Islamistes, les
défenestrations d'homosexuels sont toujours de l'homosexualité
Par
Alain
Cabello-Mosnier.
P/O le CFDRM
Libre de droits non commerciaux.
Rédigé
à Paris le : dimanche 8 mars 2015
Et si les scènes de défenestrations
d'homosexuels supposés par les islamistes,
étaient toujours de l'homosexualité ?
Introduction
En
2014 une organisation armée
salafiste djihadiste a proclamé le 29
juin 2014 l'instauration
d'un califat sur les territoires irakiens et syriens
qu'elle contrôle. Il s'agirait d'un État
islamique « ad-dawla al-islamiyya »
de pervers destructeurs renommé par la communauté
internationale par l'acronyme arabe Daech ou Daesh  .
Les
jeux de la communication affiliés à ceux
de la folie et de la vague idée d'une sorte de
Dieu qu'ils appelleraient Allah , ils
ont commencé par s'en prendre aux femmes
comme il est de tradition de le faire, puis aux enfants
comme 13 d'entre-eux qui furent assassinés pour
avoir regardé un match de foot selon le journal
La dépèche publié le 21/01/2015,
des musées détruits à coup de masses,
des bibliothèques brûlées, des sites
archéologiques effacés de l'histoire et
bien sûr, il ne manquait plus que cette vidéo
mettant en scène un homme
supposé homosexuel
poussé du haut d'un immeuble pendant qu'un autre
gisait au sol. Cet homme est aussi décédé,
sa vie lui a juste été enlevée
à la seule suspicion de son homosexualité.
Comme
la plupart des manifestations de cette ampleur, j'évite
de les visionner, la destruction des musées et
l'anéantissement des bibliothèques laisse
l'archiviste du CFDRM
de Paris que je suis dans un état
second de perplexité. Je mets cela sur le compte
de la médiatisation ou du paroxysme qui pousse
l'homme à des comportements échappant
à toute logique.
La
page Facebook d'Osez le masculinisme https://www.facebook.com/pages/Osez-le-masculinisme
dont je suis le fondateur a pris ce dimanche 8 mars
2015 le parti de publier l'information sous l'initiative
de Jean-Michel Thoral, co/administrateur de cette page
avec moi. Personnellement je ne l'aurais pas mise en
ligne alors que nous sommes là incontestablement
en présence d'un matériau particulièrement
intéressant à étudier.
Au
départ j'ai ressenti de l'agacement, revoir cette
information vue ailleurs qui me sautait aux yeux
à chaque fois que je venais ou me déplaçais
dans cette page, puis, comme elle n'était constituée
que par une phrase d'introduction, j'ai décidé
d'y répondre. Ca, c'est pour la généalogie
du contexte.
Ce
qui était intéressant dans ce post c'est
l'extrémisme patriarcal
qui s'exprime depuis le promontoire que constituent
les religions qui en sont une excroissance divine faite
de toute-puissance, tous les Dieux sont des hommes de
sexe masculin et nous nous retrouvons à la limite
de considérer que tous les hommes en tant que
sexe seraient des Dieux.
Dans
ce cas présent, vous n'avez que des hommes
qui ne font que s'en prendre à d'autres au nom
de ce qu'ils doivent impérativement être,
conformes à la ""pensée""
de ceux qui ont décidés de le faire à
leur place non pas parce qu'ils seraient érudits
mais parce qu'ils seraient désignés, des
élus.... Et encore, j'écris pensée
entre des guillemets, car c’est l'expression même
d'une gouvernance phallocratique.
Il ne font que tenter d'exprimer l'autoritarisme de
leur hétérosexualité
supposée en s'en prenant à l'homosexualité
qui les dérangent dans leur propre sexualité.
Ce-sont les mêmes mécanismes que lorsqu'on
s'en prend à la culture, au patrimoine parce
qu'ils interrogent en permanence celui qu'ils croisent
et qui a-t-il de plus facile que de détruire
ce que l'on ne veut pas voir ou entendre, afin de ne
pas avoir à le comprendre par peur de s'y résoudre
?
