viscères.

C'est presque toujours du côté gauche que les coups que les coups de la palette sont les plus sonores ; ils sont ordinairement sourds du côté opposé, sans doute à cause du foie, qui, dans les gros ventres, est sujet à descendre plus bas que dans les autres.

Un de nos confrères, et ce n'est pas celui que nous aimons et estimons le moins, a l'abdomen rebondit, mais sans excès, et il se ressent un peu des inconvénients presque inséparables de cet effet local, d'un embonpoint qui d'ailleurs est répandu avec une brillante égalité sur toute sa personne. jusqu'à présent il ne s'est battu le ventre qu'avec ses mains ; mais nous espérons que, lorsqu'il fera le premier, il se servira palettes, qui lui sembleront bien plus commodes encore.

Hélas ! c'est ainsi une de nos infirmités ; mais, comme celui du bon confrère, notre abdomen, quoique saillant, se soutient très-bien à sa place ; il est ferme et élastique, il résonne sous la main et sous la palettes, et nous ne le percutons jamais, soit en mesure cadencée, ce qui nous arrive bien plus souvent, soit à coups irréguliers, sans éprouver un bien-être réel, sans nous trouver plus léger et plus dispos, sans nous apercevoir que la digestion se fait mieux.

Il est des ventres si vaste, si mous, si pâteux qu'on ne peut les regarder sans étonnement, ni les palper sans quelque répugnance : livrés à leur poids, à leur gravitation, tantôt ils couvrent la région abdominale toute 


tout au contraire, il entra dans une grande fureur en disant que c'étaient des singeries. Ayant commencé par jeter dans la rue les fioles contenant les médicaments, il vint ensuite arracher sa femme du lit et ce misérable se mit à la battre à outrance.

Les obligeantes voisines jetèrent des cris d'horreur et voulurent s'interposer ; mais il les menaça de leur en faire autant et les expulsa.

Il était à croire que cette malheureuse devait succomber. Mais, chose singulière, les violences qu'elle venait de subir opérèrent une réaction salutaire, et à l'arrivée d'un agent de police qu'on avait été chercher, elle paraissait tout à fait mieux et son état depuis n'a fait que s'améliorer. »

 

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entière, et jusqu'à la moitié des cuisses, de leur masse mobile et diffluente ; tantôt, entraînés à droite ou à gauche, ils forment un énorme sac qu'il n'est pas toujours facile de relever ; c'est ici que la palette doit être mise en oeuvre, et agir soir et matin plusieurs minutes de suite ; nul autre moyen ne remédiera aussi bien à l'inertie de tous ces viscères enfouis dans l'adeps, et ne pourra aussi efficacement suppléer aux forces et au mouvement dont de pareils ventres sont dépourvus. On a proposé des ceintures, des bandages de corps ; mais ces agents compressifs, repoussant vers le diaphragme le paquet intestinal, occasionnent des étouffements, et sont constamment plus nuisibles qu'utiles. La palette ne fait que du bien, et la préférence est réclamée en sa faveur.

Nous connaissons des personnes accoutumées à manger beaucoup, qui ne digèrent, pour ainsi dire, qu'à coups de poings ; il faut qu'elles se frappent le creux de l'estomac avec la main ouverte ou fermée, autrement les gaz qui les accablent ne pourraient s'échapper, et la digestion n'aurait lieu que très-lentement et très-imparfaitement. Nous conseillons encore des personnes l'emploi habituel de la palette, à moins qu'elles n'aient l'épigastre très-enfoncé et peu accessible à cet instrument : en quel cas nous leur proposons un autre moyen, de l'usage duquel elles n'aurons guère moins à se féliciter : on attache un peu de loin, au bout d'un  petit bâton en forme de manche, une vessie de mouton ou d'agneau qu'on a bien gonflée d'air par l'insufflation, et avec cet espèce de fléau on peut porter partout le bienfaisant effet de la percussion.

C'était ainsi que les anciens battaient le ventre des hydropiques : Auctoresque mulli sunt qui, inflatis vesicis

pulsandos tumores esse opinantur (Celse, lib. III, cap. 21), et ne doutons pas que ce procédé ne puisse produire de très-bons résultats dans une affection où il s'agit de transmettre des secousses indispensables à des organes assoupis, à des viscères noyées dans l'eau, à un appareil de vaisseaux absorbant qui soit dans la stupeur et l'inaction ; mais ces secousses ne doivent être que de douces commotions ; c'est pourquoi la palette doit céder ici à la vessie enflée, quoique, entre les mains d'un homme sage qui en userait avec sobriété et précaution, et qui, au besoin, la couvrirait d'une enveloppe de peau, de satin, ou de velours très-fin, elle puisse rivaliser avantageusement avec elle.

Nous ferons remarquer que, dans plus d'une conjoncture, l'enveloppe dont il vient d'être question, peut être nécessaire, parce qu'elle adoucit le choc et la collision, qu'elle ménage les téguments qui, chez quelques sujets, et surtout chez les femmes, sont d'une texture si délicate, que le moindre frottement les enflamme et les excorie.

En général, il faut prendre garde à la palétation dans les œdèmes et dans toute espèces d'infiltration de la peau, dont alors la moindre la moindre excoration peut devenir si funeste par la gangrène qu'elle attire avec tant de promptitude. Dans ces cas, la vessie est préférable, et on ne saurait

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croire combien son visage prudemment dirigé peut contribuer à la guérison de toutes ces enflure froides et séreuses que cause le plus souvent l'état atonique de la fibre.

Notre savant et honoré collègue, le professeur Bourdier, avait proposé pour masser les membres, et spécialement les articulations gonflées par l'effet de rhumatismes anciens et opiniâtres, une baguette terminée, comme celles des grosses caisses de musique turque, par un bouton du volume d'une pomme d'api ordinaire, rembourré de laine et de crin, et recouvert d'une peau de chamois. Nous approuvons beaucoup cet espèce de baguettage, et nous croyons avec son auteur qu'on peut en tirer bon parti dans plus d'une occasion ; c'est un troisième mode de palétation que nous aimons à ajouter aux deux précédents, et qui a une grande analogie avec celui de la vessie.

