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TITRE : Est à votre disposition "Voyage pittoresque autour du monde : résumé général des voyages de découvertes de Magellan, Tasman, Dampier, Anson, Byron, Wallis, Carteret, Bougainville, Cook, Lapérouse, G. Bligh, Vancouver, D'Entrecasteaux, Wilson, Baudin, Flinders, Krusenstern, Porter, Kotzebue, Freycinet, Bellinghausen, Basil Hall, Duperrey, Paulding, Beechey, Dumont d'Urville, Lutke, Dillon, Laplace, etc"

AUTEUR : Jules Sébastien César Dumont d'Urville.

ÉDITEUR :

Date d'édition : 1835 1ère édition.

Lieu d'impression : France.

LANGUE : français.

FORMAT : complet en deux volumes in-, Tome I : frontispice (4 portraits) + 2 feuillets (faux-titre et titre avec vignette) + VIII + 576 pp + 140 planches d'après les dessins de M. de Sainson + 3 cartes (seule celle de Tahiti est présente, les 2 autres manquantes : carte Hawaï et carte générale in fine). Tome II : Frontispice (4 portraits) + 2 feuillets (faux-titre et titre avec vignette) + 584 p. + 136 planches d'après les dessins de M. de Sainson + 3 cartes (Tonga, Nouvelle-Zélande dont une partie est manquante, Océanie qui est déchirée mais complète), Premier tirage des gravures.

ISBN :

Droits : libres.

Droits : Libres, BNF.

Crédit photographique : Le CFDRM.

Identifiant : http://www.cfdrm.fr.

Numéro d'archives :

RELIURE :

 

ILLUSTRATIONS : oui. 140 planches d'après les dessins de M. de Sainson + 3 cartes pour le tome I, et Frontispice (4 portraits) + 2 feuillets (faux-titre et titre avec vignette) 136 planches + 3 cartes selon le même illustrateur.

ETAT :

BIOGRAPHIE & THÈME :

POIDS :

Description : Voyage pittoresque autour du monde est indépendant du troisième voyage que Dumont d'Urville entreprendra et dont le vous livre les élément ci-dessous mais juste à titre d'information générale. L'édition qui s'en est suivit ne semble pas parler de massage à moins que les Mulgaradocks soient à nouveau aborder, à vérifier.

DUMONT D'URVILLE (Jules-Sébastien-César). Voyage au Pôle Sud et dans l'Océanie, sur les corvettes l'Astrolabe et la Zélée, exécuté par ordre du Roi pendant les années 1837-1838-1839-1840 sous le commandement de M. J. Dumont d'Urville.
Paris, Gide, 1841-1854. 23 volumes de texte in-8 et 4 atlas grand in-folio; demi-veau violine, dos lisses ornés de fers rocailles et d'un bateau, tranches jaspées (reliure de l'époque). L'atlas hydrographique fait souvent défaut.

Édition originale du troisième voyage de Dumont d'Urville. Il se compose comme suit :

Texte : Histoire du voyage. 10 volumes ; Zoologie. 5 volumes ; Botanique. 2 tomes en un volume; Généalogie et minéralogie. 2 volumes in-8 avec une planche hors texte; Physique. 1 volume; Hydrographie. 2 volumes avec 2 planches hors texte; Anthropologie : 1 volume.

Atlas : Historique. 2 volumes in-folio. 2 frontispices, 9 cartes doubles et 198 planches lithographiées sur Chine; Zoologie. 1 volume in-folio. 140 planches gravées et finement coloriées; Botanique - Géologie - Anthropologie. 1 volume in-folio. 66 planches dont 20 coloriées - 4 cartes coloriées et 9 planches - 50 planches lithographiées sur Chine.

Le voyage de Dumont d'Urville est la plus importante expédition française ordonnée par le gouvernement entre la fin du XVIII e et le début du XIX e siècle.

Après avoir accompagné Duperrey dans son expédition en qualité de commandant en second, puis exploré les parties peu connues de la Polynésie et recherché les traces du naufrage de La Pérouse, Dumont d'Urville soumit à Louis-Philippe le projet d'un troisième voyage vers les mers australes.