En
fait de rejet, d'imperméabilité supposée
à l'homosexualité, leurs comportements
la transpirent par tout leurs pores. La défenestration
est une forme de viol par un coït reconfiguré
à partir d'un espace sexuel qui leur échappe,
une défloration
symbolique de l'homosexualité qu'ils condamnent
tout en s'y adonnant. Le crime de sodomie
reproché à ces hommes suspectés
de moeurs contestables pour eux, homos-formes comme
c'est mentionné dans l'article, prend ici l'aspect
du vide qui les effrayent et qui n'est que la résultante
de ce à quoi mènent les seules réponses
qu'ils aient trouvé. Eradiquer l'homosexualié
pour contenir là-leur. C'est comme tuer la personne
que l'on vient de violer, pour qu'elle ne témoigne
pas bien sûr, mais aussi pour leurs permettre
d'oublier par le meurtre, ce qu'ils ont a déjà
perpétré par l'abus, comme si l'anéantissement
de la conscience de l'autre participait en partie au
mécanisme d'oubli de leur propre forfaiture.
La mort des autres est la forme matérielle de
leur propre inconscience.
Le
couteau est un phallus
que l'on brandi pour assujettir.
L'homosexualité
n'est rien qu'un prétexte de plus pour détruire
et ce serait intéressant que le masculinisme
se positionne là-dessus en commençant
par l'étude de notre propre violence masculino-occidentale.
L'esclavagisme, ou comment l'Homme en tant qu'espèce
et donc aussi les femmes, mais aussi l'homme en tant
que sexe, a pu s'emparer de territoires qui ne lui appartenait
pas, détruire des cultures, enlever des gens
comme le fait boko haram au nord-est
du Nigeria, les vendre/acheter,
les exploiter, les violer, se livrer sur eux à
l'homosexualié contrainte, à la pédophilie,
les fouetter,
les torturer, les exécuter alors qu'ils ne parlaient,
sinon de liberté, en tout cas du droit à
rentrer chez eux.
La
question de l'incarcération en France rejoint
de droit la question du masculiniste et la dialectique
de la contrainte, parce que là aussi l'Etat cautionne
l'enfermement non plus comme un moyen transitoire à
la maltraitance d'un droit au détriment des autres
mais comme la seule réponse pédagogique
qu'il soit en capacité de fournir.
La prison est l'exemple type d'un lieu fait par des
hommes pour des hommes, la promiscuité s'organise
autour du fantasme de l'homosexualité infligée
au même titre que la peine, comme une peine en
soi, des hommes sont contraint à se livrer à
des sexualités
qui ne correspondent pas à ce vers quoi leurs
pulsions les portent ordinairement, et là encore
le viol s'exprime lorsqu'ils sont victimes de ces abus,
la désespérance,
la mort, le suicide sont des sujets de premier
ordre pour le masculiniste.
La
1ère et 2eme guerre mondiale sont aussi des modèles
thanatiques
que le masculinisme devrait sérieusement étudier.
Donc
ne réduisons pas notre champs d'actions à
la simple nécessité au combien vitale
pour nous comme pour les femmes de répondre au
seul féminisme car le féminisme a besoin,
intellectuellement, d'une réflexion masculine
globale correspondant à un tout bien plus complexe
et nécessaire à l'organisation des sexes.
Le masculinisme doit se garder de ne pas être
qu'un faire-valoir pour le féminisme qui se trompe
aussi sur un certain nombre de sujets comme cette grossière
erreur qu'il fait en commençant par discréditer
notre identifiant en le reléguant au niveau de
ceux que l'on combat tout autant que lui. Le danger
du masculinisme vient moins de ceux qui le portent que
de celles qui le combattent en répondant par
le mépris à ceux qui tentaient de comprendre
par ces tentatives de dialogue.
Faire
fi de ces réserves reviendrait à entériner
un mouvement de balancier inverse et tout aussi contre
productif légitimé par la seule raison
que le patriarcat à son époque a pu penser
qu'il pouvait faire des femmes d'éternelles adolescentes
dont-il contrôlait la vie.
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dimanche 8 mars 2015 |