Nous avons déjà parlé de l'utilité de la palette dans l'atrophie : c'est contre cette affection qu'on y a le plus régulièrement recours. Ambroise Paré avait en elle une confiance toute singulière pour combattre la maigreur et l'amaigrissement. « Quand il y a, dit-il, émaciation, il est expédient de bien battre la partie, de l'oindre avec de l'huile tiède, d'y appliquer des ventouses sèches et de la tenir chaudement, tandis qu'à la partie opposée il faudra apposer des liens et bandages compressifs et retentifs, pour qu'à cette fin que le sang et la lymphe repoussés de celle-ci reflue consentement sur l'autre. »

La fausseté de la théorie de Paré appartient à son siècle ; mais qui concerne les propriétés des la palette est de lui, quoiqu'il pu le trouver dans ses vieux auteurs, et que la tradition eût pu aussi lui faire connaître.

La palette réussit plus souvent dans l'amaigrissement accidentel d'un membre que dans sa maigreur congénitale ; cependant il faut encore la tenter dans cette dernière. Dans l'amaigrissement (extenuatio) dont les luxations, le fractures, les grands abcès, les exutoires longtemps entretenus, les douleurs névralgiques des extrémités, les rhumatismes chroniques, etc, ne fournissent que trop d'exemples, on obtient de la percussion des succès plus faciles et plus fréquents : alors on ne risque pas de faire jouer longtemps et souvent la palette ; c'est elle qui attire le plus sûrement et le plus abondamment les sucs qui doivent rendre à la partie son alimentation normale.

Les médecins trouveront dans la palette une ressource de plus contre l'endurcissement du tissu lamelleux, chez les enfants ; mais il faut observer que leur peau est tendre, et qu'il importe de la ménager, en ne la battant qu'avec douceur et légèreté, surtout dans le commencement ; il serait même plus sûr de se servir de la vessie, et il faut faire en sorte que le jeu en plaise aux petits malades. Quand aux nouveaux-nés, on sent bien que cette attention ne peut les concerner.

Il est des mères qui, de leur propre mouvement, battent avec leurs

 

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mains, ou plutôt avec leurs doigts, le ventre trop gros et trop tendu de leurs enfants ; une petite palette de bois, de cuir ou de carton vaudrait mieux, et l'expérience nous a appris, comme à ces dernières, combien  cette pratique si simple et en général si amusante pour les enfants, est avantageuse à ceux qui, avec un ventre énorme pour leur âge, ont les cuisses et les jambes très-grêles.

Il serait à désirer qu'on pût soumettre les enfants menacés de scrofules à la percussion de la palette, de la baguette ou de la vessie sur toutes les parties du corps. Ce moyen serait un utile succédané de la gymnastique, qui n'est pas du goût de tous (1), et il seconderait efficacement, aidé de frictions sèches et corroborantes, l'effort des remèdes intérieurs, dont nous sommes loin de prétendre qu'il doive dispenser (2).

Nous exhortons les femmes sujettes à la leucorrhée, aux flueurs blanches, au catarrhe utérin, d'essayer de la palette ou de la vessie, persuadés qu'un peu de persévérance dans cette exercice, opèrera, sur un organe devenu siège d'une sécrétion vicieuse, un changement est une division salutaire : qui sait même si son heureuse influence n'irait pas, chez les femmes stériles, jusqu'au bienfait de la fécondité ?

Dans les abcès froids, dans les apostèmes indolents où l'on ne parvient à déterminer une bonne suppuration qu'autant qu'on a réussi à les échauffer, à les convertir en phlegmons, la palette n'est rien moins qu'à dédaigner ; il en est de même de ces glandes engorgées que rien ne peut résoudre ni faire abcéder tans qu'elles n'ont pas acquis un caractère d'acuité.

Mais dans des ganglions lymphatiques situés auprès des tendons, c'est dans les collections albumineuses voisines des articulations, que les bons effets de la palette sont le plus manifestes, et dans ces cas, l'habitude ni l'usage n'en furent jamais interrompus.

A plus forte raison ne cessera-t-on jamais d'y recourir pour la guérison des tumeurs enkystées de toute espèce, et en particulier pour celle des lipomes et de ces loupes à la tête, nommées par les auteurs

 

(1) Les auteurs expriment cette opinion à l'époque même où l'on essayait de remettre en usage à Paris la gymnastique des anciens. Or, cette gymnastique comprenait la marche, la course, le saut, la lutte, le jeu des haltères, des balles, de l'arc, en un mot, les exercices de l'athlétisme et de l'orchestique. Si cet art n'était pas alors du goût de tous, c'est qu'il n'est plus assez en rapport avec nos moeurs, avec nos habitudes individuelles et sociales. Il faut modifier  ces exercices – Quant à les remplacer par la percussion, cela ne nous paraît point rationnel : les mouvements libres où l'agent est en même temps le patient, où le sujet est à la fois actif et passif, ne peuvent avoir pour succédané la percussion, qui est un mouvement communiqué, où le sujet est seulement passif de l'agent. Dans l'un ou dans l'autre cas, les effets physiologiques sont différents.

(2) Cette observation est en opposition avec celle de plusieurs praticiens, entre autres M. Sée, qui dans le traitement de la chorée par la gymnastique, a constaté que l'association des préparations pharmaceutiques au mouvement artificiel ne donne point de résultats favorables, (Gaz. hebd. de méd et de chir., 15 juin 1855.)

 

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talpa, testudo, etc., contre lesquels le triomphe de la palette n'a encore été contesté par personne. Ces sortes de tumeurs étant d'une part appuyées sur le crâne, qui ne cède pas, et de l'autre frappées par l'instrument dont chaque coup tend à les aplatir, il en résulte le plus souvent que le kyste se déchire, qu'il laisse échapper l'humeur qu'il renfermait, que les teguments s'enflamment dans une étendue plus ou moins grande, que la tumeur abouti à la manière des abcès, que les débris de la poche cystique en sortent sous la forme de bourdillon, et que presque jamais il ne reparaît de loupe en cet endroit.

Ce n'est guère autrement que guérissent les tumeurs à la tête dont il s'agit, et ce que fait sur elle la palette, un chapeau étroit enfoncé brusquement brusquement; un coup, une atteinte, une contusion en passant sous une porte base, l'on quelquefois et fortuitement opéré.

