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TITRE : Voyage dans l'hémisphère austral et autour du monde en 14 volumes. Fjit sur les vaisseaux de roi /'Aventure et la. Résolution, en 1772, , 1773 , 1774 et 1775 ; écrit par Jacques Cook , Commandant de la Résolution; dans lequel on a inséré la relation du Capitaine Furnaux, et celle de MM. Forestier (Attention, il y a aussi des ouvrages de ses Voyages dans l'Hémisphère Méridional) qui ne parlent pas de massage. AUTEURS
: Le Capitaine James Cook
ÉDITEUR : Paris, Saillant, Nyon et Panckoucke Date d'édition : 1778, Seconde et meilleure édition (mais sûrement la première en français -à vérifier") de ce texte fameux, illustré d'un portrait et de 65 planches ou cartes, parfois dépliantes et à double-page. Le 5ème volume, sous le titre différent de Relation du Capitaine Forster sert d'appendice aux premiers puisque Suard, le traducteur de l'ouvrage, explique qu'il s'est servi des deux relations parues séparément, outre manche, pour réaliser sa traduction. Lieu d'impression : LANGUE : Français FORMAT : complet en 14 volumes ISBN : aucun Droits : libres Crédit photographique : Le CFDRM. Identifiant : http://www.cfdrm.fr Numéro d'archives : RELIURE : . ILLUSTRATIONS : ETAT : BIOGRAPHIE & THÈME : voyage POIDS : Description : |
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Livre en ligne sur : GoogleBook Edition de 1796. Provenance : Incorporation : Accès à l'emprunt : non acquis, vu à 1800€. Statut de l'ouvrage : Reconnaissance associative : |
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Restitution de texte par Alain Cabello-Mosnier
Page 121 GoogleBook ...on étendit pour nous une très belle natte par-dessus l'herbe sèche. Un grand nombre des parens de notre ami s'assirent à l'instant près de nous ; et sa fille, qui, par l'élégance de ses formes, la blancheur de son teint, et l'agrément de ses traits, égalait et surpassait peut-être toutes les beautés que nous avions vues jusqu'alors à Taïti. souriait amicalement, en nous regardant, et fit beaucoup d'efforts, ainsi que ses jeunes compagnes, pour nous être agréables ; afin de nous délasser, elles frottèrent de leurs mains nos bras et nos jambes, et elles pressèrent doucement nos muscles entre leurs doigts. Je ne puis pas dire si cette opération facilite la circulation du sang, ou rend leur élasticité naturelle aux muscles fatigués ; mais son effet fut extrêmement salutaire, notre force entièrement rétablie, et la fatigue du voyage n'eut pas de longues suites. Le capitaine Wallis, qui avait éprouvé le même remède, parle aussi de son excellence, ainsi que de la bonté généreuse des Taïtiens (1).
(1) Voyez les voyages dans la mer du sud, publiés par M, Hawksworth. tome /.
Osbeck, dans son voyage à la Chine, dit que ce frottement est commun parmi les barbiers chinois (1) qui s'en acquittent avec beaucoup d'habileté. M. Grose, son voyage aux Indes orientales, fait aussi une description très-détaillée de l'art de pétrir les membres, qui semble être un raffinement de volupté ajouté à cet agréable restaurant. On peut remarquer ici que cet auteur ingénieux rapporte des citations de Martial et de Sénèque, qui prouvaient que les Romains connaissaient cet usage (2). Percurrit agili corpus arte tactatrix,
(1) Voyez d'Osbeck et de Torcen à la Chine ; vol. I et vol. II. (2)
Voyage de Grose
; vol. I.
(*) Il s'agit de l'épigramme 81 de Martial contre un riche romain de son époque dont voici la traduction "Une masseuse exerce son art léger sur toutes les parties de son corps, et promène sa main habile sur chacun de ses membres." La suite de cet épigramme que ne nous donne pas Guillaume de la Galaissière est tout aussi salée et contient d'ailleurs une autre entrée sur les massages referencée par le CFDRM voir la suite. |