Toujours secondé par le lieutenant de vaisseau Charles-Hector Jacquinot, Dumont d'Urville quitta Toulon le 7 septembre 1837 avec deux navires, l' Astrolabe et la Zélée. Après une longue escale à Rio, ils explorèrent le détroit de Magellan, alors peu fréquenté par les Français, et effectuèrent deux tentatives pour traverser la banquise. L'équipage étant épuisé et atteint par le scorbut, Dumont d'Urville dut se résigner à mouiller au Chili. Après quelques semaines de repos, il repartit pour l'Océanie, où il visita successivement les Marquises, Tahiti, les archipels Hamoa et Viti, Vanikoro, les îles Salomon, les Carolines, la Nouvelle-Guinée et l'Australie. Le 1 er janvier 1840, l'expédition quitta son mouillage d'Hobart pour retourner vers le Pôle Sud en direction du cercle polaire. Là ils arrivèrent à une immense étendue qu'ils baptisèrent Terre Adélie, du nom de la femme de Dumont d'Urville. Le 1er février, ayant déterminé le pôle magnétique, ils quittèrent définitivement cette région et mirent le cap sur l'Australie. Peu après, ils entamèrent le chemin du retour vers la France non sans avoir reconnu les îles Auckland et avoir dressé la carte hydrographique des côtes orientales de la Nouvelle-Zélande.

Les résultats scientifiques de l'expédition furent immenses. Outre la connaissance de 12 000 lieues de côtes, elle rapporta une multitude de renseignements minéralogiques, zoologiques et botaniques. Dumont d'Urville fut, un mois après, nommé contre-amiral, puis, en 1841, la Société de géographie lui décerna sa médaille d'or.

Sabin, 21216; Nissen, ZBI, 1200; Nissen, BBI, 556; Nissen, IVB, 449; Brunet, II, 882; O'Reilly, Nouvelle-Calédonie, 77-79; O'Reilly, Nouvelles-Hébrides, 114-116 ; O'Reilly, Tahiti, 946-952 ; Numa Broc, Océanie, 143 ; Howgego, D35.

Commentaires : nous parle des peuples Naturels et de l'utilisation du massage que faisaient les Mulgaradocks et les Chamorrins des îles Mariannes dans le second tome de 1835 respectivement pages 82 et 412. Voir Le massage en Océanie.

Fiche de repérage (mots clef) : à compléter

massage,

TDM :

Restitution de texte : p Lire

Provenance :

Incorporation : Non acquis

Accès à l'emprunt :

Statut de l'ouvrage :

Reconnaissance associative :

 

 

Restitution de texte : Je vous restitue ce passage provenant du volume 2 de Dumont d'Urville, page 82, colonne de droite. Source Google-Livres. Il nous parle des Mulgaradocks d'Australie mais aussi des Chamorrins des îles Mariannes, et particulièrement de leurs pratiques médicales dans lesquelles entrait le massage.

"La médecine des naturels se réduit le plus souvent aux charmes, aux sacrifices expiatoires, aux prières, aux sortilèges. Cependant ils emploient certaines infusions de plantes, comme remèdes internes, en y ajoutant toutefois une confiance fort limitée.

Ils sont plus avancés dans l'art chirurgical. Pour certaines maladies, ils pratiquent des scarifications aux jambes avec des coquilles tranchantes , et nomment cette opération le tapa. Le tapa est une sorte de moxa pour les tumeurs lentes et opiniâtres. On le produit par l'application d'un morceau d'étoffe enflammée qui cautérise la peau et détermine la suppuration. Le kaouso est une incision pratiquée sur la poitrine pour opérer un dégagement de sang extravasé, quelquefois aussi pour en extraire la pointe barbelée d'une flèche rompue. Mariner rend compte de l'une de ces opérations pratiquée avec la plus grande habileté. Avec un morceau de bambou et un éclat de coquille l'extraction fut faite, et le malade guérit au bout de six semaines. La flèche était pourtant entrée dans le côté droit, entre la cinquième et la sixième côte, à un pouce au-dessous de la mamelle ; elle s'était rompue à trois pouces de la pointe, au troisième rang de barbes, et l'on ne pouvait même plus en sentir le bout en sondant la blessure. Le Toko-losi, emprunté aux Vitiens, est une espèce de séton passé dans le canal de l'urètre, et employé comme révulsif dans les cas de guita ou tétanos, fréquens à Tonga. Le même moyen de soulagement est appliqué aux blessures du ventre et à l'état de langueur dans tout le système. Les natifs connaissent enfin le boka , ou castration ; le tougui-tougui, manière de friction qui se fait avec un mélange d'huile et d'eau, remède employé dans certaines douleurs. Ils traitent avec succès les dislocations et les fractures des jambes, et combattent l'ophlhalmie avec le suc acide du spondias ou le jus amer du baulo. Dans les blessures d'armes à feu, ils laissent la plaie ouverte, non-seulement pour l'extraction de la balle, mais encore pour convertir une plaie fistulaire en une plaie vive plus prompte et plus facile à guérir.

Quant aux hideuses maladies qu'ils nomment le kahi et le pala, ulcères dégoûtans et presque incurables, ils emploient pour les adoucir l'application d'un suc végétal amer. Mais il n'est point de palliatif pour le foua ou elephantiasis, ni pour le momoko, sorte de marasme ou de phthisie."