Cependant ces mêmes tumeurs et les ganglions tendineux ou articulaire qu'on a coutume de battre avec une règle de bois, avec le manche ou la lame d'un couteau, de malaxer avec les doigts, de comprimer avec une plaque épaisse de plomb, ont une autre manière de guérir. En effet, les percussions, le froissement, la compression en enflamment, en désorganisent l'enveloppe sans altérer la peau ; l'absorption de l'humeur épanchée se fait alors complètement, et une sorte de cicatrisation, dans laquelle le kyste a disparu tout entier, a lieu sous oeuvre, sans qu'il reste de vestiges d'un mal qui n'est plus.

(Percy et Laurent.)

 

 

En écrivant ces lignes, MM. Percy et Laurent, appréciant  les avantages que les anciens retiraient de l'usage de l'usage de la percussion en hygiène et en thérapeutique, ont émis le voeu de voir cet usage se renouveler parmi nous. Et, se mettant à l'oeuvre, ils ont essayé de réédifier l'art de la percussion, qui,  comme tant d'autres espèces de mouvements, avait ses principes physiologiques, sa méthode, ses  applications spéciales.

C'est un premier essai sérieux ; il appelle un mot d'examen.

Ces médecins ont dit,

1° – Quant aux principes physiologiques :

La percussion produit, à la manière de tousles excitants, et plus puissamment qu'aucun d'eux, l'afflux du sang et des liqueurs vers la partie soumise à son action.

Les ébranlements imprimés peu à peu et sans bourrasque à des organes naturellement dépourvus de ton et de ressort, et devenus, par l'effet de la maladie, de plus en plus apathiques et engourdis, doivent y

 

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réveiller l'action vitale, y ramener les sécrétions et y susciter des changements salutaires.

Un peu de prévoyance dans cet exercice opère, sur un organe devenu le siège d'une sécrétion vicieuse, un changement et une diversion salutaire.

Nul autre moyen ne remédie aussi bien à l'inertie des viscères, à l'état de stupeur et d'inaction des vaisseaux absorbants.

Enfin la percussion, exercée sur l'ensemble du corps, ou seulement sur l'une ou sur quelques-une de ses parties, attire le plus sûrement et le plus abondamment les sucs qui doivent leur rendre une alimentation normale.

Ces principes généraux embrassent la plupart des phénomènes de l'économie, et pourraient s'appliquer également à beaucoup d'autres espèces de mouvements combinés entre eux. Le propre de la percussion est d'exciter avec promptitude et énergie l'absorption veineuse, et consécutivement la circulation artérielle.

2° – Quant à la méthode :

La percussion, se produit avec la palette nues ou revêtue d'une enveloppe, la semelle, la vessie gonflée, la baguette à pomme rembourrée, verges, les poings, la main, les doigts.

Les coups seront le plus souvent cadencés, quelquefois irréguliers, peu nombreux ou redoublés et continus, et toujours appliqués avec douceur et légèreté, de manière à ne produire que de douces commotions. La palette est préférable ; les coups sont plus secs ; ils communiquent plus de mouvement, et les oscillations qui en résultent s'étendent plus au loin, et retentissent, pour ainsi dire, plus avant dans les viscères.

Ajoutons à ces indications les conseils de prudence et de précaution que donnent les auteurs, et nous aurons à peu près tout ce que renferme cet article relativement à la manière d'opérer. Quant aux effets de la percussion selon la direction et la position corrélative de chaque organe, la composition variée des tissus, l'intensité, la mesure, le degré de la force du mouvement, toutes choses qui sont de la plus grande importance, il n'en est pas dit un mot, et cependant c'est ce que les auteurs auraient pu déterminer d'une manière bien plus exacte, que les psélaphes de profession, ordinairement plus experts dans l'art que dans la science du mouvement.

 

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MM. Percy et Laurent, ne disent rien non plus sur la différence des effets de chaque espèces d'instruments mis en action, ni sur le mode de percussions. Par exemple, la percussion faite avec le poing, avec la paume de la main par claquement, avec le tranchant de la main par hachure, avec le bout d'un ou plusieurs doigts produit des effets variés, qui se modifient encore par chacune des autres conditions du mouvement.
Certes, la palette a de bons effets ; mais est-il un instrument qui puisse modérer, aussi sûrement que la main et les doigts, la touche, que les Grecs appelaient (terme en grec) ? Et puis, le mouvement se transmettant toujours dans la direction de la force agissante, quel instrument plus intelligent que la main et les doigts, pour faire rayonner, avec précision et selon des proportions déterminées, les vibrations, les déplacements moléculaires, dans une partie quelconque de l'organisme ?

3° – Quant aux applications :

MM. Percy et Laurent affirment que la percussion est utile et supérieure à tout autre moyen pour l'entretien de la santé, pour le traitement des difformités et d'un grand nombre de maladie chroniques, assertion qu'ils ont, toutefois, laissé, dans la plupart des cas, et spécialement dans les plus importants, à l'état général et indéterminé. Ils ont aussi oublié de faire observer que toute action exercée sur les tissus vivants y excite des réactions variées comme la nature et l'élasticité de ces tissus ; et qu'il convient, par conséquent, d'associer à la percussion d'autres espèces de mouvements propres à provoquer des réactions particulières en rapport avec l'effet total que l'on veut obtenir.

Ils ont aussi oublié de noter la position ou les position variées que doit prendre le sujet pour le mouvement produise en lui l'effet physiologique  désiré. – Par exemple, lorsque ces messieurs se percutaient l'abdomen pour mieux digérer, ils auraient provoqué un effet tout opposé si, pendant cette action, ils eussent pris une position telle que les mus-

 

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cles abdominaux se trouvassent dans un état de tension. – Du reste, il y a beaucoup d'autres mouvements, soit passifs, soit actifs, soit mixtes, propre à stimuler les fonctions digestives.

