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Non acquis

TITRE : Est à votre disposition Voyage aux Terres australes.

– tome 1 de 1807 TDM

– tome 2 de 1816

AUTEUR : Charles Alexandre Lesueur, Nicolas Martin Petit et François Péron qui tenta de s'attribuer les écrits de Nicolas Baudin.

ÉDITEUR :

Date d'édition : 1861

Régime politique du contexte de l'ouvrage (en France) : Second Empire (1852 – 1870), avec l'empereur Louis-Napoléon Bonaparte (20 avril 1808 – 9 janvier 1873) mort à 65 ans.

Lieu d'impression : France

LANGUE : français

FORMAT : x volumes, - pages.

ISBN-13 : aucun

Droits : Libres.

Crédit photographique : Le CFDRM.

Identifiant : http://www.cfdrm.fr

Numéro d'archives :

RELIURE :

ILLUSTRATIONS : _

ETAT :

BIOGRAPHIE & THÈME : Voyage

POIDS :

Description :

Résumé :

Commentaires :

Extrait du livre :

 

 

 Fiche de repérage (mots clef) : à compléter

Massage ; therme ;

TDM : Traite ou emploie des termes liés au massage. Oui, Estradère cite Nicolas Baudin dans sa thèse, Du massage de 1863 Fiche technique page 42, et les Mulgaradocks fameux masseurs.

Restitution de texte : p Lire

Source en ligne : Google

Ouvrages associés : Voyages et Découvertes Outre-mer au XIX° Siècle. Illustrations de Durand-Brager, par Arthur Mangin, Ed. Ad Mame et Cie, 1863 EO Fiche technique (Parle des Mulgaradocks et de l'ouvrage de Baudin)

Provenance :

Incorporation :

Accès à l'emprunt : non acquis

Statut de l'ouvrage :

Reconnaissance associative :

 

 

Restitution de texte (partielle) par Alain Cabello, mercredi 3 novembre 2010. Voir notre politique de saisie de textes et explications.

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Estradère rapporte dans sa thèse, Du massage de 1863 Fiche technique page 42 ce passage :

 

Baudin, dans ses voyages dans la Nouvelle-Hollande (1800)1) raconte, à propos des moeurs des habitants primitifs de cette contrée, le passage suivant : « Les individus qui ont le plus d'influence parmi ces sauvages sont les Mulgaradocks, ou médecins charlatants. Il y en a de plusieurs classe, lesquelles indiquent la nature et l'étendue du pouvoir d'un chacun. Un Mulgaradock est regardé comme possédant le pouvoir de dissiper le vent ou la pluie, de faire descendre la foudre ou la maladie sur un objet quelconque de sa haine. Quand il secoue son manteau de peau et gesticule violemment pendant assez longtemps ; il procède à peu près de même pour éloigner la maladie, en faisant moins de bruit, en pratiquant souvent des frictions avec des baguettes de bois vert auparavant chauffées au feu, et en lâchant par intervalles une bouffée de vent soit-même propre à enlever la douleur. On suppose que la mains du Mulgaradock peut conférer la force ou l'adresse, et il est fréquemment visité par les naturels qui désirent l'une ou l'autre. L'opération consiste à lui tirer la main plusieurs fois de suite avec une forte pression de l'épaule aux doigts, et il l'étend alors jusqu'à ce que les articulations craquent. L'office habituel du Mulgaradock est de guérir les blessures de lance, qui, du reste, inquiètent peu les naturels. »

 

 1) [ Note interne ] En fait uniquement dans Voyage aux Terres australes par François Péron usurpant des écrits de Baudin TDM Fiche technique.

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Ici c'est un extrait sur 3 pages provenant du premier volume de Baudin que je vous restitue :

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Demeurer accroupi une partie de la nuit et du jour, le derrière sur ses talons, à l'ombre d'un tamarinier, d'un palmier, d'un bananier ou d'un manguier; mâcher sans cesse le bétel, boire du calou, faire trois ou quatre repas assez légers ; toucher une sorte de guitare faite avec une feuille de latanier et un cylindre de bambou; dormir à diverses reprises du jour et de la nuit; tresser quelques nattes, ou s'occuper d'autres ouvrages aussi légers, aussi faciles; se baigner enfin, se peigner, se frictionner avec de l'huile de coco : tel est le cercle invariable des occupations d'un Malais libre à Timor. Pour les

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esclaves, ils sont en si grand nombre dans chaque maison, on exige d'eux si peu de travaux, ils les exécutent si lentement, que leur existence particulière n'est guère moins oisive, que celle de leurs maîtres. On peut donc considérer ce premier peuple comme plongé dans un état permanent d'inaction ou de repos. Un tel genre de vie ne nous paraîtra-t-il pas, ainsi qu'à tous les physiologistes, une raison suffisante de cette faiblesse prouvée par le dynamomètre, et que l'inspection attentive de la conformation des individus ne démontre pas d'une manière moins positive ! En effet, sans avoir les membres aussi faibles que les peuples de la terre de Diémen et de la Nouvelle-Hollande, les Malais de Timor les ont cependant peu développés et sur-tout peu musculeux ; les formes en sont aussi beaucoup plus adoucies, les contours beaucoup plus gracieux que dans les individus Européens : aussi leur nudité a-t-elle un caractère d'élégance que la nôtre ne saurait jamais offrir.

De ces observations, il résulte que l'inaction peut être considérée comme la cause essentielle du défaut de vigueur chez les habitans de Timor.

La température de l'île ne paroît pas non plus y être étrangère. Dans mon Mémoire sur la dyssenter'ie des pays chauds et sur l'usage du bétel (voyel le chapitre xxxn), j'ai particulièrement insisté sur l'action débilitante de l'atmosphère humide et chaude de l'île de Timor; j'ai prouvé, par notre trop funeste expérience, par l'expérience plus déplorable encore du navire Américain le Humer, combien sont rapides et meurtriers les effets produits par cette constitution atmosphérique : j'ai démontré que les habitans eux-mêmes n'étaient pas à l'abri de cette maligne influence, mais que, guidés par un instinct admirable, ils étaient parvenus de bonne heure à y opposer des moyens aussi simples qu'efficaces ; j'ai parlé de ces bains froids souvent réitérés, de ces frictions non moins fréquentes, par lesquels ils cherchent à redonner à la peau cette vigueur, cette énergie que la chaleur humide tend à détruire ; j'ai

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fait connaître cette foule d'ingrédiens aromatiques, amers, astringens, et sur-tout cette chaux vive, cet arreck, ce bétel, dont ils font usage pour ranimer intérieurement la tonicité de l'estomac et du canal intestinal. Toutes ces indications me semblent, à la vérité, parfaitement bien remplies ; mais de telles pratiques n'en attestent pas moins une cause puissante d'affaiblissement général, dont l'action ne saurait être jamais parfaitement neutralisée, quelques remèdes qu'on put d'ailleurs employer pour la combattre.

 

 

 

 

Commentaire des lecteurs Chaque personne ayant procédé à la lecture de ce livre pourra, si elle le souhaite, y faire paraître un commentaire ou un résumé en lien avec le massage.

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