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Arétée de Cappadoce

Médecin grec de l'Antiquité dont la biographie est mal connue. Né en Cappadoce (Anatolie Centrale - actuelle Turquie) on ne sait pas avec certitude s'il est le plagiaire ou l'inspirateur d'Archigène. Dans son œuvre il laisse penser qu'il a séjourné à Alexandrie en Egypte, et s'est s'installé en suite à Rome vers la fin du règne de Néron ou de celui de son successeur Trajan ou Hadrien. Si son nom n'est pas cité avant le VIe siècle son Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aiguës et chroniques par Ermerins, 1847 (probablement celle traduite par Laennec) Fiche technique en huit Livres a pourtant été conservée en grande partie.

Deux livres : De causis et signis acutorum morborum

Deux livres : De causis et signis diuturnorum morborum

Deux livres : De curatione acutorum morborum

Deux livres : De curatione diuturnorum morborum

Il parle de Frictions (sur 22 pages différentes).

 

 

 

 

 

 

 

Chronologie de sa bibliographie : Il a été publié pour la première fois en latin par J.-P. Crassus, à Venise, en 1552, avec Rufus d'Ephèse ; la première édition grecque est celle de Goupyl, Paris, en 1554, l'imprimeur d'Henri II. Dès 1567, l'œuvre d'Arétée prenait place parmi celle des "Princes de l'art médical" dans une édition latine publiée à Bâle ; c'était rendre justice à l'un des plus grands médecins de l'Antiquité, trop longtemps méconnu. Plus tard Boerhaave consolidera encore sa renommée en qualifiant son œuvre de "monument d'or de la médecine". En 1723, J. Wigan publia une magnifique édition critique gréco-latine, en 1 vol. in-fol., à Oxford. L'édition de Boerhaave (Liège, 1731) est moins estimée ; celle de Kühne (Leipzig, 4828) n'est qu'une réimpression ; enfin, la meilleure de toutes est celle d'Ermerins, Utrecht, 1847, in-4. Cet ouvrage a été traduit en français, en allemand et en Italien. (Dr.L. Hn.).

 

Entrées sur le massage :

Estradère le cite à plusieurs reprises aux pages 133, 150, 152, et 159, de sa thèse Du massage de 1863 Fiche technique et ce (De curatione cardiacorum) est en fait Caput tertium. De Curatione Cardiacorum aut Syncopae du Livre second de Traité des signes, des causes et de la cure des maladies aiguës et chroniques visible sur BIUM et ce passage commence page 100. Dans ce chapitre il conseillerait la friction et le massage.

 

Il serait intéressant de lire ce qu'il dit sur l'épilepsie dont il traite mais aussi de l'usage qu'il fait certes du massage mais aussi des cataplasmes.

 

 Source extérieure : http://www.medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/aretee_cappadoce.htm

Appel
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