En résumé, nous pensons que si l'art de la percussion, si bien connu et pratiqué dans l'antiquité, n'a point encore été renouvelé parmi nous, on ne peut guère l'attribuer qu'à l'ignorance d'une méthode fondée sur des lois mécaniques, physiologiques et pathologiques exactement déterminées. Toutefois, nous devons reconnaître que cet article de MM. Percy et Laurent a dù contribuer à appeler l'attention sur les applications du mouvement artificiel.

 

N° 2. – Guérison d'une collection sanguine par l'écrasement. (Journal de médecine et de chirurgie pratique, t. XIX, Paris, 1848 ; Art. 3621.

Un ouvrier, couché au n° 15 de la salle des hommes, avait à la jambe une vaste collection sanguine occasionnée par une violente contusion. C'est un de ces accidents si communs qu'il serait superflu de nous y arrêter, si dans cette circonstance M. Velpeau n'avait pas jugé à propos de modifier le traitement qu'il adopte en pareil cas.

Quand, en effet, ces bosses sanguines ont des proportions  peu considérables, il suffit de quelques topiques résolutifs pour les faire disparaître ; mais lorsque la collection dépasse le volume d'un oeuf, on peu être tenté d'ouvrir le foyer sanguin et de donner issue au liquide. Eh bien, M. Velpeau ne croit pas cette pratique convenable ; car, non-seulement, dit-il, il est inutile de recourir à l'incision, mais cette incision peut encore avoir des dangers. Ainsi, l'inflammation s'empare quelquefois de la plaie que vous avez faite. Si l'on veut en finir rapidement avec ces tumeurs, il y a, dit-il, un moyen bien meilleur que le bistouri, et qui n'en a pas les inconvénients, c'est l'écrasement. Telle collection sanguine qui demande six semaines pour se résoudre sous l'influence exclusive des topiques, peut-être guérie en deux jours par l'écrasement. C'est ce qui est arrivé dans ce cas particulier dont il s'agit. En comprimant avec les pouces la collection sanguine, M. Velpeau a forcé le sang à s'infiltrer dans les mailles du tissu cellulaire. Or, on sait que le sang infiltré, extasié, se résorbe bien plus rapidement que le sang formant dépôt, et il suffit, en effet, pour achever la guérison, de quelques applications résolutives, dont à la rigueur on pourrait se passer.

 

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L'écrasement ou plutôt le massage forcé, auquel on a recours dans ce cas, est donc véritablement un remède salutaire, et dépourvu d'inconvénients. Il est un peu douloureux, il est vrai, mais au bout d'une demi-heure, toute sensation pénible à cessé. Ce qu'il faut seulement prévenir, c'est la formation consécutive d'un épanchement de sérum exhalé par les parois de la poche qui contenait primitivement du sang. On y parvient aisément à l'aide d'une compression méthodique, soit avec des disques d'agaric, soit avec de la charpie ou du linge, le tout imbibé d'une solution d'hydochlorate d'amoniaque ou de tout autre agent résolutif.

Nous sommes de l'avis de l'auteur. Si la collection sanguine a pu se résoudre par l'écrasement, à plus forte raison les infiltrations dans les mailles du tissu cellulaire, collection de moindre volume, pouvait aussi se résoudre par un procédé mécanique semblable. Par exemple : de douces pressions digitées, intermittentes, en suivant le cours du sang veineux, de simples frictions, en courbes concentriques, comme le peuple les pratique traditionnellement dans les cas de légères contusions, auraient sous doute achevé la résorption aussi activement que tout agent chimique résolutif.

Quant au terme massage forcé que l'auteur préférait à celui d'écrasement, nous pensons que cette préférence est d'autant moins juste, que le terme de massage ne signifie radicalement que l'action de pétrir, et, par extension, un ensemble de mouvements passifs, variés, qui ont chacun leur effet physiologiques différent, et dont l'ensemble, fragment cinésique, constitue un art éminemment salutaire, oublié en Occident, mais perpétué en Orient et chez les insulaires de l'Océanie.

 

Page 544 : extrait de la Gazette hébdomadaire de médecine et de chirurgie, Paris, 15 juin 1855, p. 453 (Ce mode de traitement [contre l'épistaxis], est depuis longtemps en usage dans la méthode suédoise : Des hémorrhagies chroniques du nez [...] ont cédé à un mouvement de tremblement (1) "massage"...).
(1) Ce mouvement s'exécute de la manière suivante :
Le malade étant assis ou debout, la tête haute et passive, l'opérateur lui saisit la partie supérieure du nez avec le
pouce et l'index, et y imprime un mouvement de tremblement ou de vibration. – Ce mouvement est aussi appliqué avec succès dans le coryza.

 

Page 545 Même article "Dans cette espèce d'hémorrhagie [épistaxis], Paul d'Egine recommande de tenir la tête haute et de serrer fortement les bras et les jambes avec des bandages, ou de se boucher hermétiquement les oreilles, ou d'exercer les mains par la friction et les pieds par la promenade. (Sect. XIV et LIX.)"

 

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Reprise de : Théorie ou mécanisme de la migraine, (Mémoire lu à l'Institut ; Paris, 1849) de M. Molènes, citée et partiellement reprise par Dally pages 545/551.

2° – Pression du bout du doigt sur la tempe douloureuse.

3° – Une friction digitées d'avant en arrière, en suivant le trajet du sinus longitudinal et du transversal de la dure-mère, pendant une minute environ.

4° – Une friction longitudinale du bout des doigts sur les veines jugulaires.

8° – De légères percussions circulaires sur la tête avec la paume de la main, et, en quelques cas, avec le bout des doigts.

9° – Une vibration concentrique du crâne, exécutée par les deux mains de l'opérateur, posées l'une sur le frontal, l'autre sur l'occipital.

 

Page 552

En citant Arétée de Cappadoce afin de lutter contre les maux tête : "On procèdera peu à peu aux exercices qui se font debout et meuvent la poitrine et les épaules, tels que la gesticulation, le jeu des haltères, le saut ; intermédiairement on exécutera les torsions du corps qui se font avec art (2). – On commencera et finira par des frictions sur les extrémités, et dans l'intervalle on pratiquera aussi des frictions sur la tête." – Dans le vertige, il prescrit la compression de la tête, capitis compressio ad pruritûs in cute commotionem.

Cœlius Aurélianus est plus explicite (3) :

Il indique la position à donner au malade. – Les frôlements légers qui calment la douleurs, – la friction à faire sur toutes les articulations, – la pression de la main et des doigts sur les parties souffrantes, ...
La tête étant soulagée, on fera une lecture à voix basse avant la promenade ; on se livrera à des exercices qui meuvent proportionnellement toutes les parties du corps et à l'onction générale accompagnée de frictions, – à la gesticulation, à la lutte, à l'ecpléthrisme, à tous les exercices qui ébranlent la tête et y activent la circulation.

 

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 "Nous pensons que si l'on combinait la méthode de Rufus d'Éphèse, basée sur des mouvements actifs et des mouvements passifs (1), avec celle de William Balfour, d'Edinburgh, consistant en compressions et en percussions appropriées (2), et avec un ensemble de mouvements propres à modérer l'action nerveuse et à rétablir l'activité normale des fonctions de tous les organes logés dans la cavité abdominale,..."
(1) Le traité de Rufus, De prodagrâ, retrouvé par M. Littré et publié dans la Revue de philologie. M. Littré fait vivre ce médecin au temps de Trajan (98-117 après J.-C. (durée du règne)) ; mais il doit être un peu antérieur à cette époque, car il est cité par Andromachus, médecin de Néron (54-68 après J.-C. (durée du règne)). (Voir Haller : Bibl. med., t.I. p. 172.)

 

Page 559 au sujet de Piorry

Friction abdominale avec pression. – Développement de gaz dans l'intestin. – Epidiaphragmatopie. (Traité de

médecine pratique, t. XI, n°4027 et 4028, Paris, 1847.)

 Dans le cas où des gaz développés dans l'intestin refoulent, en haut du diaphragme, et simulent ou constituent l'asthme, M. Piorry dit :

Des moyens mécaniques sont bien autrement utiles que la plupart de ceux dont l'énumération vient d'être faite.

D'abord, lorsqu'on s'est bien assuré qu'il ne se trouve point d'obstacle mécaniques à la sortie des fluides élastiques, et lorsqu'on a surtout des raisons pour attribuer l'accumulation des gaz à l'atonie du tube digestif et à l'extrême dilatation de celui-ci, on peut employer avec succès les pressions sur l'abdomen.

On commence par les pratiquer sur la région iliaque gauche et de haut en bas, de sorte que l'on conduise ainsi les fluides élastiques du colon vers le rectum ; ensuite on exécute la même manoeuvre, d'abord sur le colon descendant, puis sur la région occupée par les colons transverse et descendant, sur le cœcum, et enfin sur l'intestin grêle. C'est avec assez d'énergie que de semblables pressions doivent être faites. Elles consisteront en des mouvements doux, en frictions dirigées jusque dans la

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profondeur de l'abdomen. [etc]

(Mais juste après, Dally met Piorry en perspective avec la méthode suédoise en écrivant) : "Ce mouvement est plus précis et mieux déterminé dans la méthode suédoise, où on lit :

Si l'on applique une friction anguleuse, de bas en haut, sur le côté droit de l'abdomen, puis transversalement d'un hypochondre à l'autre, et, de haut en bas, sur le côté gauche, suivant la direction du gros intestin, il en résulte des contractions également réparties dans les diverses parties de cet intestin. il faut pourtant alors que le corps soit dans une position telle, que les parois abdominales se trouvent tout-à-fait relâchées.

En effet, si les parois abdominales étaient dans un état de tension, alors les frictions sur les rameaux des nerfs splanchniques, dont l'excitation, etc...

 

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Ici il rapporte une intervention de M. Bouvier, qui semble répondre à l'article N°9 Palpation de l'abdomen. La Gaz. hebd.  de med. et de chir., 12 septembre 1856, rendant compte de la séance du 9 juillet de la Société méd. des hôpit. de Paris :

"La manoeuvre qui a été suivie d'une rapide amélioration chez la malade de M. Marrotte *, n'est pas chose nouvelle. C'est un moyen employé usuellement à Stockolm et à Berlin, où l'on prétend méthodiquement traiter, par le massage, et avec succès, la constipation et les étranglements ; on agit d'une façon différente suivant les affections."

M. Marrotte ne parait pas avoir connu les procédés usités à Stockholm et à Berlin. Mais de sages observations l'on conduit de la palpation exploratrice à la palpation curatrice. Nous aurons plusieurs fois l'occasion de faire remarquer que l'exploration, soit par la pression dans les affection nerveuses, soit par la percussion dans la plessimétrie, produit aussi, en certains cas, des effets salutaires ; mais les praticiens n'en ont pas toujours, comme M. Marrotte, déduit des conséquences thérapeutiques.

* L'article écrit Marrotte avec deux R alors qu'il semble que cela soit avec un seul et Dally reprend sûrement la même orthographe sans l'avoir vérifiée. (A vérifier)

 

Page 563

Nous regrettons que M. Marrotte n'ait pas décrit la forme de la palpation ni celle de la malaxation qu'il a employées, et dont les espèces sont variées comme les effets physiologiques que l'on veut provoquer, ainsi que l'observe M. Bouvier.

 

Page 586 après de longues interventions sur la respiration il passe à l'asphyxie :
L'auteur [Marshall Hall] aurait pu recommander aussi d'autres mouvements artificiels très-puissants ; par exemple la pression digitée sur les nerfs phréniques, une friction de bas en haut sur les parties latérales de la poitrine, la pression intestinales, sur laquelle M. Ruehle, de Breslau, insiste particulièrement pour provoquer l'act de respiration. Congrès des sav. nat. et méd. allem., séance du 17 septembre 1856.

 

N°15 – Moyen de rémédier aux accidents causés par le chloroforme, Bouchardat : Nouveau formulaire magistral, Paris, 1856, p. 117. (là nous sommes sur des travaux qui vont amener à la découverte du massage cardiaque) Il y cite Maisonneuve.

Page 587

"Suivant M. Duroy, l'inspiration du gaz oxygène remédie efficacement aux accidents causés par le chloroforme. M. Maisonneuve préconise la flagellation. (1)

(là nous sommes sur des travaux qui vont amener à la découverte du massage cardiaque)

(1) Dans un cas d'asphyxie par le charbon, le Dr. Faure a employé la plupart des moyens en usage ; c'est à la cautérisation linéaire de la région thoracique supérieure combinée avec la flagellation, qu'il a dû le succès de l'opération. (Voir son mémoire dans les comptes-rendus de l'Acad. des sci., séance du 20 août 1855.)

 

Page 594

Nous aurions encore à rappeler un très-grand nombre de faits qui prouvent que la compression, la friction, la vibration, et autres mouvements imprimés, bien qu'ils aient chacun une action différente selon leur forme et selon les conditions physiologiques de l'organe sur lequel on agit, sont des agents spécialement applicables au système nerveux comme moyens thérapeutiques.

Nous en donnerons quelques exemples tirés de l'ouvrage de M. Georgii TDM Fiche technique.

I.Des douleurs consécutives dans les genoux et les pieds ont cédés à des pressions sur le grand nerf sciatique ; des névralgies générales des extrémités inférieures ont été guéries, ou du moins calmées par des pressions sur le plexus lombaire ; ce qui prouve que l'impression conduite vers la partie central  des filaments nerveux se transmet dans les parties périphériques  du même nerf. C'est par les mêmes effets que la crampe dans un seul muscle cesse aussitôt que le muscle irrité est mis en extension complète, et qu'ainsi l'innervation y est également répartie.

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II. Si l'on exerce une pression assez vive qui se dirige vers les parties supérieure et postérieure du pharynx, en le portant un peu en avant, l'action se transmet sur les filaments sensitifs des nerfs de cet organe et en même temps sur ceux du nerf pneumogastrique. L'action se transmet ensuite, par le principe réflexe, sur les filaments moteurs des nerfs du pharynx. Des contractions spasmodiques et des névralgies de cet organe ont été guéries par ce moyen.

III. – Si l'on applique sur les deux côtés de la trachée, à la région sous-claviculaire, un mouvement de tremblement assez fort avec une pression modérée, l'action du mouvement se dirige vers les filaments moteurs des nerfs laryngiens inférieurs. Dans quelques cas d'inflammation de cet organe, ou quand l'action normale des cordes vocales est altérée, ce mouvement produit une amélioration dès les premiers jours. Si, au contraire, la membrane interne de la trachée est affectée d'une irritation plus détendue, il faut que le mouvement soit dirigé vers les filaments du nerf sympathique, par une pression plus allongée sur les côtés de la trachée, pour y retarder pendant quelques moments le cours du sang veineux dans la membrane muqueuse de cet organe.

IV. – Plusieurs affections névralgiques dans les muscles du dos, ainsi que dans la peau et dans les tissus ligamenteux de cette même région, ont été traitées avec succès par un mouvement de froissement partiel de la peau.

 

 


Quatrième partie p. 598 : Cinésie.

 

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(1) Cet état d'anémie est beaucoup plus rare qu'on ne le dit généralement dans les traités dogmatiques. Dans ce cas, et même lorsque l'enfant a commencé à respirer, il est d'usage chez tous les peuples, de lui imprimer l'insufflation, des frictions, des claquements, des succusions, et autres mouvements excito-moteur, pour provoquer une respiration complète et normale.

 

La main

Page 669 ici Dally commence tout un travail sur la main avec cette note de bas de page.

(1) Latin : MANUS ; du sanscrit MA ou MAN, signifie étendre, mesurer. La main est donc désignée comme l'organe de mesure, de détermination de l'étendue. Son nom en allemand est HAND, qui se retrouve dans le latin prœHENDere, prendre ; la main est donc ici considérée comme un organe de préHENsion. – On dit aussi en latin HIR, de la racine sanscrite HAR, porter, produire, nourrir ; la main est donc ici plus spécialement envisagée comme un organe de sustentation et de conservation. – Le grec celr a aussi son origine dans le sanscrit Karas, main, de la racine KAR, prendre, manier, façonner ; les Grecs ont donc attaché à la main non-seulement l'idée de préhension ; mais aussi celle d'un instrument propre à créer la forme. Les diverses dénominations de cet organe semblent être en rapport avec le caractère général des peuples qui les ont admises.

 

Page 671 En citant Eugène Guitton et sa Nouvelle classification zoologique, Paris 1854 faisant lui-même référence à Helvétius :
"... qui, pour avoir dit que, si la main de l'homme était remplacée par un sabot de cheval, il ne serait pas plus intelligent que ce dernier, fut accusé d'avoir placé le siège de intelligence dans la main."

Page 672
« Un homme, dit Buffon, n'a peut-être plus d'esprit qu'un autre que pour avoir fait dans sa première enfance un plus grand et plus prompt usage de ce sens (le toucher) ; dès que les enfants ont la liberté de se servir de leurs mains, ils ne tardent pas à en faire un grand usage : ils cherchent à toucher tout ce qu'on leur présente ; on les voit s'amuser et prendre plaisir à manier les choses que leurs petites mains peuvent saisir, il semble qu'ils cherchent à connaître la forme des corps en les touchant de tous côtés ; ils s'amusent ainsi, ou plutôt s'in-

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struisent de choses nouvelles. Nous-mêmes, dans le reste de la vie, si nous y faisions réflexion, nous amusons-nous autrement qu'en faisant ou en cherchant à faire quelque chose de nouveau ?

C'est par le toucher seul que nous pouvons acquérir des connaissances complètes et réelles, c'est ce sens qui rectifie tous les autres sens dont les effets ne seraient que des illusions et ne produiraient que des erreurs dans notre esprit, si toucher ne nous apprenait pas à juger (1). »

"Les formes de la main, sa paume façonnée en truelle ou spatule creuse, les spatules arrondies, plus petites et variées de ses doigts, doivent porter des signes non équivoques du plus ou moins de force, d'intelligence et d'aptitudes spéciales de l'individu (2).

La main de l'homme exécute sur la matière organisée ou inorganisée tous les mouvements déterminateurs ou créateurs de forme, dans une exacte proportion avec ceux de l'esprit qui les engendre intellectuellement, et cela dans une parfaite unité avec celle de l'âme qui les engendre moralement. La main est donc l'artiste dont l'esprit est le géomètre et l'âme le génie."

 

(1) Histoire naturelle de l'homme.

 

Page 674

"Ainsi dans nos jugements nous rapportons tout, dit M. Béclard, à la sensibilité de la main, au toucher, qui devient ainsi la mesure la plus juste, l'arbitre le plus libre."

 

Page 677

"Chaque doigt représente ainsi à lui seul une sphère d'action dont l'axe est le centre, le contenu le rayon, et la peau la surface."

 

Page 685 En note de bas de page citant les écrits de M. Denonvilliers "Frappé de la facilité avec laquelle M. le docteur Falret, médecin de la division des idiotes à l'hospice de la Salpétrière, reconnaissait ces malheureuses et diagnostiquait leur état intellectuel à la simple inspection de leurs mains."

 

Page 739

"Comment se sont opérées ces transformations successives de l'impression en sensation, de la sensation au sentiment, et de sentiment en mouvements proportionnels ?"

 

Page 749

« L'idée odeur serait la moyenne proportionnelle, la raison, la notion la plus exacte de la réalité de l'existence physique de l'atome odorant. Le nerf olfactif, _ soit qu'il odore dans sa spontanéité, soit qu'il flaire dans sa spontanéité instinctive ou volontaire, _ est toujours passif de la force odeur. »

 

Page 752 note de bas de page :

"Le verbe sentir est formé de sent, participe présent du verbe sanscrit Sa, respirer, vivre, être ; sent signifie donc ce qui respire, ce qui vit, ce qui est, et sentir, c'est être passif, sentant, ce qui respire, ce qui vit, ce qui est ; ou, actif, cherchant à connaître ce qui respire, ce qui vit, ce qui est."

 

Page 766 XXXVI il aborde le toucher en tant que sens jusqu'à la page 789 "– Sens du Toucher par rapport à l'instinct".

« Sens du Toucher par rapport à l'instinct. »

 

Page 774

L'appareil du tact est donc spécialement membraneux, épidermique et dermique, ou, comme nous l'avons déjà nommé, cutanéo-respiratoire.

Plus exactement, on pourrait le nommer épidermique, car c'est l'épiderme, triple couche membraniforme d'ordre physico-organique qui reçoit d'abord le toucher (chocs, pressions, vibrations)...

 

Page 808

"...on pourrait ainsi dire : la main est spécialement en rapport avec le nerf facial (p.744 et 766), le pouce avec tous les sens, l'indicateur avec l'odorat, le médius avec la vue, l'annulaire avec l'ouïe et l'auriculaire avec le gout. – A-t-on fait à ce sujet des études anatomiques particulières ? nous l'ignorons. Mais si, avec les auteurs les plus estimés, on admet que les fonctions de la main sont virtuellement arbitrales et décisives, bien entendu après vérification des autres sens et consentement unanime de la communauté dont les principes dirigeant et représenté physiologiquement par l'esprit et moralement pas l'âme ; s'il en est ainsi, il faut bien que la main ait en soi, dans sa structure intime, des éléments anatomiques qui la rendent propre à remplir ces fonctions, sans quoi les fonctions de la main seraient contradictoires et impossibles (1).

 

(1) Chaque doigt, formant un organe spécial, a remplir, et conséquemment aussi sa part spéciale des trois forces organiques. – Outre les observations physiques, anatomiques et physiologiques que nous avons faites sur la structure et les usages des doigts, il existe un grand nombre de faits traditionnels ou d'observations scientifiques sur la virtualité spécifique de chacun d'eux ; ces faits retrouveraient leur raison dans notre théorie. Nous noterons seulement quelques-uns de ceux qui concernent le pouce, ainsi nommé du latin pollex, signifiant ce qui a une très grande puissance.

« Hippocrate nomme le pouce grand doigt.

« Il est court, dit Aristote, afin que sa force soit plus grande.

« Si le grand doigt, dit Galien, t.1 p. 161, présente une utilité équivalente à celle des quatre doigts réunis qui lui sont opposés, c'est, il me parait, pour avoir songé à cette utilité du pouce que le vulgaire l'a appelé anti-main, comme s'il équivalait à toute la main ; Car on voyait que les fonctions de cette partie étaient abolies aussi bien par l'ablation du pouce que par celle des autres doigts. De-même, si la moitié du pouce est détruite d'une manière quelconque, la main devient aussitôt inutile, aussi difforme que par une mutilation. semblable des quatre autres doigts.

Le pouce était tellement considéré comme l'instrument de la force physique, qu'autrefois on coupait le pouce aux prisonniers de guerre pour les rendre incapable de combattre à l'avenir. Les Romains sans courage se coupaient le pouce pour ne pas aller à la guerre. Dans les amphithéâtres ensanglantés des Romains, le gladiateur terrassé recevait la vie ou la mort, selon que les vestales levaient ou renversaient le pouce. On a remarqué que les idiots de naissance viennent au monde sans pouce ou avec des pouce faibles et atrophiés ;

 

Page 809

Les effets physiologiques de la pression varieront nécessairement ;

1° – Selon que cette pression sera transmise :

Par la paume des deux mains ou par celle d'une seule main ;

Par l'éminence thénar ou par l'éminence hypothénar ;

Par le tranchant de la main ;

Par la pulpe de l'un ou de plusieurs doigts d'une seule main ou des deux mains à la fois ;

Selon le centre, le rayon ou la surface de cette pulpe.

 

2° – Selon que la pression sera simple ou complexe dans sa forme spéciale, ou sous la forme de compression (1), ligature, foulage, percussion palmaire, digitée ou carpienne, tappement, claquement, picottement ; hachure avec le tranchant de la main, sciage avec ce tranchant ; vibration, ébranlement, balancement ; succussion ; écrasement, froissement, pincement, plissement ; frôlement, roulement, friction, pétrissage ; rotation, torsion, flexion, extension, adduction, abduction, pronation, supination, etc.

 

que les épileptiques ferment le pouce avant les autres doigts, et qu'à l'à l'approche de la mort le pouce se replie aussi sous les autres, etc.

On trouve dans Macrobe, Saturnales 7, de curieuses traditions égyptiennes et étrusques sur la symbolique des doigts, et particulièrement de l'annulaire, qui est appelé le doigt médical, etc.

(1) Nous n'entendons pas parler ici de compression dite permanente, exercée au moyen, soit d'un bandage roulé, soit de bandelettes de diachylon, soit de collodion, en vue de favoriser, d'une manière purement passive et mécanique, la résorption des œudèmes, d'hypertrophie, de tumeurs blanches, etc. – Le vice radical de la compression permanente, c'est que, loin de stimuler les fonctions par lesquelles etc...

 

Page 810

3° – Selon l'attitude, le point d'appui, la résistance, la tension ou la distention du corps entier, de l'une ou de plusieurs de ses parties, les autres restant ainsi isolée de l'action.

4° – Selon la direction, l'étendue, le temps et le rhythme, la force et la vitesse du mouvement ; selon la masse et la nature des appareils organiques et de leurs éléments ; selon le point initial du mouvement et son point d'arrêt.

5° – Selon la qualité de la pression, c'est-à-dire selon la part qu'y prennent les organes, et selon sa quantité, c'est-à-dire selon le nombre des vibrations concentriques et excentriques, ou, ce qui est la même chose, selon l'étendue des surfaces en contact, vibrantes et vibrées ; et ici s'appliquent toutes les observations sur le développement de la chaleur par les causes mécaniques, physiques, chimiques, physiologiques ou animales et psychologiques (1).

6° – Enfin, selon la position de la main ou des doigts par rapport à la dynamique positive ou négative de la partie du corps à laquelle sont transmises les vibrations de la pression.

Ces conditions déterminatives de la pression, en tant que genre et espèce, étaient bien connues dans l'antiquité. Galien nous les a transmises en grande partie en traitant de la friction. (Voir Oribase, t. 1, p. 482-503.)

 

(1) Nous retrouvons cette loi, dans ses rapports avec la sensation, dans la Physiologie de M. Longet, t. II, p. 179 TDM  Fiche technique L'auteur s'exprime en ces termes : « Un fait assez digne de remarque, c'est que l'impression qui est due au contact d'un corps d'une température déterminée est proportionnelle à l'étendue des surfaces en contact : ainsi, un corps d'une température donnée, en contact avec une large tégumentaire, pourra produire une chaleur plus intense qu'un même corps d'une température plus élevée, mais en contact avec une moindre surface. – Une différence de température, imperceptible à une petite surface tégumentaire pourra être facilement perçue par une surface tégumentaire plus étendue : ainsi, l'extrémité du doigt constatera difficilement une différence de température d'un tiers de degré du thermomètre centigrade, tandis que cette différence sera parfaitement appréciable pour la main toute entière. Il semble, dit M. Belfied-Lefèvre, que les impressions différentielles communiquer à chaque point distinct du tégument, s'additionnent en une somme totale, qui seule est transmise au cerveau, de telle sorte que la température apparente d'un corps soit toujours proportionnelle au nombre de points par lequel ce corps touche l'organe du tact. »

 

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La pression étant ainsi déterminée en soi, dans ses propriétés, ses qualités et sa quantité, il faut encore qu'elle le soit par rapport à l'organisme sain,  et par rapport à l'organisme malade, et toujours d'après les mêmes principes.

Or, de même que ces principes sont fondés sur la loi naturelle de la sphère d'action des centres, des formes et des surfaces de l'organisme vivant ; de même leur application est fondée sur l'art de déterminer avec exactitude la pression spécialement propre à y développer et à y modérer les proportions des diverses espèces d'électricité, de lumière et de calorique constituent l'équilibre dynamique de l'homme, proportions en vertu desquelles l'organisme accomplit toutes ses fonctions, c'est-à-dire toutes ses séries harmoniques de mouvements concentriques et excentriques, pour se réparer incessamment, se développer, se conserver et se guérir lui-même. – Nous insistons ici, car il règne un faux préjugé qui attribue au médicament le pouvoir de guérir : ce sont toujours les forces vivantes de l'organisme, et non les forces mortes du médicament, qui font les frais de la guérison ; et toutes les fois que l'art médical à guéri, c'est quand par le médicament les forces développées se trouvaient en rapport avec celles que l'organisme mettait alors spontanément en oeuvre pour opérer la guérison. Cette observation n'est pas uniquement applicable à l'emploi du médicament, elle l'est au même titre à celui de tout autre espèce de moyen curatif, et spécialement du mouvement artificiel ; seulement le mouvement artificiel, dont les formules sont infinies, peut être déterminé d'une manière méthodique et avec une grande exactitude, et c'est là son caractère distinct. Il s'ensuit que, s'il est appliqué avec précision et d'une main dirigée par une volonté intelligente et ferme, il sera toujours le modérateur le plus direct et le plus sûr des forces vivantes de l'organisme dans l'un quelconque de ses appareils, comme dans leur ensemble.

Telle est, en résumé, l'expression la plus simple de la doctrine cinétique que, jusqu'ici, nous avons rencontrée, avant

 

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toute doctrine philosophique ou médicale, parmi les plus anciennes traditions religieuses des peuples. Elle s'est conservée, à travers les âges, plus ou moins altérée à mesure que la science humaine prétendait se constituer en dehors des traditions. Il semble qu'aujourd'hui le progrès des sciences nous y ramène insensiblement, et, pour ainsi dire, par la main, comme une vérité d'origine divine, essentielle à la nature humaine.

F. – Application. – Quant aux applications spéciales au développement proportionnel des formes organiques, à l'entretien de la santé ou dynamie normale, et au traitement des disdynamie, ou maladies dites nerveuses, aiguës ou chroniques, et aux déviations du corps, nous en avons donné beaucoup d'exemples dans le court de cet ouvrage, et nous sommes forcé, vu l'étendue et l'importance du travail, de réserver ces observations prophylactiques et thérapeutiques pour une publication subséquente, ainsi que celles que nous avons faites sur le traitement du choléra par le mouvement.

 

Fin.

 

 

 

Commentaire des lecteurs Chaque personne ayant procédé à la lecture de ce livre pourra, si elle le souhaite, y faire paraître un commentaire ou un résumé en lien avec le massage.

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